Havre Athletic Club
L'HANDICAPE ATHLETIC CLUB FOOTBALL ASSOCIATION est un club de Ligue 2 Citron.
Le HAC est un club attachant (si on ne le touille pas quand il cuit) et populaire (au moins en Seine Maritime). Ces joueurs sont surnommés les Ciels et Marines, d’autant plus étonnant qu’à ce jour aucun schtroumpf n’a été licencié au club (des rumeurs prétendent qu’Olarevic et Dhorasoo avaient la double nationalité).
Les origines
Le HAC est né en 1872, le premier en France ce qui explique les titres de champions au début de son histoire. Les choses se sont compliquées quand il a fallu jouer contre… un adversaire.
Le HAC a comme ennemi juré le Football Club de Rouen, club de la préfecture de Haute-Normandie. Rouen ayant une fâcheuse manie de retourner en enfer aussi vite qu'il en sort, Le Havre se rabat sur Caen pour lui disputer la suprématie de la Normandie à défaut de pouvoir viser plus haut, mais arrivés sur le terrain ils ont démissionné. D'ailleurs il n'ont plus jamais gagner contre ce club (SM Caen). Cependant c'est bien gentil de mettre un point d'honneur à battre tout ce beau monde mais faut pas se mentir : les Diables Rouges de Rouen, ce ne sont pas les Red Devils de Manchester non plus et entre le talent du Barça et les couleurs du Barça, le club phare de Bretagne Orientale a choisi depuis longtemps.
Le plus malheureux pour le HAC dans tout ça, c'est que son bilan contre ses deux rivaux régionaux ressemble étrangement à celui contre le reste de la France : relisez la deuxième phrase de ce chapitre...
Le club Aujourd’hui
Malgré son statut d’institution du football français, le HAC reste en rébellion permanente contre l’ordre établi ce qui lui vaut d’être l’équipe la plus prisée des pirates informatiques de part le monde qui vouent un véritable culte au club (qui n’a pas entendu parler des HACkers ?) et ce en dépit d’un manque flagrant de résultat. Il se dit à ce sujet que les initiales du club situent la localisation des ambitions du club (Hôpital ANPE Cimetière, rayez les mentions inutiles).
Parce que quand on n’a pas de sous, on a des jeunes, le HAC est un vrai club formateur et possède l’art de former des p’tits gars qui n’ont qu’une seul envie, aller faire banquette en Angleterre (ou ailleurs pourvus que ça rapporte des pépettes), le HAC se faisant avoir 2 fois en 2002 et 2004. Depuis cette période, il se dit que le fauteuil présidentiel est rembourré et que la dernière personne l’ayant appelé John Rock pour se marrer est portée disparue.
Le HAC compte parmi ses plus grands fans de grands noms tels que Laurent Ruquier. A part ça… Rien.
Les supporters
Il existe deux groupes de supporters au HAC :
Le point commun est que tous sont tombés dans la drogue suite à l’absence de résultat. Il se murmure qu’ils sont devenus cocaïnomanes suite au manque d’effet positif que fournissait le cannabis (« H ? Assez ! »)
A côté de ces deux catégories distinctes, on distingue plusieurs types dans la population du stade Deschaseaux (appelée public ou cible suivant qu’on appartient ou non à la cellule marketing du club) :
Le jeune
Accompagné de son père ou d’un « grand », le jeune découvre avec enthousiasme les joies de voir un match de football non commenté par Thierry Adam. Il apprécie de pouvoir crier des insultes sans se faire engueuler.
Le vieux
Accompagné de son fils, de son petit fils ou d’un autre vieux, il vient s’échouer tous les 15 jours dans les travées de la tribune Paul Langlois. On reconnaît le vieux à son ignorance complète en matière football, à sa capacité insoupçonnée à descendre des joueurs en flèche au premier mauvais geste jusqu’à leur départ du club et à sa grande agilité à acclamer ces mêmes joueurs quand ils marquent (Appelé aussi retournement de veste, cette maladie est connue au niveau local sous le nom de « syndrome Guillaume Hoarau »). Néanmoins le vieux est attaché à son club car malgré ses critiques constantes « c’est la dernièrre fois qu’jviens, c’est rien nul le HAC dès » (oui, le patois local est très charmant et accueillant), le vieux revient à tous les matchs (et si possible à la même place sinon, c’est pas pareil).
