Géographie du Valais

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Searchtool.jpg Cette article fait partie intégrante de l'article Valais


D'une superficie de plus de 5'000 km² (dont les 50% sont des vignes), et d'une population estimée à 293'000 habitants (dont 60% sont des alcooliques, 30% des vignerons et 10% des étrangers, cette fraction étant fortement augmentée dans certaines régions, particulièrement à cause des stations de ski), le canton du Valais fait office de carrefour entre lui et le reste du monde. Sa géographie a fortement influencé son développement historique et social tout au long des siècles. Très enclavé par son relief montagneux, les rapports n'étaient jadis que sporadiques avec le pays voisin, la Suisse. Aujourd'hui, tel du Gruyère délabré, des tunnels ferroviaires tentent de perforer nos montagnes et d'entrer dans la pleine intimité valaisanne. Cette Vallée a d'autre part un réseau hydrographique très développé dont le cours d'eau le plus important, le Rhône sépare de manière lapidaire et concise la rive gauche de la rive droite. Les ponts et passerelles entre les deux rives n'ont été établis que lors du XXe siècle où certains accords de libre échange ont vu le jour. La rive gauche, faite principalement de roches magmatiques de type cristallines, ont permis durant des siècles d'abriter de nombreux peuples cavernicoles et sédentaires tels les Anniviards et les Evolénards dans de grandes grottes profondes et obscures. Sur l'autre rive, le soleil et la chaleur aidant, le peuple des guignols du haut-plateau plus ouvert et toujours à l'écoute du monde, ont développé des proéminences charnues de chaque côtés du globe encéphale leur donnant des oreilles en forme de Mickey, ce qui est évidemment très pratique pour capter la chaleur avec les 365/6 jours de soleil annuel. Il y a également une tendance à tirer des parallèles avec la France, à savoir que "Le Valais c'est comme la France, ça prend beaucoup de place mais ça n'a jamais vraiment apporté quelque chose de bien".

Situation

Le Valais est situé au sud de la Suisse. Comme il restait encore quelques kilomètres de frontières libres, il a été décidé arbitrairement de les attribuer - solidarité alpine oblige - pour une part à la région autonome du val d'Aoste et pour l'autre à la région non encore autonome de la Haute-Savoie.

Le Valais constitue la portion du territoire entourant le Rhône. Ce dernier fleuve a d'abord voulu fuir les Haut-Valaisans (on le comprend) puis voyant à Sion qu'il y en avait presque autant, qui n'étaient jamais remontés chez eux, il partit plus loin. A Martigny, il jugea les radicaux trop nombreux pour lui mais, grâce à leurs judicieux conseils, changea abruptement de direction afin de se diriger vers le large. A Monthey, il se trouva tellement pollué qu'il voulut se noyer dans le Léman. L'instinct de conservation le fit traverser à la nage jusqu'à Genève. Là, il y avait encore plus de Valaisans qu'à Sion. Il décida donc de s'expatrier et choisit la France croyant que la liberté, la fraternité et l'égalité y régnaient. Sa désillusion fut telle qu'il décida alors fermement de se suicider. Ce qu'il fit en allant se noyer définitivement dans la Méditerranée.

La raison de cette dense colonie de Valaisans à Genève est à chercher dans des causes météorologiques : Certains Valaisans ayant des envies de grands espaces ont décidé de partir de chez eux pour aller découvrir ce pays de cocagne qu'est leur voisin Vaudois. Choisissant le chemin le plus simple et le moins fatigant (voir le côté Corse ci-dessus), ils partirent au fil du Rhône dans le but d'accoster vers Lausanne. Poussé par le Foehn, ils prirent rapidement de la vitesse et se retrouvèrent propulsés dans le Léman. Arrivés à la hauteur de Lausanne, le Foehn faiblissant, ils eurent alors l'espoir d'accoster au moment ou une puissante bise les envoya illico-presto en direction du sud et de Genève, où par bonheur ils se firent arrêter par le barrage du Rhône à la Jonction. C'est ainsi naquit et s'agrandit au fil des arrivées l'importante colonie des Valaisans de Genève. Il est à noter également que les Sarrasins ayant occupé le valais et laissé des traces évidentes (cheveux noirs et crépus, teint basané) le Valaisan se sent automatiquement et inconsciemment un peu chez lui à Genève au vu de la forte communauté arabe y séjournant.

