Jackson Pollock

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« On voit dans Pollock le désir de faire chier tous les amoureux du pinceau. »
~ Sigmund Freud à propos de la peinture de Pollock
« Même Pollock aurait pu le faire ! »
~ Sacha Guitry à propos de l'incapacité de sa femme à faire quoi que ce soit correctement

Jackson Pollock est un cochon anthropomorphe d'Outre-Atlantique content non seulement de se rouler dans la boue, mais aussi d'en faire un courant artistique. Il exerça pendant la Seconde Guerre Mondiale une vocation dans l'ère sise entre l'après-Raisonnable et l'avant-Raisonnable, une vocation, disais-je, de peintre désuet, comme en attestent les échanges épistolaires avec son ascendance, où il appelle sa maman "mère" et son papa "père". Il incombe en effet à l'artiste moderne intègre, du moins celui qui s'immunise du pollockisme, d'appeler un chat un chat et non un "chère", une chèvre une chave et non une "chèvre".

En 1942, un quiproquo l'oppose à la sécurité publique américaine au titre du contrôle d'exportation des œuvres cryptographiques. Jackson se justifia en arguant que son œuvre était de la merde et qu'elle passait le Test de Cryptographie Transcendante. La justice contra en affirmant avoir su décoder qu'effectivement, c'était de la merde, et qu'ainsi l'argument de transcendentalité ne tenait pas.

Malgré un recours au bureau de conseil des anthropomorp'hommes, Pollock dut se résigner à ne pas envoyer son tableau Soleil d'Azur Pâle (Chère Mère) (Sun of Pale Azur (Dear Mère)) à Bernard. Cette première pour un artiste américain contribuera grandement à la renommée de Pollock.

Biographie

Jackson Pollock vit le jour dans un ranch du Wyoming au milieu d'une portée de cochonnets anthropomorphes.

Très tôt il se prit le groin avec les corvées et surtout le tracteur. Sans surprise, lorsque vint l'âge de "partir faire sa vie", il "partit faire sa vie", sujet à l'aspiration d'ajouter du pigment à sa vie.

Appelé à refondre les bases du milieu néo-artistique new-yorkais, il expose sa peinture urbanique dans la célèbre galerie de Peggy Gungenheim. Au lieu du tracteur honni, il y fait la découverte des déconvenues et des détracteurs en en faisant des tournées quotidiennes pour l'amusement général. Ses exercices en scribouillie au couteau ne lassent jamais les critiques; ses éjaculations furieuses, impulsives, façonnent une culture Neo-Beat, New Age, proto-grunge et Primitive Grunt Huff-Puff Action Revival.

Jackson Pollock présentant fièrement sa collection dans sa ferme à East Hampton.

Amuseur de galerie, poussé par la vague du succès de l'alcoolisme, Pollock troqua le couteau pour la pelle et le seau et se convertit à un catholicisme pictural de plage douteusement jonché d'atavismes de l'art indien. Dans son étable-atelier, pendu par le tronc, des heures durant, il "drippe" son CACA (the Big Bullshit) en écoutant de la musique Zazou.

Il peignit son magnum opus, la cathédrale de Reims, en usant à outrance de projections de pâtés de sable et d'eau de mer, le 15 janvier 1953.

La cathédrale de Reims vue par Pollock.

Sous la pression, il annonce, afin de tenir les draconiens délais de livraison, ne plus se référer au critère d'auto-satisfaction personnelle pour guider son automatisme méthodologique. Ses peintures se doivent alors de transpirer l'essence commercialiste, tournées exclusivement™ vers le profit de masse.

Il en tire une aversion intériorisée du superficiel qu'il illustrera en une occasion dans sa célèbre toile "Mass Profit", une véritable scission avec son passé.

Pollock - "Mass Profit"

La nuit du 17 avril 1946, alors que sa femme le laisse sans surveillance à la faveur d'un séjour en Europe, il perd le contrôle de son véhicule et finit explosé contre un arbre de circonstance, le seau et la pelle sous la gorge, dans une mort iconoclaste dont se souviendront avec gratitude tous ceux qui n'ont jamais entendu parler de cet artiste des oubliettes (en laissant une note de droguiste exorbitante à ses ayant-droits).

