Le Triomphe de Babar

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Nuvola apps important.png Faites attention !
Pour mieux comprendre l'article qui va suivre, l'auteur de cet article vous conseille vivement d'avoir déjà vu, même si cela remonte à de nombreuses années, le film qui est ici traité. Rien ne vous empêche de le lire malgré cela, en vous faisant donc spoiler toute l'histoire, mais dans ce cas l'auteur de cet article se décharge de toute responsabilité quant à d'éventuels effets néfastes sur votre santé mentale. Quoi qu'il en soit, si vous souhaitez voir ou revoir le film traité par l'article, vous trouverez un lien youtube à la fin de ce dernier.


« Vive Rataxès, notre seul maître. Le roi du Monde. »
~ un soviétique Rhinocéros communiste à propos du camarade Rataxès.

Le Triomphe de la Volonté Babar est un film de propagande babariste produit et réalisé en 1989 par le Docteur Zéphyr, ministre de la Propagande d'Elephantie. Il a bénéficié pour certaines scènes de l'assistance de Leni Riefenstahl. Le film raconte de façon extrêmement romancée, si ce n'est même fictionnelle, les évènements de la seconde guerre animale et de la bataille de Célesteville.


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Synopsis

Après un défilé de la victoire digne des Reichsparteitages de Nuremberg, les enfants de Babar lui réclament une histoire : pourquoi le défilé s'appelle le défilé de la victoire ? Babar raconte alors son premier jour à la cour royale, quand il était encore un petit garçon. Alors que le monarque est en pleine réunion, la jeune Céleste surgit pour prévenir que les rhinocéros de Rataxès envahissent les villages des éléphants et approchent de celui de son grand-père. Babar la croit, mais pas Cornelius et Pompadour. Voyant la lenteur qu'il faut pour préparer l'armée, Babar part tout seul protéger les villages...

La Polémique

Malgré un succès retentissant à l'international, le film est toujours censuré en Elephantie. Et pour cause, il a entrainé de très vives critiques de la part de l'ensemble de l’État-major et des principaux conseillers du Roi : Cornelius et Pompadour. Le premier sujet de discorde concerne la façon dont est exposée l'Histoire, ne respectant rien de la réalité historique, faisant des raccourcis douteux et présentant une trop grande quantité de faits erronés. Le sujet est en plus traité de manière bien légère, afin de rester ouvert à un public enfantin.

Mais ce qui a surtout fait jaser, c'est que, bien que glorifiant le couple Royal et le ministre Zéphyr, qui tient un des rôles principaux, le film "salit" l'honneur de l'armée et de ses dirigeants. Ainsi, même si celle ci est mise à l'honneur pendant la scène d'ouverture (qui se déroule à l'époque contemporaine), elle est ensuite ridiculisé tout le long du film (ses soldats sont présentés comme stupides, ils se battent à coup de lance-pierre, etc.) De plus son rôle historique est minimisé à l'extrême (Elle n'a aucune influence dans le déroulement de la Bataille de Célesteville).

Cornelius et Pompadour sont quant à eux dépeints comme de véritables caricatures de l'ancien régime. Ils sont lâches, indécis, démocrates. Mais la plus grande "lésée" reste la Milice Babariste, qui est carrément passée sous silence.[1] Le général Cornelius a particulièrement mal accepté ce traitement et s'est depuis brouillé avec Zéphyr.

C'est pourquoi le Roi, qui a pourtant aimé le film[réf. nécessaire], a préféré faire jouer la censure dans son pays afin de ne pas choquer l'armée et le peuple.

Analyse poussée du Film

Nuvola apps important.png Faites attention !
Ce qui suit dévoile des moments (tous les moments, même) clés de l’intrigue. Nous vous conseillons de d'abord voir le film avant de lire ceci (même si le contraire peut tout à fait être intéressant (ah oui, vraiment ?))


Chapitre 1 : Le Défilé de la Victoire

Générique de début. Gros plan sur un officier sifflant dans un sifflet, puis sur divers instruments de parade militaire. Roulements de tambour, l'armée se met en marche et défile au pas, alors que les paroles de l'hymne de l'Elephantie viennent se greffer sur la musique militaire.[2]

Plan d'ensemble avec vue plongée sur l'armée en marche. Le Titre du film s'incruste à l'écran en forme courbée. S'en suit divers plans rapprochés sur le peuple qui acclame son armée. La caméra s'attarde alors sur le hissement du drapeau national. Retour sur une suite de plans se partageant vues sur l'armée et sur le peuple, à tour de rôle, dans le plus pure style de Leni Riefenstahl.

Vient en suite un passage relativement surprenant, avec une série de clowns éléphants, qui semblent être liés au défilé, et dont le but est d'amuser les spectateurs enfants. Probablement un montage de l'avant ou après défilé incrusté ici pour une raison inconnue.