Frontières

Pour délimiter le Valais, c'est simple. Tu pars de ce qui reste du glacier du Rhône et tu descends jusqu'au Léman, en prenant 50km de terrain sur ta droite et 100km sur ta gauche. (Cette façon de ratisser large permet d'inclure au nord Thun et Interlaken et aussi au sud Aoste et Novare.) Ça te dessine à peu près le Valais. Pour délimiter le Haut-Valais du Bas-Valais, tu prends la Raspille (étym. rivière tirant son nom de la séparation faite entre la race pillée et la race pillarde), tu descends jusqu'à ce qu'elle se jette dans le Rhône, et après tu tires un trait approximatif vers le bas. Pour les plus radicaux, le Valais s'étend de St-Léonard à St-Maurice. Sierre étant une enclave du Haut-Valais. Le territoire situé à l'est de Sierre est peuplé de barbares primitifs aux origines douteuses et aux traditions plus qu'étranges.

Au nord de St-Maurice se trouve la région du Chablais qui s'étend jusqu'au Léman (toujours appelé et à juste titre "Lac de Genève" par nos amis français, voir Lac du Bouveret pour les plus revendicateurs). Les habitants du Chablais, bien que valaisans, sont avant tout chablaisiens. Ils ne se reconnaissent pas dans cette nationalité ou alors juste un peu, regardant leurs collègues un peu comme on regarde un bébé manchot et borgne. On appelle aussi cette partie du Valais, le Pas-Valais, ou encore Valais-vaudois. Le "Valé" chablaisien compte plus d'un port, même les membres du Grand Conseil l'ignorent encore. Il y a en effet un port pour les bacs à la Porte du Scex à Vouvry pour permettre aux camions de traverser le Rhône en attendant la mythique nouvelle route devant relier le bas bas-Valais au canton de Vaud.

Souvent peu curieux, le Valaisan du Centre pense que le Valais s'arrête à Agaune. Quelle n'est pas sa surprise, en passant par St-Gingolph [1], de constater qu'on y parle aussi valaisan, que la raclette y a cours et qu'on y fait la bombe à la Mi-Carême.

Chef-lieu

La ville valaisanne la plus peuplée est Genève, près de 50'000 Valaisans y vivent. Géographiquement, il eût été impossible de désigner Genève en tant que chef-lieu (capitale) du canton du Valais, ceci pour deux raisons : Genève ne se trouve pas en Valais, et Genève est déjà le chef-lieu de son canton. Les Anciens ont donc désigné Sion en tant que chef-lieu. Sion est en effet la ville la plus peuplée (le jour car la nuit, 80% de la population retourne en montagne) en territoire valaisan avec un peu moins de 30'000 habitants. Toutefois, il convient de noter que pendant la haute-saison (le Valais vivant au rythme du tourisme), c'est Crans-Montana qui est le lieu le plus peuplé. Le chef-lieu reste pour autant Sion, pour des raisons administratives tout à fait logiques. Sion est le lieu de résidence de Monseigneur Norbert Brunner, évêque du diocèse. Il loge à l'évêché en face de la cathédrale pour mieux s'y cacher... En été, le gouvernement prend ses quartiers à Vernayaz, où l'absence de soleil et le vent frais et constant permet aux autorités politiques d'exercer leur pouvoir temporel dans une atmosphère tempérée, propice à la prise de décision.

N.B : Depuis peu, les groupes radicaux dissidents de Martigny ont autoproclamé leur ville capitale du Valais car une capitale se doit d'être au centre d'un pays et pour un Martignerain le centre entre St-Maurice et Sierre c'est chez eux. Cette revendication est encore légitimée par l'"enfant du pays" qui a réussi à Berne : Pascal Couchemard.


Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.