Les Époux Arnolfini

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Très belle miniature du tableau intitulé Ceci n'est pas les époux Arnolfini

Les époux Arnolfini est une peinture dont on parle très souvent parce qu’il y a plein de choses à dire dessus. C’est pour commencer une peinture qui porte parfaitement son nom, puisqu’elle représente les époux Arnolfini. Et ce n'est pas un détail bénin, prenez par exemple le célèbre tableau Ceci n'est pas une pipe, et bien là-dessus René Magritte s’est bien raté, parce que c’est était bien une de pipe, la sienne remplie de drogue hallucinogène certainement, mais une pipe assurément.

Autre sujet de discussion ce ne serait que la taille de l’œuvre par exemple, si si, sachez que ce tableau mesure exactement 82 par 60 cm, ce qui veut dire qu’en en découpant un morceau de 22cm en haut ou en bas on obtiendrait un carré parfait, un format assez peu courant en ce qui concerne les portraits non hagiographiques du registre flamand de cette époque[1] Notez au passage qu’en coupant le bas on virerait ce débile de chien, et qu’en coupant le haut on ne verrait plus les deux sales gueules des époux flamands. Mais là réside certainement tout le mystère et le talent prêté à l’œuvre de Jan Van Eyck, son auteur, et dont la lecture de ce commentaire ne saurait que vous régaler !

Aspects formels et stylistiques

Spécificités matérielles

Un premier truc à savoir est que cette peinture possède pour support une planche de bois, et plus particulièrement du bois de chêne. Alors oui Jan aurait pu se contenter d’un simple métal de chêne, voire même de plastique de chêne, mais l’audacieux a décidé de sortir des sentiers battus en osant la prouesse de peindre sur du bois, et qui plus est à l’aide d’huile de friture de sa dernière fournée de pommes de terre frites. C’est d’ailleurs cette recette secrète qui donne à la fois du contraste, de la profondeur, et une succulente odeur de graillon à l’œuvre en question, dont on peut apprécier le précieux fumet dans tout le premier étage de la National Gallery à Londres.

Le musée de la frite a demandé à maintes reprise le prêt de l’œuvre embaumée encore mieux qu'une momie de Toutankhamon, mais sans succès.

Et cette peinture à l’huile, outre être « bien plus difficile mais bien plus beau que la peinture à l’eau », ne serait rien sans l’ingénieuse méthode dont usa le peintre afin de la colorer. Les palettes des auteurs contemporains gardent encore les vestiges de cette audace, arborant entre autres du « jaune caca d’oie », « vert crotte de nez », « rouge menstruée » ou le fameux « blanc séminal », qui donnèrent naissance aux plus grands chefs d’œuvre de l’histoire de l’art (et à l’enfant Jésus pour le dernier au hasard d’un coup de pinceau mal placé, à moins que ce soit pas un pinceau...).

Un dernier point intriguant de cette œuvre est l’ustensile dont usa le peintre afin de la parachever. Bien sûr, comme tout peintre de ce renom, il usa de brosses, spatules, couteaux, éponges, rouleaux, tissus, coton tiges, chaussettes, tampons, et même de son petit doigt paraît-il. Mais il lui fallait un ultime appendice afin d’apporter une touche finale à sa prose peinturlurée, un outil vivant, un membre sensible, un accessoire qui réagirait au contact chaud et visqueux de l’huile encore fondante sur le bois bandé d'hêtre à la rugosité digne de mettre en émoi la plus frigide des verges rongée par le gel et les sévices de la vieillesse : un pinceau Dora l’exploratrice en véritable poils de chatte angora avec manche en bois d’acacia serti d’éclats de noisette façon céréales Spécial K.

LRuquier.JPG Laurent Ruquier dit :
Il aurait tout aussi bien pu utiliser sa bite non ? Hu hu hu hu hu !


Analyse stylistique

Là on passe vraiment aux choses sérieuses, d’ailleurs je ne sais par quel bout démarrer l’analyse. On va faire ça méthodiquement en démarrant en haut à gauche puis on défilera dans le sens de la lecture.