La caméra s’arrête ensuite sur un pâtissier fier de présenter un immense gâteau à la gloire de Babar devant sa boutique. Des enfants l'admirent, mais se détournent bien vite pour revenir au défilé. Apparait alors un immense ballon dirigeable dont la conception le fait ressembler à un éléphant gigantesque. C'est en réalité une des armes de destruction massive de l'Eléphantie. Commence alors une démonstration de force. L'amiral Arthur actionne l'engin à puissance minimale. Un terrible bruit retenti, provoquant dans la rue les effets d'une tempête et détruisant le gâteau de notre pâtissier

Coup de sifflet, puis retour sur l'armée menée par un général qui dégaine son épée afin de manifester sa puissance. Suit l'arrivé du Roi Babar, qui trône avec sa famille sur un énorme char que ne renierait pas Cléopâtre, tiré par des hippopotames réduits en esclavage. Les pauvres animaux sont forcés à sourire pour faire croire au spectateur qu'ils sont heureux d'être là. Babar est acclamé de façon hitlérienne, et ses enfants jettent des pièces d'or à la foule, prouvant ainsi la richesse du royaume.

Plan ensuite sur une calèche transportant les pontes du royaume. La caméra s'attarde particulièrement sur le général Cornelius. Puis la scène s'achève, plan d'ensemble sur les troupes qui regagnent le Palais Royal


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La nana aux cheveux bleus dit :
Dis moi, c'est bien long tout ça. Beaucoup de bla bla pour pas grand chose. C'est même pas drôle en plus



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Non mais qu'est ce que tu fout là toi ? C'est un article sérieux ici ! J'ai pas envie de faire comme tout ces articles pourris qui nous sortent des nana aux cheveux bleus, blanc, rouge et tutti-quanti pour masquer leur propre nullité !


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La nana aux cheveux bleus dit :
Bon, bon. ça va, je me casse. Nazi vas !



AHintro.jpg Adolf Hitler dit :
On m'appelle ?


Hitlerportrait.jpg Adolf Hitler dit :
Non parce que, c'est vrai que pour moi Babar est comme un fils spirituel, un continuateur de mon œuvre, malgré le fait que je désapprouve son choix de gouvernement monarchique.


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Mein Führer. ça tout le monde l'aura comprit en lisant la biographie de Babar. Mais je crois qu'on vous appelle au téléphone, une certaine Eva.


AHintro.jpg Adolf Hitler dit :
Ah oui, c'est juste. Bon j'y vais. Heil moi !

Chapitre 2 : Introduction de l'Histoire

Bon, revenons en à nos moutons. Nous sommes de nuit. Babar observe depuis son palais royal un feu d'artifice, en compagnie de ses enfants. Une fois le spectacle terminé, Céleste apparait et ordonne aux enfants d'aller se coucher. Ils s'exécutent. Plan d’ensemble sur la ville. On peut observer l’immensité du parc du palais qui sépare le monarque de son peuple.

La jeune Isabelle revient alors vers son père pour lui demander de venir la border. (et non pas l'aborder...) Une fois dans la chambre, cette dernière demande s'il y aura un autre défilé militaire demain. Babar explique que le Défilé de la Victoire n'a lieu qu'une fois par an. Pourquoi s'appelle-t-il ainsi ? demandent les enfants. Babar s'assoit et s'apprête à leur raconter son histoire.


La nana aux cheveux verts.png La nana aux cheveux verts dit :
Et ben dis-donc, c'était court cette fois ci !


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Qu'est ce que je t'ai déjà dit à toi ?! Tu crois que ça va mieux passer parce que tu t'es mi une perruque aux couleurs babaristes ? Dégage !


La nana aux cheveux verts.png La nana aux cheveux verts dit :
Mais quel connard celui là. Enculé !


Chapitre 3 : Réunion d'Etat et Pamphlet antiparlementariste

Flashback. Babar raconte son premier jour de roi. On le retrouve, enfant, arrivant triomphalement dans la salle du Trône, au son des tambours et trompettes. Le roi est suivi de Cornelius et Pompadour, qui retiennent sa longue traine royale. Ils sont eux même suivis par la mystérieuse vieille dame. Tous se dirigent vers le trône. Le roi est salué par le greffier muet Troubadour. Gros plan sur les armories royales et son immense B, puis la caméra s’abaisse pour montrer l'installation du Babar sur le Trône. Le film insiste là encore sur le culte de la personnalité du roi.

Nous assistons là à la première grande erreur historique du film. A sa prise de pouvoir, Babar était peut être encore à la fin de l'adolescence, mais n'était certainement plus un enfant. De plus, la capitale est appelé Elephantville, alors qu'à l'époque, Babar l'avait déjà renommée Célesteville.

S'en suit une scène poussive et inutile, pendant laquelle L'Amiral Arthur est sensé faire sonner la trompette royale, mais le fait avec retard. Cette scène fait plutôt office de remplissage, même si l'on peut y déceler une critique légère du protocole cérémonial monarchique.

Vint alors un des moments les plus intéressants du film. La réunion commence et Cornelius demande au greffier quel est l'ordre du jour. Ce dernier remet un papier à Pompadour, qui nous explique ensuite que le grave problème consiste à trouver un nom pour le défilé militaire annuel. Les deux conseillers sont alors ridiculisés puisqu'ils se perdent en lamentations sur la difficulté de la tâche. Babar, toujours présenté comme un génie, arrive pourtant à proposer très facilement un nom de qualité. S'en suit une séance de congratulations exagérées de la part de toute l'assemblée.

