'''Les traducteurs sont sexy !'''

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« Je n’avais jamais remarqué que mon tracteur était sexy ! »
~ José Bové qui n’a pas bien lu le titre de l’article.
« La traducción es la revolución ! »
~ Che Guevara face à ses troupes.
« Au lieu de dire des conneries, il ferait bien de traduire tous les mots ! Connard ! »
~ Jean-Paul M… Anonyme

Voilà un sujet qui est intéressant : les traducteurs sont sexy ! Je sens qu’une dissertation incroyable est en train de naître au bout de mes doigts et je suis rempli de joie à l’idée de partager ses quelques lignes avec vous autres. Mais commençons par le commencement (quelle logique incroyable !). Qu’est-ce qu’un traducteur et à quoi sert-il ? Où vivent-ils, comment se comportent-ils en communauté et quel est leur degré de résistance à l’alcool ? Autant de questions que vous vous posez cher lecteur et que je vais essayer de répondre dans le plus simple appareil (je ne suis pas nu, c’est juste pour expliquer que je vais être simple, un peu de sérieux tout de même !).

Introduction

À quoi sert un traducteur ? Le premier qui dit à rien prend mon pied au cul.

Le traducteur, et c’est là que vous allez vous rendre compte que c’est vraiment incroyable, sert à traduire. Tadaaaaaaaa !!!!! Et oui, de façon contrite construite (merde je ne trouve pas mes mots) concise, il utilise les mots d’un autre (a word of another, par exemple) et les remplace par une interprétation à son goût de l’idée originale (dans notre cas, un verre d’eau à nos heures, avec l’accent français évidemment).

Ainsi, le lecteur lambda ou l’abruti fini pourra comprendre ce que l’écrivain original avait l’intention de dire, même si cela n’avait aucun intérêt en partant. Il y a beaucoup de gens qui écrivent pour ne rien dire et il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour traduire tout ce que les gens qui n’ont rien à dire disent même si cela n’a aucun intérêt puisque le texte de départ n’a aucun intérêt mais il n’y a qu’en le lisant qu’on se rend compte qu’il n’a aucun intérêt et que les gens écrivent des lignes interminables pour ne rien dire du tout et qui n’intéressent personne à part le traducteur qui va traduire toutes ces conneries qui ne sont que des mots pour ne rien dire mais j’ai l’impression que je m’égare de mon sujet et j’ai du mal à respirer après cette longue phrase qui n’en finit pas et pour laquelle je ne sais plus quoi dire alors je vais arrêter là.

Bref, voilà en quelques mots l’utilité du traducteur.

Préhistoire

Quoi ? N’importe quoi me direz-vous ! Il n’y avait pas de traducteurs à la préhistoire puisque d’abord, comme son nom l’indique, il n’y avait pas d’Histoire donc rien à raconter et encore moins à traduire ; et par ailleurs, ils ne savaient ni parler (grrr, huhu et autres onomatopées ce traduisent de la même façon dans la langue de Cro-Magnon et dans la langue de l’homme de Neandertal), ni écrire. Certes, et c’est là que je vous fais un croche-patte (ou vous prends à contre pied, je ne sais plus), mais ils savaient dessiner, ah ah ! Dans le mille !

Et s’ils savaient dessiner, qui, pensez-vous, faisait ces dessins et pour quelles raisons ? Je vous le donne en mille (tiens, encore), le traducteur ! Et oui, c’est évident n’est-ce pas ! L’homme préhistorique qui ne savait que grogner et sauter sa femme en levrette (voir la Guerre du feu) avait donc besoin d’un interprète afin de retranscrire ses idées géniales sur la chasse, la pêche, le jardinage, la cuisine, le tuning, les écluses, etc. de façon à laisser une trace pour les générations futures, et pas seulement au fond de son pantalon. Le traducteur, un génie en soi à l’époque, a donc adapté ses histoires en fresques géantes que nous avons ensuite découvertes sur les murs des grottes de la squaw. Le traducteur, qui savait déjà parler à cette époque là (un génie je vous dis), ne voulait pas effrayer ses congénères dégénérés en leur montrant qu’il savait parler, au risque de se prendre une lance dans le cul ; il a donc gardé tout ça pour lui et s’est mis à peindre comme un forcené au fond de sa grotte.

L'ami silencieux façon Picasso

Mais ce n’est pas bon de conserver tout ça pour soi ; il n’avait, comme seul ami, qu’un ballon de volley-ball Molten (épaisseur triple) avec qui il conversait pendant qu’il peignait et ça l’a rendu complètement fou ; il avait peint une sorte de visage sur le ballon afin de pouvoir s’adresser à lui comme à une personne mais le ballon (qui était aussi doué de la parole) en a eu assez et s’est barré. On ne sait pas ce qu’il en est advenu mais on pense que pour lui, ça roule !

