Histoire de l'art
L'Histoire de l'art est une matière qui peut donner suite à des troubles de la vue, des nausées, une addiction forte à l'alcool ainsi qu'un manche à balais.[1] Vous l'aurez compris, cet article est fortement déconseillé aux femmes enceintes.
L'Histoire de l'art traite essentiellement de boucherie, mais pas dans le premier sens du terme. C'est à dire qu'on ne vous parlera point ici de charcuterie ou encore de porcs.
L'Histoire de l'art est complexe, longue, difficile, compliquée, exaspérante et embarrassante, un peu comme une diarrhée.
Le Préhistorisme
Les premières formes d'art sont apparues il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine. Ce sont sans doutes des martiens, des plutoniens ou des banquiers suisses qui ont apportés à notre belle planète l'art et la manière d'en faire (de l'art). L'art devient une nouvelle forme d'expression, dérivant du langage de la parole ("Grôhh" et autres "Grôuhm") et des signes ("BAM!" et autres "CRASH!"), se révelant bien plus utile que ces deux derniers pour se comprendre dans la tribu, histoire de dessiner une salière plutôt que de se lever pour aller la chercher.
Faute de support, on utilisa les murs, et comme en plus la déco était assez lugubre à l'époque, ça ne dérangeait personne ou du moins pas grand monde. Le soir, on se réunissait même pour suivre les passionnantes aventures de Julie Lescaut qui enquêtait principalement sur des bâtons qui lancent d'autres bâtons sur d'autres chevals, d'où le nom de la grotte qui sera trouvée par quatre pelés, deux tondus des millénaires plus tard.
Malheureusement, l'encéphale limitée de nos ancêtres les empêchaient de visualiser correctement tout forme ou tout autre aspect artistique primordial, comme la perspective. Résultante, les dessins étaient assez enfantins, en somme très laid et moches, et évidemment, aucun parent faux cul derrière pour dire que c'était très zoli. Les hommes préhistoriques, un peu timides, préfèreront donc rester dans l'anonymat et tant mieux car ainsi l'ensemble des œuvres pré-renaissance ne porteront aucune signature, faisant de peintre une vocation vouée à l'échec économique et social.
Le Plutarisme
Le Plutarisme est un mouvement artistique sans vrai nom, en fait, il s'agit essentiellement de la période entre la Préhistoire et le Moyen-âge. Les historiens décidèrent de le nommer ainsi puisqu'il ne présente que peut d'intérêt malgré une évolution particulière des matières et des techniques. Finit de saloper les murs de papa et mamans, maintenant que l'on construit soit même ses propres maisons et que ça coute bonbon, c'est hors de question!
On commence alors à tailler dans la pierre et à dessiner sur des bols. Le concept fera de nombreux sceptiques, dont les farouches opposant, les antiseptiques, qui au lieu de désinfecter vos plaies, étendrons l'idée jusqu'à réussir à introduire des morceaux artistiques jusque dans les tombaux en tombant bien bas. Mais l'artiste se cache encore, on ne sait pas trop qui fait quoi, en tout cas les forces de l'ordre n'apprécient pas trop, et trouvent la production excessive, comme par exemple avec l'histoire du bilan du tombeau de Touthenkârton : 200 ornements selon les artistes, 725 selon les autorités.
A partir de dorénavant, (ce qui est loin d'être grammaticalement correct, disons, "à présent", voilà qui est plus mieux) on peut trouver dans les océans et autres mer une grande quantité de merde au séant. Les artistes révoltés de l'époque on balancés pas mal des œuvres de leurs confrères afin de limiter le marché de la concurrence, ce qui fait que l'on peut trouver de nombreuses croûtes qui gisent au fond des eaux.
Mais c'est également la période du développement de l'art dans le sport, surtout en Grèce, notamment de l'arthlétisme, célèbre discipline consistant à courir nu après d'autre personnes nues tout en les peignant sur des coupes. C'est ainsi qui naquirent les coupes du monde, les épreuves sportives se réunissant dans divers pays, comme la Grèce, la Grèce, l'Égypte et la Grèce, preuve de l'ouverture des cultures civilisées (Grèce) aux cultures moins civilisées (Euh, c'est quoi leurs noms déjà ?). Il faut savoir qu'a l'époque le monde en plus d'être plat, était limité à l'Égypte et la Grèce, qui étaient assurément polythéistes, ce qui provoquait encore plus de guerres que celles entre monothéistes. Par ailleurs, ces conflits étaient amplifiés par la proportion colossale de mensonges (mythes, d'où vient l'étymologie de mytho, cf. "T'es qu'un mytho!" - Kévin, Mémoires d'outretombe) qui ne cessaient d'envenimer les relations diplodocumatiques.
Enfin, trève de digressions...
L'Égypte instaure d'abord son style artistique à l'ère du règne du pharaon Touthendeudé. Sous l'emprise de champignons et autres fleurs soit disant comestibles (cf. Salsepareille, etc...) ils laissent se déverser leur inspiration. Cependant, le manque d'infrastructures les pousse à dessiner sur tout les supports avec une préférence pour les murs de ceux triangulaires.
Les Egyptiens développent une facheuse tendance à décorer tout ce qui bouge (et tout ce qui ne bouge pas comme les morts) de leurs pinceaux. Cette manie va de paire avec l'emploi de l'or dans l'art (belle allitération), cependant, ils ne comprirent pas que l'utilisation de matériaux rares et précieux ne rendait pas forcément les choses belles et intéressantes.
