Festival Interceltique de Lorient

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Marie-Thérèse, bénévole heureuse d'aller au festival.

Le Festival interceltique de Lorient (FIL pour les intimes), est également appelé Festival inter-éthylique ou intercel-cuite.

C'est une fête bretonne de renommée internationale, organisée tous les ans au début Août officiellement, mais se prolongeant au gré de l'endurance des festivaliers.

Sans surprise, on y entend de la musique celtique, on s'y félicite d'être breton et/ou d'aimer la Bretagne, et on y boit bien souvent de l'alcool.(même si c'est cher parce que c'est une grosse fête à plumer les touristes.)

Le FIL est considéré comme la Mecque du breton alcoolique qui ne souhaite pas s'en sortir.

Le FIL est également considéré comme un parc à touristes venant découvrir le breton alcoolique qui s'assume.

Origine et but

JP Pichard, Fondateur du festival.

Le FIL a été créé dans les années 70, à une époque où les gens aimaient bien se lâcher sur n'importe quoi. Un certain M.Pichard a donc eu l'idée d'utiliser un prétexte culturel , à savoir réunir des celtes, pour faire picoler un maximum de gens à coups de coutumes celtes dans le gosier. Au final, le stratagème aura bien marché, même si des années plus tard on aura bien compris que boire, c'est pas si top que ça quand on prend de la bouteille.

« Ce festival, c'est l'occasion pour tous les celtes, de montrer la toute grandeur de leur culture »
~ JP Pichard à propos du FIL.
« Hahahaha! »
~ Le patron du bar "Tavarn Ar Roué Morvan" à propos de JP Pichard.


Programmation

Le FIL, version officielle.

Il y a tous les ans les mêmes groupes en concert, et les mêmes animations de rues. Ce n'est pas grave, si les gens venaient pour ça, on le saurait depuis le temps. Donc en résumé, il y a du bagad, des binious, du ouin-ouin, et du tralalaléno à outrance.

  • A ne pas manquer toutefois: l'indescriptible triomphe des sonneurs, sorte de lâcher de spécimens de bagad à moitié saouls dans les rues de la ville, qui font n'importe quoi, paradant devant des touristes ébahis de cette magnificence culturelle.
  • L'astuce à connaitre: avant de tenter l'expérience réelle, il est possible de regarder France 3 le dimanche matin du premier weekend du festival. Cela s'avère utile pour se plonger dans l'ambiance d'un défilé de bagadoù, (en tâchant au passage de repérer les plus fatigués de la veille portant des lunettes noires), tout en s'envoyant un pack de bière à moindres frais.


  • Le système de selection des Artistes qui se produiront au Festival est complexe : pour éviter d'avoir à se lever trop tôt pour écouter les cds qui leur sont envoyés, les responsables de la programmation du Festival ont opté pour un système de sélection d'un nombre restreint d'artistes qui feront les joies du Festival à tour de rôle ou tous ensemble : Gilles Servat, Dan Ar Braz, Alan Stivell et Soldat Louis. Ainsi, par exemple, si Gilles Servat s'est produit au Festival en 1997, on ne l'y reverra qu'en 1999, tandis que Dan Ar Braz s'y produira lui , une année sur deux, en rotation avec Alan Stivell, etc...

Les bars

Ci-dessous quelques noms de bars réputés du festival, puisque finalement c'est l'essentiel à retenir:

Les classiques:

  • La Rotonde, The Quay Street

Les plus typiques:

  • Le Parisien, O'flaherty's Irish Pub, Tavarn Ar Roué Morvan, Le Terminus

Les prestations proposées par ces établissements, dont la liste n'est pas exhaustive, sont tout à fait à la hauteur de l'objectif fixé par le FIL, même si ce sont avant tout les rencontres (celtiques) qui font toute la beauté de ce festival. Qu'il soit clair que ces bars n'ont en eux rien de spécial, pas plus la semaine du FIL que le reste de l'année. Tout le génie pour un tenancier est de savoir faire psychologiquement pression sur le touriste pour donner un goût celtique à son demi Kronembourg fabriqué à Obernai en Alsace - En le torturant avec Alan Stivell dans les oreilles toute la journée s'il le faut.

Le OFF

Le parc Jules Ferry, après nettoyage.

Il se situe essentiellement dans les deux rues qui bordent le Parc Jules Ferry, choix judicieux car ce parc a pour vocation durant la première quinzaine d'Aout, à servir d'immense urinoir et de vomitorium pour les Festivaliers et/ou les sonneurs qui déferlent sur le centre ville. Les patrons des bars concernés sortent généralement fin juillet de leur grenier les drapeaux breton et irlandais qu'ils rentreront à la fin du festival jusqu'à l'année suivante. La programmation du Off excelle dans l'éclectisme et fait se produire gratuitement devant les touristes qui n'ont pas assez d'argent pour aller voir Gilles Servat, Alan Stivell ou Dan Ar Braz interpreter respectivement "La blanche hermine", "Tri Martolod" et "Borders of salt" des groupes inconnus jouant soit du rock celtique festif, soit du festif celto-rock, et même également du rock festif celtique.

Guide du FIL

Tout d'abord il faut une chaise aux débutants, tandis que les plus expérimentés seront de bonne heure accoudés au comptoir. Il y a certains mots clés du dialecte breton à connaître absolument pour bien se fondre dans l'esprit du FIL. Le terme "yec'hed mat"(pour trinquer) est le plus important, même si des termes comme "breizh/breizh atao/breizh ma bro", "gwenn ha du", "kenavo", "kouign amann", et "fest noz", font partie des standards indispensables.

Passé une certaine heure, plus personne ne cherche à parler breton. L'accès au bar est alors des plus difficiles. Il faut savoir à ce moment hurler "blonde!", "brune!" ou "rousse!" pour obtenir l'essentiel, en se frayant au préalable un chemin qui de source statistique s'avère être plus facile par les extrémités de comptoirs.

Tout ce qu'il y a à retenir du FIL.

Plus tard, les festivaliers les plus aguerris(les plus imbibés) se laisseront aller au fur et à mesure des années,(c'est un pèlerinage, dépendance à l'alcool oblige) à ne plus réserver de chambre durant leur séjour, profitant ainsi des nombreuses surprises nocturnes qu'une nuit d'ivresse peut réserver, au coin d'un banc, d'un comptoir, d'un rebord de toilettes, dans les bras d'inconnus, de gendarmes, etc... là se trouve le Saint Graal de ce festival.

« rahh...Il est 3h30 du matin. héjai pas vomi... qu'hub...qu'une seule fois. »
~ Un sonneur de bagad à propos de sa soirée.
« C'est les bagaga...c'est les bagadoù...qui baisent la nuit et qui sont saouls le jour.... »
~ Un sonneur de bagad expérimenté à propos de qui à la plus grande gueule.


Et hormis l'alcool?

Photo promotionnelle sur le pays de Lorient. A noter le ciel en arrière plan, et à comparer sur place.
« ? »
~ Les habitués du festival à propos de vous, si vous venez pour de l'inédit.

Vous pouvez toujours vous embêter à visiter la ville de Lorient, qui n'est pas Babylone, faire un tour en barque, ou bien encore vous agglutiner avec tous les Parisiens habitués du festival au village vacances de Guidel. Tout ce que vous pourrez faire vous ramènera inexorablement au centre ville de Lorient pour boire une mousse.


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