Stupeur mondiale : l'Amérique du Nord a disparu
De notre envoyé spécial Bonobobrain - le 11 juin 2009
« Et puis, tout à coup, plus rien ! », nous raconte, le souffle court, Gérard Dubarc, pilote de ligne et premier témoin du drame. Alors qu'il s'apprêtait à atterrir sur la piste N°2 de l'aéroport John F. Kennedy, à New York, il a été témoin en direct de la disparition du continent. « J'avais encore jamais vu ça, » nous confie-t-il, « y avait la ville, l'aéroport et tout, et puis après, bin, plus que de l'eau.
Comme si que... on était au milieu de l'océan quoi. » D'après Paul Delmont, géologue et spécialiste de la dérive des continents, une telle disparition est une première mondiale. Fidèle à sa bonne humeur, il a ensuite déclaré : « J'espère bien que c'est aussi la dernière ! ». L'hypothèse d'un phénomène naturel inconnu est privilégiée, mais la police n'exclut pour l'heure aucun piste.
Les réactions de la communauté internationale ne se sont pas fait attendre. Le Président nord-coréen a aussitôt déclaré : « C'est vrai qu'on aurait préféré faire ça nous-même. Mais tout bien pesé, c'est plutôt une bonne nouvelle. ». Dans le reste du monde, l'ambiance est nettement plus morose. Le Président chinois, Hu Jintao, a quant à lui déclaré : « C'est triste. En plus, ils nous devaient un sacré paquet de fric. ». « Bin mon vieux, ça fait tout drôle. » a déclaré Gordon Brown à l'annonce de la nouvelle. Même stupeur du côté allemand : « Terrible. Terrible. », tels furent les mots d'Angela Merkel, faisant allusion à la fermeture prochaine des restaurants McDonald. Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a fait part de sa grande tristesse : « C'est bien dommage. Mais c'est ce qui arrive quand on veut pas dîner avec moi. », faisant allusion à la dernière visite du Président Obama.
Dans les grandes capitales du monde, les autorités ont organisé une minute de silence à la mémoire du continent. Les recherche sont en cours pour retrouver d'éventuels survivants, mais les espoirs sont bien minces. Pour faire face à la désorientation du public, le gouvernement français a fait mettre en place une cellule psychologique d'urgence. En fin d'après-midi, une brise chargée de nostalgie semblait souffler doucement dans les rues de Paris.
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.