Mais Pompadour ramène Babar aux réalités du système démocratique[3] et lui explique qu'on ne peut pas donner un nom ex-nihilo à un évènement d'une telle importance. Il propose alors de faire nommer une commission au Rachetague (parlement d'Elephantie) pour examiner la question.[4] Babar, incrédule, demande ce qu'est une commission. Les deux conseillers enthousiasmés se mettent à lui expliquer en musique en quoi cela consiste. Le visionnage est édifiant :


Le processus démocratique est ainsi présenté comme long, poussif, inutile. Il emploi une foule de fonctionnaires payés pour ne rien faire, triant des paperasseries inutiles et retardant au maximum toutes les prises de décision. Babar conclue la séquence par cette citation : Je crois que c'est à ce moment là que j'ai commencé à comprendre combien il serait difficile d'arriver à réaliser quoi que ce soit.


CABHL.jpg BHL le philosophe milliardaire dit :
On peut ainsi voir que les histoires de Babar sont de sombres manipulations terroristes et fascistes, qui défendent la dictature et suintent la haine. Je trouve cette attaque contre la démocratie inqualifiable, et j'exige immédiatement du président François XVI qu'il envoie nos avions en Elephantie pour soutenir les forces rebelles pour la liberté. J'exige aussi que les oeuvres de Babar soient immédiatement interdites en France, ce pour sauvegarder la liberté d'expression (enfin surtout la mienne).


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
...


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La nana aux cheveux bleus dit :
Ben alors, tu l’envoies pas chier lui ?



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Bah non, c'est quand même le grand Béhachelle, je ne veux pas me retrouver avec le Betar et la Licra sur le dos moi...


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La nana aux cheveux bleus dit :
Couille molle...



Chapitre 4 : l’Agression Rhinocérosse

Mais alors que le duo de conseillers se met à danser sur un solo musical, la jeune Céleste fait irruption dans la pièce. Elle vient annoncer l'attaque des Rhinocéros de Rataxès contre l'Elephantie, et l'arrivée imminente des troupes ennemies dans le village de sa famille. Les deux conseillers s'inquiètent et proposent alors la nomination d'une commission. Cela ne convient pas à Babar, qui exige la mobilisation immédiate des troupes du Royaume. Cornelius et Pompadour tempèrent ses ardeurs en expliquant d’abord qu'on ne lève pas une armée sur un claquement de doigts, avant de mettre en doute le bien fondé des informations colportées par Céleste. Devant ce refus, Céleste, émue, s'enfuit de la salle du trône. Babar se lance à sa poursuite.

Nous assistons là à la deuxième grande erreur historique du film. L'évènement conté fait clairement référence au début des hostilités de la seconde guerre animale. Pourtant, celle-ci n'a commencé que huit années après la prise de pouvoir de Babar. De plus, l'armée des éléphants y était parfaitement préparée puisque cette guerre était le premier objectif de Babar au moment de son arrivée au pouvoir. Il est donc absurde de nous montrer un Pompadour et un Cornélius tombant des nues à l'annonce de l'invasion rhinocérosse, annonce d'ailleurs faite par une simple gamine alors qu'elle aurait dû l'être par un officier des renseignements.

Babar retrouve céleste en train de pleurer près d'une fontaine dans le hall du palais. S'en suit une scène d'émotion entre les deux éléphanteaux. Le roi lui promet qu'il lèvera l'armée et la conduira lui-même. Céleste le remercie en lui faisant un bisou sur la joue, avant de s'en retourner vers son village.

Le temps passe et la nuit tombe. Le Babar adulte explique en tant que narrateur qu'il a immédiatement ordonné la mobilisation des armées, mais que la chose prenait beaucoup trop de temps... On retrouve le jeune roi sur la terrasse de la maison de la vieille dame, en compagnie de cette dernière. Il lui expose ses problèmes. Elle le rassure, l'encourage, et lui explique qu'en définitive, c'est lui le Roi, et c'est à lui seul de trancher. Encore une légitimation de son pouvoir autocratique. Babar s'en retourne alors au Palais.


KKevin3.jpg Kevin :
P'tain, y craint Babar ! Il aurait pu en profiter pour la peloter un peu c'te salope de Céleste. (Au fait, pour un truc soit disant céleste, elle les fait bien ses 300 kg ! lolmdr !)


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Putain, mais... VOS GUEULES ! Merde ! On essaie d'être sérieux ici ! On ne va quand même pas rameuter tous les débiles de la sencyclopédie, non ?



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
...


Chapitre 5 : La fuite de Babar

Babar se retrouve dans sa chambre en compagnie de son ami l'amiral Arthur. Ce dernier ne comprend pas très bien ce qu'il se passe, et conseille à Babar d'attendre le lendemain. Le Roi ne veux rien entendre et explique qu'il veux tout de même allez voir, seul, de ses propres yeux ce qu'il se passe au village de Céleste.[5] Arthur manifeste sa désapprobation, et remet Babar en face de l'irresponsabilité de ses actes en lui demandant comment il compte expliquer son absence impromptue au gouvernement. Babar ne semble guère s'en inquiéter et fait mine de ne pas l'entendre.