En haut à gauche !
  • en haut à gauche : bon, là un amateur vous dirait qu’il s’agit d’un simple carré gris, imprimé à la toile à l’aide d’un apéricube trempé dans du « gris magrébin », mais je vous arrête de suite mon bonhomme ! Il ne s’agit pas de n’importe quel gris, ni de n’importe quel apéricube d’ailleurs ! Et afin de s’en persuader rapprochons nous plus encore de ce coin de tableau afin d’en apprécier les plus intimes détails :
Vachecube.png

Alors, rien ne vous choque ? Certes c’est bien la vache qui rit qui est imprimée, certes on ne sait toujours pas pourquoi elle rit, ni pourquoi elle a des cornes ou pourquoi elle est rouge ou comment elle peut faire tenir deux boîtes de fromages sur ses oreilles sans mourir de ridicule, mais ce qui devrait vous choquer c’est tout autre chose !

Allez, je vous mets une illustration d’un échantillon d’apéricubes pour vous mettre sur la voie :

Apericube.jpg

Regardez bon sang, les DEUX têtes de vache sont dans le même sens, alors que si l’artiste avait imprimé la face de l’apéricube en tant que tampon la tête devrait être géométriquement opposés, comme dans un miroir ! Il s’agit en fait d’une astuce remarquable afin d’éviter toute reproduction illicite de l’œuvre, et en assurer à jamais l’authenticité… enfin jusqu’à la parution de cet article sur la dÉ ! Désolé Jan, mais fallait pas le chercher non plus !

Fille-blue girl dirk struve .svg
La nana aux cheveux bleus dit :
Heu, désolé de t’interrompre dans cette analyse hors du commun, mais si on passe autant de temps sur chaque pixel de ta pauvre capture d’écran paint, ben moi je vais avoir le temps de me réincarner plus de fois qu’il n’en faudrait pour procréer au moins dix fois avec l’ensemble des créatures existant sur terre voire même celle de tout le système solaire avant qu’on ait terminé l’article !



Ouais, t’as peut-être pas tort, on va passer tout de suite à la paire de pantoufles...

  • la paire de pantoufles : cette paire de pantoufles a su mettre en émoi moulte critiques d’art, tant elle remet en question la vertu du mariage des époux Arnolfini. En effet, n’importe quel quidam peut constater qu’il s’agit d’une paire de mocassin taille 42 de chez Pierre Cardin, tandis que monsieur chausse du 39 fillette à tout casser, et que madame n’a peut être même pas de pieds, et que cela ne surprendrait personne que sa robe ample et voluptueuse ne soit qu’un stratagème, certes habile, permettant de dissimuler au monde qu’elle n’est rien de plus qu’un immonde cul de jatte. Autre indice révélant cette terrible mascarade, c’est évidemment cette protubérance jaillissant de sous son nombril. « Elle est enceinte » me crieront d’une voix unanime la majorité des bons chrétiens, que nenni leur rétorquerais-je en faisait remarquer que la belle, tout du moins sa partie supérieure, a laissé traîner un test de grossesse reléguant l’hypothèse d’un futur enfant au rang de « même pas dans tes rêves sale évadée du cirque freaks ! ».


Gaulée.png


Et d’autres indices témoignent de la tromperie se déroulant sous nos yeux : une fenêtre ouverte sur la gauche, par laquelle le fripon aux grandes gaules se sera échappé, un tube de lubrifiant Durex un peu plus bas, certainement chue lors de son évasion alors qu’il s’extirpait précipitamment d’une pratique sexuelle le reléguant immédiatement au rang de suppôt de Satan[2]


Gaulé.png


Enfin, ultime détail mais non des moindres, cette inscription codée bien qu’incriminant définitivement le brigand si imbu de lui-même qu’il n’hésita pas à signer son méfait :


JF époux.png


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La nana aux cheveux bleus dit :
Ah ben ouais, c’est Jean-François qui a fait le coup c’est sûr ! Avec le tube de lub dans le lit à baldaquin je dirais même ! Et le chien, il serait pas un peu complice aussi ?