Le footix
Apparu au début de l’été 1998 et présent depuis dans tout les stades de France, le footix ne vient à Deschaseaux que pour les grandes affiches (il y a donc peu de footixs au Havre), il est le premier à s’enflammer sur les résultats du Hav’, mais également le premier à descendre l’équipe quand celle si perd « Oh dès Pourquoi Nobil’eau y fait joué lui en défense, il range pas ses main, il est rien nul. Dès et pis de toute façon, le HAC c’est nul. Allez l’euhème ! ». Petite anecdote, dans toutes les villes de France, on dit « je vais au match », « je vais voir l’ohème », « je vais voir les chèvres contre Caen », mais au Havre on dit « j’vais au HAC », c’est une des petites formules de la région. Néanmoins, cette phrase se prononce discrètement afin d’éviter les moqueries des footixs « ahaha, les Hovrès (prononcé le « vrès » comme si vous alliez éructer) ils sont nuls, allez Lyon, c’est les plus feurts, je les suppeurte depuis 5 ans ! ». Quoique dernièrement, les footixs se font plus discrets.
Le sponsor
Espèce protégée, le sponsor est un animal très ingrat qui quitte son lieu d’habitation à la moindre contrariété. Afin de ne pas le laisser s’envoler (c’est lui qui a le pognon quand même), il convient de lui aménager un espace douillet (appelée loge) et de le nourrir à sa faim jusqu’à le laisser repus. De cette manière, il ne souhaitera pas partir et en plus, il ne parlera pas tactique derrière l’entraîneur.
Il est a signaler que le sponsor du hav' est super U qui pendant toute une saison nous a martelé a la télévision qu'ils préféraient sponsoriser les amateurs que les professionnel (tout est dit).
Le VIP
A l’inverse du sponsor, qui amène de l’argent, le VIP (Very Important Pique-assiettes) amène sa personne et considère que cela lui octroie les mêmes droits que ce dernier. Respectant la définition de « parasite » du petit bob illustré, il est néanmoins considéré lui aussi comme espèce protégée, amenant du prestige, du glamour (et accessoirement les media) dans une tribune composé principalement de businessmen fatigués.
Le journaliste
Parqué dans un enclos (la tribune de presse), le journaliste se caractérise par sa capacité à s’enflammer à toute action susceptible d’intéresser son (lectorat-audience, rayez la mention superflue). Considéré comme fouilleur de poubelles en cas de crise, il brille par son absence en cas de bons résultats et provoque l’ire des présidents ne dirigeants pas Lyon, Paris ou Marseille (« Pourquoi vous ne viendez pas plus souvent ? » aurait déclaré Carlo Molinari il y a 6 mois avant de se raviser récemment).
Vous l’aurez compris le public havrais est connaisseur et exigeant malgré un passé qui n’a jamais tutoyé les sommets (même pas les petits). Enfin si Champion de France 1899 sur forfait !
Le palmares
Une fois la poussière dégagée et la naphtaline retirée, la boîte d'allumettes servant de salle des trophées révèle un palmarès a faire pâlir d’envie tout les clubs ... du district. En 135 ans d’existence le club possède tout de même 2 records, le nombre de titre de Champion de D2, et enfin celui d’être le seul club a avoir remporté la Coupe de France en évoluant en D2 (et par ailleurs le seul club a avoir réussit le doublé D2 – Coupe). Ils possèdent également le record de la plus grande ville non Championne de D1, et le record du club qui se fait le plus piller par les clubs étrangers (Rosbeefs notamment).
Le stade Deschaseaux
Le Stade Jules Deschaseaux, est à l’image de l’équipe… vieux, en effet il a été inauguré en 1932. Il a été rénové pour la dernière fois en 1991 ce qui ne l’empêche pas d’être régulièrement victime d’attaque de champignons dans les poutres du stade vieille comme les spectateurs de Paul Langlois (Plus, c’est introuvable). Appelé par ses détracteurs « Jus des chasses d’eau » en raison des odeurs pestilentielles émanant des toilettes au cours des mi-temps.
