Paradis
Paradis est un jeu de société dont le nom est la contraction de "Dira radis dira-t-il pas pas-radis". Comme dans pigeon vole, où les joueurs doivent retrouver ce qui vole et ce qui ne vole pas, il s'agit ici de distinguer ce qui est radis de ce qui n'est pas radis.
Les règles
Le jeu se joue à deux pour plus de simplicité. Le joueur le moins jeune commence à poser des questions au joueur le moins vieux, en énumérant des noms d'objets. L'autre doit dire si les objets sont radis ou pas.
On peut utiliser la plupart des mots existants, il est également possible d'en inventer à condition qu'ils ne dépassent pas 19 syllabes. Le mot tatufioprouglouba est ainsi accepté mais goguhouhouhahataretezazadéambulateuràroulettetokiohotel disqualifie immédiatement le joueur qui l'engage dans une joute.
Enfin, il est interdit de jouer à paradis à moins de 100 mètres d'un établissement scolaire, en arrêtant de respirer ou en sautant sur place.
Déroulement classique d'une partie
Compter les points
Le joueur qui répond gagne 1 point à chaque bonne réponse. Mais les point doivent ensuite être déduits du nombre de pompes que l'adversaire est capable de faire. Si les joueurs n'arrivent pas à se mettre d'accord, on téléphone à Alain Delon pour savoir s'il a un avis. Le vainqueur remporte une trottinette en or.
Origines
Les origines du jeu paradis se perdent dans l'histoire des jeux, avec les osselets, les quilles ou le viol de cadavres.
Il semble toutefois que le jeu paradis ait été créé par des intellectuels français des Lumières, Fifeau et Pougnalère, lesquels, fatigués de jouer au jeu de paume, se mirent à comparer ce qui était radis et ce qui ne l'était pas. Un jeu populaire venait de naître ! Robespierre décida de leur couper la tête pour les punir de divertir le peuple. « Ils se la jouent un peu moins maintenant ces gros connards », aurait dit le grand homme devant la dépouille des deux intellectuels.
Plus tard, le jeu sera populaire au point qu'il se crée une fédération mondiale, comme pour les échecs ou les témoins de Jéhovah. L'inscription ne coûte que 3 euros, plus la carte de membre en or qui coûte 670 euros.
La finale de Paradis d'Osaka en 1992
Le 14 mars 1992, les deux champions du monde de paradis sont réunis sous les caméras de milliers de journalistes dans la salle polyvalente René Coty d'Osaka, afin de se départager.
Deux hommes, un choc, le conflit de deux civilisations.
Bachir El Bachour, leader incontesté du paradis dans le monde arabe, affronte Yoshi Pipapo, le champion japonais toutes catégories. Les adversaires, s'ils s'estiment et sont même amis dans la vraie vie de tous les jours, sont cependant là pour en imposer, et gagner le gros lot : un tracteur en or !
Le suspense devient insoutenable à la 952 ème minute, lorsque El Bachour pose la question « Vanessa ? » Pipapo s'en sort brillament avec un « Paradis » de derrière les fagots. La partie reprend.
1563 ème minute, Pipapo lance la carte fatale « Un radis noir ? » El Bachour, épuisé, désorienté tente un « Pas radis » malheureusement fatal. Il se rend compte de son erreur et hurle son désespoir devant des millions de téléspectateurs avant de s'effondrer raide mort, victime d'une rupture d'anévrisme causée par la pression. Pipapo ne se pardonnera jamais cette finale et se suicidera quelques semaines plus tard en mangeant un Big Mac plus de trois heures après l'avoir acheté. Il descendra alors en Enfer alors que El Bachour ira au... prochain concours local de paradis près de chez lui.
La fédération internationale de paradis ne s'en relèvera pas. Mais ses membres fondateurs se refont en inventant des jeux dérivés, comme Paratonnerre, où les joueurs distinguent ce qui est ratonnerre de ce qui ne l'est pas, Papou, ou encore Papineau.
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