Bref, le traducteur s’est pendu à l’arbre (contrairement au film) et c’en était fini des dessins et autres tags dégueulasses qui salopent les murs de nos belles grottes. Du coup, l’homme préhistorique est resté un gros con qui jouait avec des cailloux et des morceaux de bois.

Je tiens d’ailleurs à rectifier une erreur historique en affirmant que c’est bien le traducteur qui a inventé le feu ; en effet, tout comme Sid dans l’âge de glace, alors qu’il était en train de dessiner sur un mur un mammouth, la pierre qu’il utilisait s’est mise à faire des étincelles et a enflammé Molten dans lequel le traducteur a tiré afin d’éteindre l’incendie naissant, et le ballon a atterri sur un tas de brindille qu’il a enflammé, le reste appartient à l’Histoire, merci d’avance.

Moïse

La suite de l’histoire du traducteur est assez incroyable puisqu’il est officiellement aux côtés de Moïse quand celui-ci fait ses conneries avec la mer Noire et les dix commandements.

Le traducteur a commencé à aidé en Moïse lorsque Dieu lui a causé à travers un buisson (bush, an anglais) en feu sans flamme (Dieu n’était pas un bon pyromane mais un très bon magicien). Il est dit que Dieu lui a filé des missions mais c’est parce qu’en fait, il était en train de reluquer quelques demoiselles en train de se baigner à poil et que Moïse s’est foutu devant le buisson pour se pignoler à son tour. L’autre lui a demandé de s’écarter (d’où la célèbre chanson de Kate, Bush de là !) mais Moïse commençait à être un peu sourd à force de se tripoter ; il a donc fallu que Dieu fasse une démonstration de ses talents de prestidigitateur pour attirer son attention mais après ça, les gonzesses étaient parties et il a donc décidé de lui confier des missions histoire de ne pas se faire prendre la main dans le sac.

Le traducteur note tout ce qui se dit et transmet les informations à Moïse qui n’entend rien et qui cherche encore les femmes qui se sont barrées ; après ça, Moïse abandonne sa profession de berger pervers et se tire en Egypte pour réaliser ses exploits.

Il monte sur le mont Sinaï pour recevoir les dix commandements et demande à son traducteur de retranscrire tout ça en bon français sur un jeu de pierres vierges qui se trouvait là ; le traducteur se dit que ça va lui prendre trois plombes et qu’il est bon en dessin (voir chapitre précédent) et non en gravure. Il propose alors à Moïse de faire ses représentations sur du papier ce qui sera plus facile à transporter pour prêcher la bonne parole. Moïse se dit que pourquoi pas mais que ses bouts de papier sont trop grands ; il lui file alors une paire de ciseau qu’il avait dans les poches en la lui lançant mais elle se brise sur les morceaux de pierre. Voyant ça, le traducteur ramasse les morceaux de pierre qu’il place dans un bout de papier et c’est donc l’apparition de la première partie du fameux jeu pierre-papier-ciseaux (c’était long pour en arriver là !).

Moïse qui n'aime pas perdre à pierre-papier-ciseaux
La plume est plus forte que le pet et j'enveloppe ta pierre dans mes écris !
Tableau commémoratif de la première victoire de Moïse à pierre-papier-ciseaux


Après ça, ils redescendent tranquillement et puis Moïse pète un plomb et casse les tables de la loi ; il faut donc qu’il remonte en chercher de nouvelles car le Castorama du coin est fermé et il ne peut pas les faire réparer. Le traducteur se dit que Moïse est un gros con et trouve une excuse pour rester en bas parce qu’il n’a pas envie de se retaper toute la montagne. Il prétexte l’écriture des tables sur papier et Moïse accepte de remonter tout seul ; le traducteur travaille donc avec les morceaux de cailloux fracassés et la traduction s’en fait ressentir puisqu’il n’a pas retrouvé tous les morceaux et a donc du improviser.

Ensuite Moïse revient chargé comme une mule avec ses plaques et ils se mettent en route pour la mer Noire ou le traducteur négocie avec la mer pour qu’elle veuille bien s’ouvrir lorsque Moïse est en train de s’étirer les bras ; de fait, Moïse parle hébreux et la mer parle la rame et un dialecte qu’on ne comprend pas, il faut donc que le traducteur intervienne pour que les miracles fonctionnent comme il faut.