Véritable stade à l’anglaise (en adéquation avec le climat local), il se compose de 4 tribunes distinctes ayant chacune leurs caractéristiques propres :
Tribune Sud
C’est la que l’on retrouve les espèces comme le VIP, le journaliste ou le sponsor. Gavé de fois gras et d’alcool, le président doit être la seule personne de cette tribune vraiment présent pour le match vu l’ambiance qui y règne. Excentré en bas à droite de cette tribune, on y retrouve le parcage a bestiaux adverses. Grillagé (mais pas trop, on n'est pas à d’Ornano ici), les supporters adverses sont bien souvent entourés de stewards (sans les hôtesses) du club. Ils sont également placés tous près de la sortie non officielle, au cas ou… histoire de sortir par la petite porte quand leur équipe fétiche, souvent bien peu habituée au climat normand, vient s’embourber dans la pelouse de Deschaseaux, régulièrement refaite tous les 10 ans.
Tribune Paul Langlois
C’est ici qu’on retrouve « le vieux » souvent d’anciens dockers qui ont travaillé sur le port (prononcé « Peurt ») (seul fierté des Havrais avant que la ville soit classé patrimoine mondial grâce aux courbettes répétées de son maire). Toujours à la même place depuis 30 ans, il ne cesse de répéter, que « de toute façon c’étèt mieux ovant dès ». Cette tribune encourage ses joueurs a sa façon, les joueurs sont en effet souvent revigorer par les « cours feignant ! », « trop payé ! », ou encore les blagues « Lesage joue sagement » ou « Ducrocq, décarcasse toi », ainsi que les sifflets perpétuels. Cette tribune a aussi pour habitude de prendre tous les ans un joueur à parti. Cette année, elle semble avoir plus de mal. En effet, quand l’équipe marche c’est plus difficile, mais ayons confiance, elle finira bien par trouver le bouc émissaire qui a empêché l’équipe de marquer un 3ème but !
Tribune Renault/Harfleur
Sponsorisée par les usines qui polluent la Seine, cette tribune est la même que Paul Langlois a deux-trois différences près ; elle se situe derrière les buts, et les gens qui la compose sont les futurs vieux de Paul Langlois, une sorte de centre de formation pour futurs occupants de la Travée C.
Tribune KOP
C’est l’âme du stade ! C’est ici que l’on regroupe le meilleur de la ville qui, très fair play, encouragent le gardien adverse lors de ses dégagements par de magnifiques « oh hisse enc…» collectifs. Les supporters ont du mal a admettre quand leur équipe a des difficultés et la responsabilité d’une défaite retombe souvent sur le dos de l’arbitre, mais avec toujours autant de politesse « Mr l’arbitre est une s… ! ». Mais le KOP du Hov’ est toujours derrière son équipe même dans les pires moments….. enfin souvent, enfin de temps en temps, enfin on va pas chanter tout le temps dès ! « Cours feignant ! »
Les joueurs actuels
Cette bande de joyeux bras cassés (pas grave, on joue au foot et contre Nantes, ça n'aurait pas gêné Revault) est entraîné par le sémillant Jean Marc Mobilome, entraîneur très sympathique et dont la particularité est de posséder la gold card de Samsonite quand il a renouvelé ses valises car il n'avait plus de place pour coller toutes les étiquettes de ses pays d'accueil (on vous parle même pas de ceux en transit, là, il fallait acheter l'usine).
Nos Grands anciens
Citons encore Charles N'Zogbia, Idriss Carlos Kameni, Florent Sinama Pongolle, Lassana Diarra, Dimitri Payet, Mamadou Niang... eh oui que du beau monde, ah si seulement le HAC avait pu profiter de ces joueurs plus d'un an au mieux (oui car la coutume au HAC, une fois qu'on sort du centre de formation, c'est de se barrer derrière le dos de tout le monde pour signer dans un plus gros club... et on les comprend).
Ah oui, et il ne faut pas oublier que le HAC a bon cœur, ainsi ce "grand" club Normand n'hésite pas à former les pires buses jamais connues pour les refourguer ensuite à ses voisins Bas-Normands en persuadant ces derniers qu'il s'agit d'une superbe affaire (Mazure, Samson entre autre). Il y a pas à dire, de vrais gentlemen ces dirigeants Havrais.
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