Alors qu'il quitte ses habits pour revêtir un uniforme de la milice Babariste, le roi confie ses royaux vêtements à son ami. Après lui avoir posé sa couronne sur la tête, il se rend compte qu'Arthur lui ressemble. Il a alors l'idée de lui confier la lourde tâche de se faire passer pour lui pendant son absence. Arthur refuse, préférant accompagner le roi dans son périple. Mais ce dernier lui ordonne de faire ce qu'il dit. Il quitte alors le palais à la manière d'un prisonnier, s'aidant d'une corde faite avec du linge.[6]

Arthur angoisse, ne se sentant pas à la hauteur de la tâche confiée. Arrive alors le Général Cornelius. Ce dernier ne remarque pas la supercherie, et revient sur les différents évènements de la journée en expliquant sur un ton paternaliste qu'une armée ne peut être mobilisée sur un claquement de doigts. Arthur, vert de peur, ne dit mot et laisse parler le vieux général, qui finit par s'en aller.

Nous assistons là à la troisième grande erreur historique du film. Babar ne s'est jamais enfui seul du palais en pleine nuit, au nez et à la barbe de ses ministres, encore moins en plein commencement de la seconde guerre animale. L'amiral Arthur ne s'est jamais non plus fait passé pour le roi...

On retrouve Babar à la sortie de la ville, devant la porte d'entrée de la palissade qui l'entoure. Les gardes, en le voyant (sans le reconnaitre) pointent leurs lances vers lui et lui disent Halte là ! Qui va là ?. Babar leur explique que pour poser cette question il faudrait qu'il vienne de l'extérieur, et leur propose de le laisser sortir pour qu'ils puissent lui reposer la question. Les gardes stupides acquiescent. Ils ouvrent la porte, laissent sortir Babar, referment la porte, puis reposent la question. Babar est déjà loin.


Jean d'Alembert.jpeg Jean le Rond d'Alembert dit :
« Ce roi est doté d'une outrecuidance si culottée qu'elle ne peut que vous laisser admiratif. Ce sont des nobles comme lui dont nous avons besoin à l'Action française ! »


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Euh... Si vous aviez suivit vous auriez pu voir que son culot n'est qu'une invention parmi tant d'autres servant à justifier le scénario abracadabrantesque de ce film de propagande.


Jean d'Alembert.jpeg Jean le Rond d'Alembert dit :
« Laissez nous à notre rêve monsieur ! C'est indigne ce que vous faîtes ! vous nous volez notre enfance ! »


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Si vous le dites...

Chapitre 6 : l'attaque du village de Céleste

Babar se retrouve alors dans une jungle d'abord présentée comme sombre et effrayante, afin de souligner le courage du roi. Mais celle ci se meut bien vite en une forêt calme et paisible. Le roi marche quelques kilomètres, se guidant à l'aide d'une carte, avant de s’apercevoir que, d'après la carte, il est arrivé aux portes du village de Céleste. Il abaisse alors cette dernière, et se rend soudainement compte que le village est en feu. Des cris émergent alors de la nuit jusqu'ici paisible et silencieuse. Le roi se met alors à courir courageusement vers le village en flammes.

Première séquence montrant des rhinocéros. Ils sont dépeints comme de grosses brutes effectuant leurs basses œuvres en poussant des rires sardoniques. La scène reste cependant, comme pour le reste du film, relativement "soft" (tout public oblige), la violence est volontairement retenue et il n'y a pas de combat sanglant ni très violent. De plus, les éléphanteaux semblent ne pas intéresser les rhinocéros qui ne s'en prennent qu'à leurs parents.

Les Rhinocéros beuglants cherchent apparemment à capturer tous les éléphants adultes du village. Voyant une mère de famille se faire agresser, Babar se précipite au milieu du combat, mais est freiné par une meute de soldats ennemis qui le bousculent. S'en suit une scène décrivant les actions des rhinocéros. Leur but de capturer les éléphants est précisé et confirmé. Babar se relève et tente de se battre contre un ennemi, sans succès (il est rejeté à terre). Puis une scène montre un soldat ennemi s'amusant à faire peur à des enfants en pleurs.

Babar entend alors les cris de Céleste, qui lui redonnent de la force. Son amie est retenu par deux rhinocéros, pendant que quatre autres se démènent pour capturer sa mère. Babar se lance à leur attaque, et parvient courageusement à mettre cinq ennemis à terre. On souligne encore exagérément la force et le courage du roi, d'autant plus qu'il est présenté comme un éléphanteau. Mais il finit par tomber sur plus fort que lui et est assommé par une brute masquée. La mère de Céleste est capturée, la fille est jetée au fond d'un puits. La scène s'achève sur le départ des rhinocéros du village en compagnie de leur butin, les éléphants adultes. Ces derniers ont pour la plupart été déshabillés, pour les priver de leur humanité (?) et sont traités comme des esclaves, fouettés pour qu'ils avancent. Le Rhinocéros masqué répète en criant le nom de son chef, Rataxes.