Rome

La grande, la belle, l’indicible, la mystérieuse, la troublante, Berlin l’enchanteresse ! (ils s’aimaient à l’arrière des taxis). La grande Rome, ville de tous les péchés, ville d’or pur et d’orgie, la décadence, les jeux du cirque, les combats de radiateurs, j’en passe et des meilleures. Le traducteur avait sa place de choix dans la romantique, car il traduisait tout ce que César avait à dire au gaulois. Et oui, il fallait bien les éduquer ces gens là, sur la façon de vivre en société car Rome, c’était la société ! Le traducteur accompagnait toujours l’empereur, où qu’il allait (dans la limite du raisonnable, on a notre conscience professionnelle tout de même), mais surtout en Gaule car ces gros bœufs de gaulois qui ne pensaient qu’à boire et à bouffer du sanglier (voir tous les albums d’Astérix), ils n’étaient pas très érudits quand même, il faut bien le dire. Et puis il parlait une langue à laquelle on ne comprenait rien et on se fiait plus à leurs gestes qu’à leurs paroles. D’où l’intérêt grandissant du traducteur qui, dans un ensemble de mimes et d’onomatopées, retranscrivait à César ce que ce tas de blaireaux avait à lui dire.

Néanmoins, certains historiens se demandent si les traductions étaient aussi précises que le traducteur le laissait croire et que, peut être, si cela avait été tourné d’une autre façon (par James Cameron par exemple), la compréhension des peuples aurait été meilleure et nous n’aurions pas perdu Alésia face à ces romains.

Le traducteur se défend bien d’interpréter les mots mais il retranscrit les idées et ce n’est pas de sa faute si les interlocuteurs sont des gros cons ignares et que de toute façon personne ne l’aime et qu’il allait partir et on ne le reverrait plus jamais et alors ils seraient bien malheureux mais il reviendrait dans des tas d’années avec beaucoup d’argent et alors les gens diraient, regardez, c’est le petit traducteur qui est parti il y a longtemps et qui maintenant est riche et ses parents doivent être bien tristes de l’avoir abandonné et c’est vrai quoi à la fin non mais sans blague ! (Le petit Nicolas, Geoffroy a des ennuis, chapitre 3).

Bon après ça, pas grand-chose, les romains ont conquis la moitié de l’Europe sans respecter le traité de Varsovie ni la convention de Genève, qui pourtant avaient été traduite en roumain, mais c’est peut être là que le bas blesse. Ensuite, vers la fin de l’empire romain, Jules se fait lâchement assassiner par une bande de cons jurés qui n’approuvaient pas sa politique sociale sur le partage des thermes avec la populace qui ne se lavait pas ; il paraîtrait qu’un traducteur se trouvait dans le lot, uniquement à titre de témoin de la scène pour pouvoir la retranscrire comme il faut mais que, dans l’engouement général, il y est tout de même allé de son petit coup de couteau dans le bide du porteur de laurier. La dernière phrase de ce dernier « Tu quoque mi fili » ne signifie en aucun cas « Toi aussi, mon fils ! » comme on tente de nous le faire croire mais bien « Deux œufs à la coque, je dois filer ! » car il voyait bien que ça sentait le roussi et que la fin du règne était proche.

Je fais d’ailleurs une parenthèse concernant ces locutions en latin que l’on nous rabat à longueur de journée et dont les traductions sont très approximatives ; c’était après le règne de César et il se trouve que les budgets avaient été coupés et le sénat s’était tourné vers la sous-traitance pour traduire tous ces morceaux d’anthologie. Leur signification en français est donc fort erronée comme je le démontre maintenant :

Prenez « Veni, vidi, vici », que l’on tente de faire passer pour « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu », ce qui est tout à fait faux ; l’exacte traduction est la suivante : « vendredi, midi, à Vinci ». En effet, César se trouvait dans la banlieue de Lutèce et avait programmé un rendez-vous avec un pote pour un ciné ; ils se donnèrent donc rendez-vous le vendredi midi dans un parking Vinci.

Un autre exemple : « Errare humanum est, perseverare diabolicum », que l’on traduit vulgairement par « Se tromper est humain ; persévérer est diabolique » alors que la signification réelle est « L’homme de l’est est rare, mais il est beau le mec qui perd ses verres » (bravo à ceux qui arrivent à la déchiffrer !). Elle doit quand même pas être facile à placer dans une conversation celle-là, je comprends que l'on n'utilise généralement que la première partie.

Il s’agit donc bien évidemment de rétablir encore une vérité historique et préciser ainsi que les traducteurs se dégagent de toute responsabilité si le travail est mal fait.

Louis CROIX V BÂTON

(Voir le sketch des Inconnus, la Révolution)

Nous arrivons donc à la période troublée de la révolution française qui fut une période de disette pour le traducteur ; en effet, les gens commençaient à parler un peu mieux la langue et le recours à un traducteur pour retranscrire leurs pensées se fit de plus en plus rare. Il a donc du s’adapter et avoir plusieurs emplois en plus des menus travaux de traduction que l’on voulait bien lui confier.

L’emploi le plus notable fut tout de même celui de goûteur du roi, qui avait déjà commencé sous le règne de Louis XIV, Louis XV et qui se poursuit donc avec Louis XVI mais qui s’est arrêté avec Louis XX qui mange ses propres merdes tout seul et qui, de toute façon, n’est pas un roi mais considéré comme le digne héritier des Louis Croix et autres signes grotesques !