Art hiéroglyphique

L'art de Pollock exhibe une écorce dure d'originalité vivace et insolente. numérologique, kabbalistique, stéganographique, micro-absurdiste, son œuvre est le tablier expressionniste du manouvrier de la ferme moderne. Sa technique de frichage, de terrassage et finalement de tassage industriels a comblé le fosse conceptuel entre la peinture de relief et la peinture de couche : à travers le pollockisme, le sculpteur ne construit plus en raffinant un monolithe mais en posant couche sur couche d'une matière façonnable ou non, à la faveur d'une conception convexe du figuralisme (cf. le bonhomme de neige pour un exemple pérenne).

Modèle parfaitement convexe de la sculpture pollockienne.

Pollock se distingue également de contemporains tels que sir Robert Motherwell, par sa palette technico-picturale. Sa capacité à se rouler sur un lit de peinture liquide parallèlement aux bords du cadre complétait l'innovation de se rouler dans les diagonales avec la même facilité, donnant un caractère proprement pollockien à sa peinture. Il inaugura également les séances séant tenant, où l'artiste pivote sur son séant maculé de gouache et d'acrylique afin de créer une localité de bandes de boue concentriques, ce qui conduit à catégoriser la peinture de Pollock non dans la production manuelle mais dans la production troncale.

Pollock affalé sur son œuvre, gavé de satisfaction.

Après tous ces remous et ressacs cataclysmiques de boue repoussant les limites physiques de l'art de surface, une peinture pollockienne culmine relativement sereinement dans la signature en tire-bouchon du maître.

Quel joli cochon. Notez sa queue en forme de signature-de-Pollock.

Crypto-analyse indifférentielle

Il a été soutenu que la peinture de Pollock constitue le zéro absolu de l'échelle picturale. De fait, les toiles de Pollock ont la propriété exceptionnelle que la différence entre deux d'entre elles donne une nouvelle toile de Pollock. Tout cela est décrit dans le rapport légiste qui suit.

La couche imaginaire de merde réelle

La racine des travaux négatifs de Pollock existe. Si en effet , il est hautement probable que pollock ait, pour engendrer , appliqué sur . D'où la question existentielle : mais d'où viennent et ?

Prenons la racine de  :

Posons maintenant (c'est encore une fois extrêmement probable, car quand on cherche la merde, eh bien on la trouve). On a alors , avec et positives. Il existe donc bien une racine d'une merde négative. C'est bien la preuve que contrairement au nombre imaginaire mathématique, qui n'est qu'un terme fictif du calcul, la merde de Pollock est bel et bien réelle.

Archétype jungien

Carl Jung] extrapola de cette réalité scatologique que Pollock travaillait ses toiles par différentiation par rapport à une toile clé privée par analogie à la cryptographie asymétrique.

Il en résulte que tout tabeau authentiquement pollockien est une clé publique dont la clé privée correspondante est tenue plus ou moins secrète, et capable de confondre n'importe quel jeune artiste avec auparavant le moindre semblant d'avenir et de respect pour lui-même.

Au cours de la Guerre froide, des expériences posthumes ont montré que tous les tableaux de Pollock sont bien des nombres premiers. Ainsi, la toile "Number 45788" qu'on lui attribua de son vivant, n'est après expertise PAS un Pollock puisque divisible par 2.

Contrairement aux apparences et aux conceptions répandues, cette toile n'est pas de Pollock, mais d'un illustre inconnu resté inconnu.


Pollock est-il un Schtroumpf ?

Cette section se réfère constamment aux critères de la théorie classique de schtroumpfitude.

Oui

  • Le Schtroumpf n'a aucune conception de l'art. (Critère d'identité)
  • Les Schtroumpfs ne connaissaient pas Pollock et Pollock ne les connaissait pas. (Critère de symétrie)
  • Aucun Schtroumpf n'a jamais eu d'enfant. Pollock non plus. (Critère d'identité)
  • Le Schtroumpf a le sang bleu. Pollock non, mais il lui a fallu, pour le démontrer, carrément se suicider contre un arbre. Cette évidente tendance à la mauvaise foi le dessert ici (Critère de mauvaise foi).

Non

  • Un Schtroumpf est moins con que Pollock.

Œuvres majeures

  • La carte du métro parisien
  • Les planches pour daltonien des opticiens (cf. image ci-contre)
Pollock - Number Quelque Chose (excuse au lectorat: l'auteur de l'article est daltonien).
  • Le cancer néo plastique à propagande par giclure
  • La polygamie chromatique: mariage du jaune et du blanc d'œuf, crème vanille-chocolat, etc.
  • Numéro 7, Numéro 9 et Numéro 11 de Chanel
  • Jean-Paul Sartre

Voir aussi

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