La scène est cocasse quant on sait que les éléphants eux même ont réduit en esclavage certains animaux.


LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
Houh ! Houh ! Ah ces éléphants, ça trompe ! ça trompe ! Houh !



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Ça en devient désespérant...


Chapitre 7 : En route pour le pays Rhinocéros

Babar se réveille au milieu du village en ruine. Céleste l'appelle à l'aide depuis le puits où elle a été laissée hier soir. Le souverain lui lance une liane à laquelle s’agripper puis tire pour l'aider à sortir. Puis scène comique inutile avec le grand père a moitié sourd qui s'était caché pendant le raid, à qui on confie la tâche de ramener les enfants en sécurité à Elephantville.

Babar et Céleste se mettent ensuite à la poursuite de l'armée rhinocérosse dans le but absurde et flou de libérer la mère de Céleste. Scène occupée par une chanson d'amour pendant laquelle on peut admirer l'évolution des deux personnages dans une série de magnifiques paysages sur l'Elephantie.[7] Arrivée dans une autre Jungle, scène comique avec des mains de singes s'amusant à déplacer la coiffe de Babar sur la tête de Céleste, et inversement. Puis introduction du personnage de Zéphyr et de sa bande de singes, qui après de rapides présentations se met à chanter une chanson à sa propre gloire, et évoquant à Babar, être civilisé, les principes de la loi de la jungle. Zéphyr est décrit comme un caïd, le chef des singes.

Nous assistons là à la quatrième grande erreur historique du film. A sa rencontre avec Babar, Zéphyr était déjà un citadin et avait quitté sa jungle de l'Empire Simiesque depuis déjà de nombreuses années. De plus, cette rencontre eut lieu deux années avant le couronnement de Babar, les deux animaux auraient donc déjà dû se connaitre. Enfin, Zéphyr n'a jamais exercé de fonction dirigeante chez les singes, même si son importance au sein du cabinet gouvernemental actuel lui en confère le pouvoir.

Mais Zéphyr commet une imprudence et chute dans la rivière. Il y est accueilli par un crocodile. S'en suit une sorte de combat/poursuite, dans lequel le toujours noble Babar se lance courageusement pour sauver ce singe encore presqu'inconnu. Victoire de Babar qui neutralise le crocodile en lui glissant un bâton (et non pas une quenelle) dans la mâchoire. Zéphyr le remercie et lui demande ce qu'il veux. Le roi exprime sa volonté de se rendre chez Rataxes. À ces mots, tous les singes sont pris de frayeur et partent se cacher dans les fourrés.[8] Mais Zéphyr reparait et indique finalement le chemin au roi, non sans lui dire que c'est folie de vouloir se rendre là bas.

Avant de partir, Babar aperçoit le crocodile de tout à l'heure, la mâchoire toujours aux prises avec le bâton, se lamentant sur son sort. Babar, toujours présenté comme un si grand héros, décide malgré le danger d'aller libérer le saurien. Ce dernier, étonné, remercie Babar et lui indique qu'il lui est désormais redevable. Babar est définitivement un grand roi.


Gorille.png Ridge l'intellectuel s'exprime :
Non, mais, très sérieusement. Où voulez vous donc en venir avec cet article ? Vous cherchez à prouver quelque chose ? Pourquoi cela a-t-il tant d'importance pour vous que de nous décrypter scène par scène ce dessin animé de propagande ? Non seulement c'est profondément stupide, mais en plus, ça n'a vraiment pas grand chose de drôle...


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Vous dites ça parce que z'avez pas vu le film...


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Quel enculeur de porcs tu es, Ridge l'intellectuel


Gorille.png Ridge l'intellectuel s'exprime :
Heum, Pourquoi vous me traitez d'enculeur de porcs ?


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Et ben, euh, ça doit être parce que t'encules des porcs !


Gorille.png Ridge l'intellectuel s'exprime :
Aaaah ouais !


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Délire ! Non mais tête de nœud et poil de cul !


Chapitre 8 : La forteresse de Rataxes

VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Bon. On va commencer à réduire un peu les descriptions en ne s'attardant plus sur chaque scène, parce que je vous avoue que ça commence sérieusement à me saouler cette histoire...


Bref. Babar et Céleste se mettent donc en route pour la capitale des rhinocéros. La jungle du pays est effrayante et ponctuée sur la route par de terribles statues de rhinocéros. Les deux éléphants doivent traverser un pont de cordes, cliché des films d'aventures, pour continuer leur périple. Une marche se fend à leur passage.

Il arrivent à la forteresse. Là, des milliers d'éléphants réduits en esclavage et au rang de simples animaux (on leur à enlevé leurs vêtements) sont contraints par la force de transporter des blocs de granit servant à la construction de pyramides.

Au passage, le régime communiste des rhinocéros est dénoncé en les montrant tous vêtus de la même manière, et semblant tous occuper un rang similaire, si l'on excepte le puissant chef Rataxes ainsi que le Rhinocéros masqué évoqué quelques chapitres plus haut.