Les temps sont durs pour le traducteur et c’est donc l’apparition des premiers cumuls de mandat que l’on connait si bien de nos jours. Ceci étant dit, il s’avère que nous avons perdu beaucoup de traducteurs pendant cette période car la bouffe était vraiment dégueulasse et empoisonnée une fois sur trois. Ce qui n’a pas empêché le défilé de rois Louis à travers l'Histoire puisqu’ils bouffaient à tous les râteliers et que le traducteur devait aussi traduire les propos des paysans que le souverain ne comprenait pas toujours ; surtout parce qu’il n’en avait rien à foutre de leurs jérémiades. Travaillant donc d’arrache pied, le traducteur n’avait pas le temps de tout goûter et un souverain s’en allait pour être remplacé par le numéro suivant.

Sean Connery en string : la fesse cachée de JB007

À la cour, le traducteur se faisait royalement chier (dans tous les sens du terme), du fait qu’il n’y avait rien à foutre et pour éviter d’être empoisonné à tout bout de champ. Là aussi, certains cumulaient les emplois dont jongleur, fou du roi, jardinier avec Le Nôtre, ou encore, pétasse blonde amie de la reine. Tout ça ne payait pas beaucoup puisque le roi était toujours aussi pingre et c’est pourquoi le traducteur a du faire preuve d’ingéniosité pour dégoter le boulot en or : gogo danseur à la cour du roi !

Alors là, c’est le début de l’orgie pour le traducteur qui se trémousse sur les airs de Lully pour le plus grand plaisir de ces dames et parfois, à son grand désarroi, pour les hommes qui préfèrent le bâton à l’abricot (c’est un peu tordu comme comparaison mais je m’en fous). Le traducteur invente donc en passant le string pour homme qui fera fureur dans les différentes salles de Versailles et dont on retrouve des traces dans les peintures qui ornent les murs du château.

Napoléon

Alors sous l’Empire, c’est la quasi disparition des traducteurs du fait que Napoléon faisait tout lui-même et qu’il n’avait pas besoin d’un petit connard pour traduire ce qu’il avait à dire. Si les gens ne comprenaient pas, c’était tant pis pour eux, ils les enverraient pareil dans la campagne de Russie.

Donc il n’y a rien à dire sur cette période, à bonne entendeur, salut !

Temps modernes

De nos jours, le traducteur est de plus en plus sollicité mais son travail est généralement ignoré à cause de Google traduction, Babylon et autre logiciel de traduction de merde. Le traducteur est un mal nécessaire dans la société mais tout le monde se contrefout de son travail auquel il dédie toutes les heures de la journée. On ne parle quasiment plus le bon français puisque les gens utilisent le langage SMS pour communiquer tout plein de trucs inutiles sur ce qu’ils sont en train de faire. C’est la décadence de l’ouest et le traducteur est au cœur de cette période vachement troublée qu’est le vintéunième siècle.

Exemple de mauvaise traduction

Entre une traduction de manuel de four micro-ondes ou de tondeuse à gazon, on est quand même loin des tables de la loi et autres prestigieux ouvrages qui ont fait la renommée du traducteur à travers le temps.

Que d'anneries !

Mais c’est ainsi, les temps changent et il faut faire avec ; le traducteur continue son chemin vers de nouvelles aventures et il ne faut point douter qu’un jour ou l’autre, il reviendra sur le devant de la scène et qu’il sera de nouveau considéré comme l’être le plus important de la terre.

Bande de nazes !

Conclusion

Certains d’entre vous ferons remarquer, à juste titre, qu’à aucun moment dans le texte je ne fait référence au titre de cet article. En effet, je n’ai pas expliqué pourquoi les traducteurs sont sexy !

Dur de se concentrer !

Tout d’abord, et c’est la raison principale, parce que je suis moi-même traducteur et que je me trouve sexy ; je pense qu’il était important de la préciser.

Ensuite, le problème vient du fait qu’au moment d’écrire cet essai, je n’avais pas de titre et que ce n’est que vers la fin que je l’ai trouvé. Seulement, je n’avais plus d’encre dans mon clavier et j’ai donc abrégé le titre qui devait être plus long. Il devait s’intituler « Les traducteurs sont sexologues » pour faire référence à une certaine catégorie de traducteurs qui parle le vagin (mais oui !) ; on les appelle des cunnilinguistes et ils sont très réputés dans la profession.

Néanmoins, j’entends déjà les critiques dire : ouiiiiiiiii, mais si vous vouliez écrire sexologue, pourquoi avoir mis un « y » et non un « o » ? Ce à quoi je répondrai, je vous emmerde !

Bonne journée !


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