  • le caniche à l’air taciturne : ce chien là c’est une horreur, regardez le avec son air taciturne, c’est concrètement le genre de regard qui m’empêcherait de me concentrer sur une tâche requérant un maximum de précision et de finesse, genre, je sais pas moi, me couper les ongles de pied par exemple. C’est un fait tellement éprouvant que l’envie me démange d’en rédiger tout un article rien que pour vous faire partager mon mépris vis-à-vis d’un tel comportement néfaste et irrévérencieux à l’encontre de l’ensemble de l’espèce humaine. Mais passons, ce caniche n'en vaut vraiment pas le coup... quoique !

Effectuons donc un zoom si vous le voulez bien sur le miroir au fond du tableau :

Epoux miroir MKP.png

AH AH !!!! Tu vois sale mégère, toi qui pensais trankilou te rincer l’œil devant cette paire d'époux disgracieux, te voilà prise sur le fait ! Et pour cause, IMPOSSIBLE de se couper les ongles devant cette saloperie de caniche au regard TACITURNE !!! Bon, bien entendu, cela ne justifie en rien ton teint pâle et ta figure entachée de protubérances buboniques qu'on aurait envie de pincer entre deux ongles pour en faire gicler du pus jusque sur la lune...

Mais voilà que je m'égare à nouveau, passons donc à une autre rubrique pour voir si notre fameux tableaux en aurait inspiré d'autres.

Premières esquisses et inspirations

Une œuvre à tâtons

Il est toujours intéressant de se replonger sur les premiers pas d'un artiste, et de constater comment il a procédé par tâtonnement pour aboutir à une œuvre hors du commun. Pour commencer celle-ci intitulée les Époux Arnolpafini :

Ici on appréciera l’absence du caniche taciturne, moi j'aurai signé là sans essayer d'aller plus loin.

On retrouve également quelques versions aléatoires de l'artiste, dont les origines flamandes mais également ses longues heures passées sur la chaîne Télétoon aboutissent à un métissage parfois surprenant, ici l'Arnold fini :

Ici c'est COMBO puisque le chien ET la gonzesse ont disparu ! On notera aussi que la main tendue du fameux Arnold laisse au spectateur le soin d'imaginer l’identité de sa compagne...

D'autres artistes inspirés

On a vu plus haut que la vie conjugale des fameux époux est des plus tumultueuses, entre jeux lubriques, plans à trois (et donc penchants zoophiles), mais également plaisirs solitaires mettant à profit tout la souplesse molletonnée d'une pantoufle en véritable poil de bison des steppes sauvages. Ainsi certains artistes se sont amusés à imaginer le futur de nos deux époux, donc la toile qui suit intitulée Plateau télé et autres dépravations du Monde Moderne se plaît à dépeindre :

Comme quoi pas besoin de performer sur Photoshop pour illustrer un article humoristique, puisque d'autres s'y font chier à votre place ! Ici plus de doute sur la brioche de la pimbêche, c'est rempli de gigot en sauce au maroilles tout ça (toujours ces fameuses inspirations flamandes).

Vous remarquerez sur la photo précédente que Arnold a carrément pris la grosse tête depuis qu'il s'enfourne cette dinde de Cunégonde après chaque repas. Et vous remarquerez également le regard de braise de la cochonne cuire à feux doux le clebs désormais bien moins taciturne depuis qu'il sait qu'il finira en brochette de kebab au prochain gouter !

Pour finir je souhaitais mentionner cette référence à notre belle toile dans la série romantico-niaiso-fémino-ménégarodemoinsdequarantoto mieux connus sous le nom de Desperate Housewises :

Epoux banana MKP.png

Bon, je crois que l’analyse de cette référence prendrait trop de temps, mais j'en informe immédiatement l’émission de référence D'art d'art qui se fera un plaisir de faire ça à ma place, et mieux que moi qui plus est !

Sur ce je vous laisse divaguer autant que vous voudrez sur cette page de poésie qui s'achève, et vous donne RDV à mon prochain vernissage !

Qu'est ce que cette œuvre d'art vous a inspiré ?
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  1. Ça c’est un mot stylé que j’ai trouvé dans l’article de chez Wikipédia ;-)
  2. À moins que celle de Satan ne soit son suppôt ?


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