Babar et Céleste pénètrent dans la ville et arrivent à se faufiler dans l'entre de la principale pyramide. Arrivée terrifiante de Rataxes, assis sur une sorte de trône mobile porté par six soldat. Les soldats chantent Vive Rataxes, notre seul maître, le roi du monde. Des éléphants esclaves travaillent à coté dans une sorte de forge et rythment la chanson en battant le marteau contre l'enclume. Le trône de Rataxes est posé à terre. Il se lève en poussant un rire sardonique, puis descend de son trône pour s'installer devant une table sur laquelle se trouve une carte d'état major. Babar et Céleste sont eux cachés en hauteur. Rataxes commence à exposer ses plans d'attaque contre Éléphantville. Il termine en enfonçant sa dague sur la représentation d'Eléphantville, et tous les rhinocéros se remettent à chanter. Les deux éléphanteaux se déplacent alors pour mieux se cacher, mais Céleste fait tomber une pierre qui assomme un des gardes. Silence. Rataxes plisse les yeux, et ordonne attrapez les avant de nonchalamment s'en retourner.

Course poursuite épique entre les éléphanteaux et les soldats de la garde à l'intérieur de la forteresse. On souligne encore l'exceptionnel courage du roi Babar. Mais le couple finit par être capturé non sans avoir occasionné une belle série de dégâts.

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La nana aux cheveux bleus dit :
Alors, on s'essouffle ?



Vieuxbarbu MKP.png Le vieux binoclard à la barbe miteuse nous dit :
Allez ! encore un peu de courage et se sera bon !



Chapitre 9 : L'évasion

Les deux éléphanteaux se retrouvent enfermés dans une prison de la pyramide. Rataxes leur rend visite en poussant - encore une fois - un rire sardonique. Babar proteste et exige la fin immédiate des hostilités et la libération de tous les esclaves. Rataxes se met en colère, et demande qui donc est ce petit éléphant pour exiger ce genre de chose. Babar, très digne, lui dévoile son identité. Rataxes ne le croit pas, se moque de lui, affirme sa volonté de réduire en bouillie l'Elephantie, puis s'en va.

Nous assistons là, depuis déjà quelques chapitres, à la cinquième grande erreur historique du film. Les raisons du déclenchement de la guerre sont simplifiées à l’extrême, et les Rhinocéros sont malhonnêtement décrits comme de vils agresseurs impérialistes qui agressent les éléphants, innocentes victimes. En réalité, les choses furent beaucoup plus complexes. Si ce sont bien les rhinocéros qui ont attaqué, cela ne fut pas tant pour réduire en bouillie l'Elephantie que pour juguler la puissance du Babarisme qui depuis des décennies menaçait les intérêts rhinocéros. Le casus belli fut d'ailleurs l'agression de la République des Ânes par les troupes Babaristes. La responsabilité de l'attaque ne repose donc pas sur les seules épaules de Rataxes et de ses hommes (enfin, de ses rhinos).

Séquence émotion : les deux éléphants ont - comme de par hasard - été enfermés dans la cellule jouxtant celle de la mère de Céleste. La fille retrouve sa mère. Babar se sent découragé, enfermé, loin de là où il devrait être. Les choses sont au plus mal.

Mais survient un Deus ex Machina : Zéphyr, le singe, fait son arrivée. Après quelques péripéties, il libère Babar, et ce dernier neutralise le garde (qui n'était autre que le rhinocéros masqué).

L'armée rhinocérosse quitte la forteresse, ne laissant que quelques gardes. Babar et les éléphants qu'il a libéré les neutralisent, et tous les éléphants réduits en esclavage sont ensuite libérés. Le roi donne ses directives, ordonnant à tous de rentrer à leur village pour se rassembler et se préparer au combat pour Éléphantville. Puis le roi quitte l'assemblée en compagnie de Céleste et Zéphyr, sous les acclamations.

Nous assistons là à la sixième grande erreur historique du film. Jamais la capitale de Rataxes n'a été prise, et encore moins de cette manière.


Mr-t-laser.jpg Mr.T dit :
C'est vrai que tout cela est choquant. Des milliers d'enfants ont été élevés dans la haine du rhinocéros à cause de cette propagande babariste. J'appelle cela tout simplement du racisme. C'est honteux


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Tiens, je me demandais justement quand est ce que tu allais ramener ta fraise toi...


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La nana aux cheveux bleus dit :
Bah, arrêtes de râler, tu devrais être fier d'être lu et commenté par toutes les grandes personnalités de la sencyclopédie



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Mouais...


Chapitre 10 : En route pour Elephantville

Le trio refait le chemin en sens inverse, mais au moment de repasser sur le pont de tout à l'heure, la marche fendue au dernier passage se brise, et nos trois héros tombent dans la rivière. Ils manquent de peu de se noyer mais sont sauvés par le crocodile qui en devait une à Babar. alors qu'il nage avec le trio sur son dos, il leur demande de lui expliquer ce qu'il se passe. Babar fait un bref résumé, et le crocodile, qui se trouve être un des leaders de son peuple, propose l'assistance de ce dernier dans la bataille qui va suivre.

