Julien Dray
Danseur et chanteur, quelle est ta vie Julien ? Mon beau Julien, mon doux seigneur, mon prince des mers...
Le lac des cygnes
Petite ballerine, petit rat de l'opéra, Julien, élance-toi sur la piste de danse et éblouit le public par tes fiers entrechats ! Pirouette, cacahouète, danse Julien, jusqu'à ce que la musique s'arrête !
Oh, nul autre que toi n’est si adorable, vêtu de ton magnifique tutu à plateaux resplendissant de couleurs chatoyantes, scintillant sur les lames du plancher de l’opéra Garnier, triomphal pareil au gracieux volatile.
Tu t’avances à petits pas, et autour de toi les cygnes ensorcelés papillonnent en tournoyant ! Tourbillonne joli Julien, délivre-les de la malédiction, en dansant, oui, tu le peux Julien !
Alternant les poses et les crampes, le corps du ballet devient un écrin humain pour toi, somptueuse danseuse étoile ! Ta mort, au firmament de tes souffrances, libère les autres êtres de l'envoutement maudit.
Julien, grand prodige de la danse, envole-toi comme un cygne et montre nous ta beauté ! Montre-nous ta parure de faisan, ô Julien oiseau de nuit, oiseau de paradis, rêve lucide, sommeil profond entrecoupé de ravissements inouïs.
Mon oiseau des îles
Mon beau Julien, mon doux Julien, chante, chante, fais vibrer l’air de ta voix mélodieuse, accapare les particules sonores pour les empreindre de ta puissance vocale. Chante, joli merle, petit canari joli, fais-nous rêver. Emmène-moi, loin, loin de ce monde et de ses tracas. Je veux vivre dans ton chant de perles Julien, ma belle donzelle, ma belle poutrelle !
Mon Julien, quand tu chantes, quand tu chantes, tu ne sais pas pourquoi, quand tu chantes, quand tu chantes, quand tu chantes ça va.
Oh oui, vocalise ma douce Julienne, entonne mon Julien, car ton chant est un réveil assorti de milles pâmoisons ! Oh, montre-nous ta belle et grande glotte, car elle seule contient mon désir ! Le timbre de ta voix résonne sur les murs de ma cabane de pêcheur, quelque chose vient de tomber, sur les lames de mon plancher : je crois que c’est mon cœur.
Dis-moi Julien les années ont passé
Pourquoi n'as-tu jamais pensé à te marier? Non non non, ne rougis pas, non ne rougis pas Tu as tu as toujours de beaux yeux Ne rougis pas, non ne rougis pas Tu aurais pu rendre un homme heureux! |
Ce coeur, je le brandis et te le tends comme un présent Julien, prends-le, même si je sais que tu vas t’enfuir comme un voleur. Je ne suis qu’une poussière dans ton univers magique, Julien, je ne suis qu’une poussière…
Tu es un loup solitaire, un bagarreur, un renard malicieux et un chocolat au miel. Rien ni personne ne te retient, sur la route toujours plus longue de tes succès à l’opéra, et lors de tes tours de chant. Tu relies les quatre coins du monde dans ton chariot de lumière, sans prendre le temps d’écrire à celles qui admirent ta danse et ta voix. Fuis avant que je ne t’enferme dans une cage dorée, mon Tino Rossi, mon Frank Michaël, mon Elvis Presley.
Je ne suis qu’une poussière
Une minuscule lumière La dernière roue du carrosse Inutile et pleine de bosses Embrasse-moi Julien Non, hélas, tu ne vois rien
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