Leur création est basée sur des reproductions de divinités, terme élégant pour désigner les vaches et les crocodiles qui peuplaient le royaume du Nil à l'époque, et de pharaons (pas de jeu de mots possible).
L'art pris une telle importance qu'ils en vinrent à choisir leur alphabet composé de dessins ce qui ne fit qu'accroître la proportion déjà élevée d'analpha-bêtes (dont l'étymologie est encore révélatrice des supplices auxquels ils étaient contraints par le ministère de l'orthographe égyptien: Anal-alpha-bêta).
Le nez imposant de la reine Cléopâtre, plagié plus tard par Cyrano de Bergerac et Gérard Depardieu, inspira également beaucoup les artistes y trouvant une bonne métaphore de l'envergure de ce qu'il pouvait y avoir en dessous du pagne des pharaons.
Avec le déclin de la civilisation égyptienne, et donc de l'art Touthendeudé, la Grèce pris progressivement la relève. Ils inventèrent l'art en 3Delta (plus connu actuellement sous le nom de 3D) avec de nombreuses sculptures et la spécialisation de l'architecture.
Ce renouvellement de l'art s'accompagne d'une libération des moeurs. Les grecs s'affranchissent des contraintes esthétiques et préfèrent se promener à poil. Ce libertinage exhibitionniste se ressent dans l'art et dans les penchants sexuels, les relations entre intellectuels tendant vers l'homosexualité et celles entre professeurs et élèves vers autre chose encore, introduisant par la même la tradition du nounours offert à l'occasion de la remise des bulletins dont on connait les regrettables dérives actuelles: Pedobear, Michael Jackson, Benoit XVI et compagnie... Ainsi donc, l'art grec représente clairement et volontairement la nudité.
Parallèlement, les artistes cessent de dégrader les murs depuis cette époque. Ils préfèrent dessiner sur des objets usuels faits en céramique comme des plats, des saladiers, des couteaux, des fourchettes, des cuillères, des verres, des coupes, des assiettes, des ustensiles de cuisine, des planches de surf (liste non exhaustive), etc... C'est la création prématurée du disaïegnegnegneuh (Design) que les suédois de KFRRISPRRROFFFLS ont adaptés avec modernité chez Ikéa. Il faut savoir que les arts scéniques se développent aussi, avec naturellement les tendances à l'érotisme et à la pornographie en raison des moeurs de l'époque. On a alors les régulières litanies, orgies et fêtes en l'honneur des dieux pervers, pédophiles, péripatéticiens, pénis tel que Dionysos. Le théâtre et la musique font leur apparition en tant qu'art à part entière, à part le rare tintamarre de par la marre aux canards d'art d'art... (L'auteur s'excuse pour les digressions poétiques occasionnées).
Après la naissance et la mort de Jésus Christ (et aussi après son comme-Bach dans Jésus II, le retour, sorti un Jeudi) les grecs se font voler la vedette par les romains. Ces derniers ne font que Ctrl+V tout ce que les grecs avaient réalisé mais en changeant les noms pour faire plus classe. Le monde s'étend alors à tout l'Empire Romain.
Le Moyen-Âgisme
Après la chute de l'empire romain due aux invasion barbare, au profit de la nouvelle mode de l'époque, le Christianisme, l'art prend une toute autre forme. Fini de délirer sur des gonzesses à poil, des murs, des vases ou encore des sculptures et autres dauphins. On ne fait plus que du figuré, on dessine un peu n'importe comment, une sorte de retour au source aux grottes de Lascaux, mais en un peu plus colorés. Les personnages sont imbriqués les uns dans les autres, mais exempté de toute connotation pornographique. Vous l'aurez compris, les artiste du moyen-âge sont nuls, l'église catholique ayant éradiqué tout talent, histoire de pas faire chier Dieu, parce qu'après tout, c'est lui le meilleur et on peut pas faire mieux que lui. Le Moyen-Âge apporte en somme une certaine régression dans l'art et maitrise tous les artistes. Tous? Non! Un mouvement peuplés d'irréductibles crêve-la-dalle résiste encore et toujours à l'envahisseur, mais finiront par être condamnés au bucher. C'est également l'éveil de l'art vocal et du Street-Art, qui sera incompris par le public. C'est donc avant tout les sujets qui en pâtissent, devenant pour l'énorme majorité bibliques, soit ennuyant et moralisateur à souhaits. L'art se perd mais dure, histoire de perdurer un peu dans le lard de la sacro-sainte Marie. On invente les christ-hauts colorés, afin d'en installer 25, 26 dans tous les édifices religieux, ce qui donnait au lever du jour une ambiance assez psychédélique. Mais, un beau matin de Mai, un des derniers Crève-la-dalle fait la rencontre du père Spéctive. D'abord suspicieux, douteux ainsi que rondelle de fromage, il engage une brillante discussion sur la manière dont est constitué le monde. « Écoute mon petit gars, si tu avances en avant et en arrière, de droite à gauche, nous évoluons forcément sur une perspective iconique ! ». Ces mots changèrent la face du monde. La terre était plate, c'était prouvé et reprouvé, mais elle était également ronde, on compris enfin pourquoi il était si compliqué de passer par Milan en partant de Paris pour arriver à Dublin. Les italiens, pas très fiers de leur équipe de foot, furent les premiers à exploiter le Père Spéctive. Malheureusement l'invention de la Perspective va entrainer deux bouleversements majeur, la première, c'est qu'il est maintenant beaucoup plus délicat de rendre visite à des amis qui ne sont pas sur le même plan que vous, le deuxième, c'est l'arrivé de la Renaissance.
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