Le Trio arrive de nuit devant Elephantville. Cette dernière est complètement encerclée par les troupes rhinocérosses, qui se préparent au siège. Ils décident de se déguiser en rhinocéros, les deux éléphants en dessous, le singe en dessus avec une banane dans la bouche pour imiter une corne de rhinocéros, l'ensemble du corps recouvert d'une cape rouge. Ils tentent de rallier ainsi la ville mais sont intercepté par un soldat qu'ils bousculent. Ce dernier demande à celui qu'il prend pour un rhinocéros de lui dire où il va. Babar prétend être en mission spéciale. Le soldat le prend alors pour un espion et l'amène devant Rataxes, à nouveau devant une carte d'état-major. Personne ne semble remarquer la supercherie.

Rataxes demande à l'espion de lui faire un rapport sur les activités ennemis. Mais le trio s'embourbe dans ses désinformations et fini par être découvert. Zéphyr prend alors sa fausse corne en banane entre ses mains en s'en sert pour mettre en joue les soldats rhinocérosses. Effrayés, ils crient : Attention il a une banane, ce à quoi le singe répond : Et croyez moi, j'hésiterai pas à m'en servir. Ce qu'il fait en la tirant sur le visage de Rataxès. Babar en profite pour s'emparer de sa dague. S'en suit un combat épique - dague tenue par la trompe contre corne - entre les deux souverains. Babar sectionne les poutres qui retiennent la tente, et est facilité dans sa tache par une charge raté de Rataxes qui s'enfonce dans le mât principal et le casse, faisant s'écrouler la tente sur elle même. Fuite du trio à travers le camps, combats épiques à nouveau, puis Babar ordonne à ses amis de se placer dans une des catapultes. Il les rejoint, actionne l'engin, et le trio est catapulté vers Elephantville.

Nous assistons là à la septième grande erreur historique du film. l'Armée de Rataxès est bien arrivée aux portes de la capitale des éléphants, mais n'a jamais pu y établir un siège.



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Combien de fois faudra-t-il que je le répète. C'est un film de PROPAGANDE, au scénario abracadabrantesque et biaisé pour glorifier Babar !




Chapitre 11 : La Bataille d'Elephantville

Le trio atterrit dans une fontaine, évitant par là de se blesser, et tombe trompe à trompe avec Cornelius, Pompadour, Arthur (toujours déguisé en Roi) et la vieille dame qui faisaient une promenade nocturne. Les conseillers sont étonnés de voir qu'ils se sont laissés abuser par le déguisement d'Arthur. Un garde arrive en courant, expliquant que la ville est assiégée (cela fait pourtant manifestement des heures que c'est le cas...) Commence un court bombardement de jet de pierres enflammées.

Rataxes le fait s'interrompre, puis hurle aux éléphants qu'il leur laisse le choix entre la reddition et l'extermination, leur laissant une heure pour se décider[9]. Babar se demande ce qu'il va faire, quand lui vient une idée géniale en observant l'ombre d'une statue. Ridiculisation des deux conseillers : A l'annonce de l'ultimatum, Pompadour dit qu'il faudrait réclamer des excuses immédiates à Rataxes. Babar, enthousiasmé par son idée, dit On passe à l'action. Pompadour et Cornélius répondent : On fait quoi ?. Là encore, les deux éléphants représentent le pouvoir démocratique de l'ancien temps, révolu, obsolète, dépassé par les évènements, opposé à l'autocratie de Babar qui permet elle l'action et la résolution des problèmes.

Babar fait rassembler tous les habitants de la ville et planifie la construction de toute urgence d'un engin mystérieux. Le temps s'écoule. L'heure passe mais l'engin n'est pas prêt. Rataxes menace d'attaquer, mais Babar a encore besoin de temps. Il sort pour parlementer avec ses deux conseillers. Rataxes réitère son ultimatum. Babar demande conseil à ses deux ministres, et Pompadour propose de nommer une commission. Rataxes, étonné, se demande bien ce que c'est, et les deux conseillers prennent sur eux la charge de lui expliquer, en recommençant leur numéro du début du film et leur chanson sur la commission. Pendant ce temps, les éléphants terminent l'engin.

La chanson terminée, Rataxes s'énerve, et réclame une réponse immédiate à son ultimatum. Nouvelle ridiculisation des deux conseillers, qui prennent peur et partent se cacher derrière leur souverain. Babar répond négativement à la requête du dirigeant rhinocéros, et va jusqu'à le menacer d'une mauvaise surprise. Soudain, un bruit effrayant déchire le calme de la nuit.

Les Éléphants partent se mettre à l'abri dans la capitale, et les rhinocéros commencent leur assaut. Déluge de pierre sur la palissade, tentative de destruction de la porte avec un bélier, etc, etc. Petite erreur visuelle, on voit des rhinocéros escalader la palissade avec des échelles et même la franchir, pourtant rien n'indique à aucun moment, par la suite, que le moindre rhinocéros à pu pénétrer dans la cité.

Soudain, le bruit effrayant de tout à l'heure se reproduit, accompagné de feux d'artifice et d'un très lourd bruit de pas. Cela effraie les soldats rhinocéros, qui cessent l'assaut. Puis, la silhouette d'une éléphant gigantesque apparait au dessus de la palissade. Les rhinocéros sont si effrayés qu'ils fuient tous le combat. Ils se retrouvent cernés par les ex-esclaves éléphants libérés et les crocodiles.

