Franz-Olivier Giesbert
Franz-Olivier Giesbert (dit « FOG » ou « l’exécuteur des hautes œuvres politiques ») est un commentateur et bourreau politique membre de la PPDA (Propagande Publique Dynamique Anonyme), né le 18 janvier 1949 à Wilmington aux États-Unis, et mort professionnellement à Paris le jeudi 12 avril 2012 dans l’émission politique de France 2 ‘Des paroles et des actes’.
Sosie officiel d’Albert Einstein remarqué pour la ressemblance de sa perruque avec les véritables cheveux du savant, il se distingue néanmoins au niveau de son QI, bien plus faible que celui de son illustre ancêtre capillaire.
Le début d'une grande carrière
Après le lycée, Franz-Olivier Giesbert débute des études à la faculté de droit où il se lie d'amitié avec un certain Nicolaï Sarkovzky. Il réussit brillamment à décrocher la moyenne aux examens du deuxième semestre notamment avec d'excellents résultats aux questionnaires culturels de Voici et Ici Paris.
À dix-neuf ans, il collabore à la rédaction de publicités pour lessives et tient régulièrement la chronique des chiens écrasés dans Le Monde dit-Politique.
Il entre en 1969 au Centre de formation des journalistes, où il rencontre Patrick Poivre d'Arvor et Jean-Pierre Pernault. Il effectue, durant l'été 1971, son stage de fin d'études aux services Politique du magazine Figarose Madame. Il obtient son diplôme la même année et finit 249ème de sa promotion sur 250.
Le Scandale du 12 avril
Le 12 avril 2012, à la fin de l’émission socio-politico-culturelle de France 2 ‘Des paroles et des actes’, en qualité d’observateur politique, Franz-Olivier Giesbert est invité à « débriefer » la soirée en compagnie d’Hélène Jouan, directrice des magazines d’information de France Inter. Il ne tarit pas d'éloges sur Eva Joly : « Franchement, c’est l’erreur de casting absolue ! On comprend rien de ce qu’elle dit, d’ailleurs tout le monde s’en fout ». Bombardant ainsi allègrement de formules assassines l'ensemble des pauvres candidats, qui n'ont eu que le malheur d'être invités sur le plateau de France Télévision, il n'hésite pas à désigner Philippe Poutou comme un « baba-cool » qui « ne connaît absolument rien » et de faire son commentaire sur une Nathalie Arthaud qui « fait froid dans le dos », en désignant l'ensemble des représentants des petits partis comme « Les Bronzés font de l’économie ».
Étalant ainsi sa large culture cinématographique, il poursuit sa farandole des compliments avec Jacques Cheminade qui serait « bien mieux en première partie de la prochaine tournée de Nicolas Canteloup ou de Laurent Gerra ». Il affirme également que Nicolas Dupont-Aignan n’est qu’un « gaulliste de poche ». Arrivé au point culminant de son art oratoire, il affirme haut et fort que le programme du candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, est utopiste et irréalisable, ce qui trahit la panne de son sonotone au moment où le candidat expliquait le financement de son programme économique, enlevant au journaliste de sa superbe. Parvenu à ce moment à éclipser de la scène David Pujadas, qui ne peut que se contenter d'acquiescer à ses propos avec un sourire suffisant, le Teckel Giesbert s'en prend au Bulldog Marine Le Pen qu'il juge lourd, avec un retour peu discret aux fondamentaux. Il poursuit son réquisitoire politique jusqu'à François Hollande (sur lequel nous n'avons rien appris de nouveau selon lui, alors que ce dernier avait magnifiquement magné la langue de bois) pour parvenir à décréter solennellement que Nicolas Sarkozy lui était « très bon ».
Déployant avec autant d’aisance ses talents d’humoriste, nous savons désormais que si les plateaux télévisés et les chroniques politiques lui étaient maintenant inaccessibles, il pourrait aisément se recycler en clown ou chien savant dans un cirque. S'il s'avèrerait exceller dans cette dernière profession, il est en revanche extrêmement mauvais dans celle de voyant extra-lucide : reprenant l'espace d'un instant le contrôle de ses nerfs à la fin de son intervention il a déclaré : "Je vais en prendre plein la gueule demain sur Internet" alors qu'il n'aura fallu que dix minutes pour que le web lui assène une volée de bois vert si virulente que même la mise en plis que lui avait fait le coiffeur de Bernadette Chirac (Bertrand de chez Toutou Wash) n'aura pas résister. Apparu le lendemain au balcon de son 450m2 de Neuilly, le visage aussi pâle que la chemise qu'il portait la veille au soir, FOG jura mais un peu tard qu'on ne l'y prendrai plus.
Alors que nous savons aujourd'hui que le rédacteur en chef du journal Le Point était atteint d'une forme très rare d'égocentrismique aïgue, des peurs subsistent auprès de ses proches qui craignent que s’il venait un jour à tomber du haut de sa suffisance et de son arrogance, il est fort possible qu'il ne s'en relève pas vu la hauteur…
Aujourd’hui candidat ultra-libéral non-déclaré officiellement à la course à l’Élysée, Franz-Olivier Giesbert est crédité dans les sondages de 0.001% d’intention de vote (la sienne) dans les derniers résultats de l'étude OpinionWay-BFMTV-Le Figaro-TF1-LCI-TNS Sofres.
Sa vie devrait bientôt faire l'objet d'une adaptation au cinéma avec Jean Réno et Gérard Depardieu.
Anectodes
Son idole : Franz-Olivier Giesbert
Son livre préféré : Moi, moi et les autres (de FOG co-écrit avec Eric Zemmour - 2002 aux éditions Perso)
Son plat préféré : le connard laquais
Citations : « Je ne suis pas de droite, je suis simplement défavorable à la gauche »
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