Rataxes n'a cependant pas cru à la ruse et se met courageusement en tête d'attaquer tout seul. Mais à la vue de l’Éléphant énorme, il prend peur à son tour et s'enfuit.

Nous assistons là à la huitième et dernière grande erreur historique du film. Ainsi, la Bataille de Célesteville (et non pas d'Éléphantville puisque la cité avait déjà été renommée) ne s'est pas du tout passée ainsi. Dans un premier temps, l'armée rhinocérosse, qui n'avait pratiquement pas rencontré d'opposition durant son invasion de l'Elephantie, est parvenue jusqu'aux remparts de la capitale. Elle a alors commencé à établir un siège, mais c'est à ce moment là qu'elle se fit encercler par le gros des troupes régulières de l'armée babariste et par des mercenaires crocodiles. Le combat commença et dura toute la journée. Les éléphants étaient appuyés depuis la ville par des éléphants gigantesques de même type que celui décrit dans le film, mais qui disposaient en réalité de pouvoirs bien plus offensifs, déchainant la tempête et pouvant répandre le feu. L'armée rhinocéros résista vaillamment mais fut vaincu, et Rataxes capturé.

Mackey MKP.pngMr Mackey déclare en tant que CPE talentueux :
La guerre, c'est maaal, m'voyez...


VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Monsieur Mackey, cela vous dirait-il d'aller vous faire mettre ?


Mackey MKP.pngMr Mackey déclare en tant que CPE talentueux :
Tu te tais ! Si tu continue je vais te violer dans ta bouche, m'voyez, JE VAIS TE VIOLER DANS TA PUTAIN DE BOUCHE, M'VOYEEEZ !


Chapitre 12 : Epilogue

Le jour se lève. Tous les proches de Babar sortent de la cité et le congratulent. Séquence culte de la personnalité. Mais Pompadour arrive désespéré en disant que la commission n'est pas parvenue à trouver un nom pour le défilé annuel. Cornélius le rassure en lui disant que, finalement, Babar peut très bien s'en charger à la place de la commission. Légitimation du pouvoir autocratique de Babar, bien plus efficace que n'importe quel parlement.

Retour dans le présent où Babar explique à ses enfants que c'est ainsi que le défilé annuel de l'armée s'est appelé le défilé de la victoire.

Fin. (Enfin)

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La nana aux cheveux bleus dit :
Tout ça pour ça ??? Mais on le sait déjà que Babar c'est un dictateur !



VonRibbentrop.jpg L'auteur de cet article dit :
Ta gueule.

Conclusion

Euh ?

Lien youtube pour voir le film

J'allais oublier : https://www.youtube.com/watch?v=HAkoG1I-9zk

C'est en 7 parties, il manque malheureusement (trois fois hélas car c'est une des parties les plus intéressantes) la première qui a été censurée par youtube, alors je ne vous offre que le second lien. je vous laisse vous démerder pour trouver les autres (c'est pas compliqué)

Pour les anglophones voici la première partie en version anglaise, mais le doublage de Babar est ridicule outre manche : https://www.youtube.com/watch?v=7xIGgCH9kPM

Notes

  1. Bien que Babar porte l'uniforme de la Milice Babariste pendant une bonne partie du film.
  2. Les paroles de la chanson sont un hymne à la gloire de Babar, auquel on voue un véritable culte de la personnalité, sauveur dont chacun doit connaitre et pouvoir raconter l'histoire, qui ne doit pas être oubliée : Venez, venez tous admirer le défilé de la victoire Petits et grands vont célébrer le plus beau jour de notre histoire. Les éléphants du monde entier vont raconter ce soir. A ceux qui l'aurait oubliée l'histoire du roi Babar. Venez, venez tous admirer le défilé de la victoire. Petits et grands vont célébrer le plus beau jour de notre histoire. Les tambours, les trompettes, vont rouler et sonner. Pour vous convier à notre fête, et nous rappeler. L'année où nous avons gagné !
  3. la démocratie existait encore à l'arrivée de Babar au pouvoir, ce n'est donc pas, pour une fois, une erreur historique.
  4. Pourquoi ne pas l'avoir fait tout de suite ? là encore la bêtise du conseiller est mise en avant.
  5. On souligne ici, de manière ridiculement exagéré, le courage du roi babar qui décide de partir en pleine nuit à l'aventure, le tout sans la moindre escorte dans un monde passablement hostile.
  6. Sortie d'on ne sait où.
  7. peut être dans un but de promotion touristique, bien que cela puisse paraitre étrange puisque les frontières de l'Elephantie sont très fermées.
  8. A l'époque, l'Empire Simiesque, le pays des singes, était une province annexée de l'Union des Rhinocéros Socialistes et Soviétiques. Son peuple a beaucoup souffert de la politique Rataxessienne.
  9. N'importe quel stratège militaire de bas étage trouverais pourtant la chose stupide, puisque cela leur laisse le temps de préparer une défense...
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