Méthode simple pour réussir ses introductions

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« Maman, maman, j'ai eu 42 sur 20 »
~ Un enfant qui a appliqué cette méthode à propos de sa réussite

Les dissertations, contrairement aux idées reçues font partie de l’éducation, au même titre que les mathématiques et que la démagogie. Il convient donc se familiariser avec elles si l’on veut obtenir son baccalauréat avec mention félicitation des parents. Il faut savoir qu’un correcteur c’est avant tout un être humain qui s’est depuis bien longtemps familiarisé à la médiocrité et qui donc ne va pas passer énormément de temps devant votre copie. Ici, il s’agit de présenter quelque chose de frais et qui trompe le plus possible sur vos qualités littéraires.

La phase d’accroche

Il s’agit ici de montrer toute l’étendue de votre culture en une phrase qui ait un rapport avec la problématique (à défaut vous pouvez changer le sujet).

Un auteur très en vogue en ce moment pour les phases d’accroche est Marc Levy. A défaut d’une bonne citation telle que « Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie, mais pas à l'absence de ceux qu'il aime. » (Qui marche très bien en période de fêtes), vous pouvez prêter votre propre citation à un auteur qui a écrit beaucoup, ou qui est tombé dans l’oubli.

Exemple

  • Sujet  : «  Peut on parler de liberté quand on admet le concept de désir  »

On peut utiliser :

«  Le désir c’est ce qui m’empêche d’être libre  »
~ Saint Agustin à propos du désir qui est une entrave à son amour de dieu
  • Sujet : «  Que penser de la citation de Pascal « L’homme est un roseau pensant  ? »

On peut utiliser :

«  Je pense avec mon roseau  »
~ Pascal Sevran à propos de son pénis

La problématique

Ici il s’agit d’un travail de reformulation, afin de juger de votre maitrise des synonymes, et de votre capacité à transformer une phrase interrogative en une phrase assertive, ou en une autre phrase interrogative.

Etudions un exemple ensemble

Sujet : «  La question du moi a t’elle un sens ?  »

  • Etape 1 – Analyse des mots, élaboration de la liste de synonymes
La => C’est un article donc pas un vrai mot, peut devenir un « le »
Question => Interrogation
Du => de la / de le
Moi => Pronom donc on change de cas => mon
A => possède
T’elle => semblable
Un => A recontextualiser à la fin
Sens => Intérêt
  • Etape 2 – Elaboration de la phrase transposée affirmative

Mon interrogation de la semblable possède un intérêt.

  • Etape 3 – Requalification des termes renégats (ici semblables)

Mon interrogation possède un intérêt pour mes semblables.

  • Etape 4 – Inclusion du correcteur (changement des personnes)

Votre interrogation possède un intérêt pour mes semblables.

  • Etape 5 – Tournure interrogative

Votre interrogation possède-t-elle un intérêt pour mes semblables ?

Amener le sujet

Un sujet ferré !

Une fois la citation trouvée et la problématique formulée, il convient de lier ces deux composants. C’est ce que l’on appelle amener (ou ferrer) le sujet.

Reprenons notre exemple

Sujet : « La question du moi à t’elle un sens ? » Citation :

«  Le sens de la vie c’est avant tout le gout  »
~ le père Ducrasse à propos de la terrinette de lapinou

Problématique : Votre interrogation possède-t-elle un intérêt pour mes semblables ?

Amenage de sujet possible : « Le sens de la vie c’est avant tout le gout, écrivait le père Ducrasse. Si selon lui le sens de la vie c’est avant tout le gout, on peut alors se demander si les autres sens font sens. Comme la vue est un sens et que comme l’écriture ça se voit, vu qu’on la lit on peut donc se demander si votre interrogation possède un intérêt pour mes semblables. Et si c’était vrai ? » On notera la touche culturelle à la fin.

Présentation du plan

Pour que le correcteur ne se sente pas oppressé il faut qu’on lui présente tout ce que l’on va lui raconter mais en plus court, ainsi il peut décider si il va lire ou non notre copie. On présentera ici une méthode idiomatique pour relier les parties et les sous parties.

Reprenons notre exemple

Plan :

I – Oui cette interrogation possède un intérêt

A – L’écoute du dernier album de Nolwenn crée chez moi un inextinguible envie d’écrire
B – La fille devant moi a un sacré beau postérieur
C – C’est pas mal de savoir qui on est - Ex : Les schizophrènes

II – Non cette interrogation ne possède pas d’intérêt

A – Je pourrai être en train d’écouter Nolwenn
B – Je pourrai être en train de draguer la fille devant moi
C – Je pourrai devenir schizophrène à force de faire des plans en trois parties

III – En fait c’est quand même pas faux, mais tout à fait juste

A – Les Jonas brothers c’est pas mal
B – Pourquoi pas les hommes ?
C – J’ai trois parties

Annonce du plan possible :

  • Phrase 1 :

« Nous verrons dans un premier temps que cette interrogation possède un intérêt car Nolwenn me donne envie d’écrire et que la fille devant moi est séduisante ainsi qu’il est utile de savoir si on schizophrène.  »

Ici on emploi la structure du «  proposition 1  » ET «  proposition 2  » AINSI QUE «  proposition 3  »

  • Phrase 2 :

« Nous verrons ensuite dans un deuxième temps par la suite qu’en fait non, en voyant que je pourrai draguer Nolwenn en trois parties  »

Ici on a entremêlé les trois parties dans une seule phrase pour alléger la structure.

  • Phrase 3 :

«  En dernier endroit, on parlera des justes, on tentera alors de voir si les Jonas brothers sont des hommes et pourquoi ils ont trois parties  »

Ici on a inclus les mots clés du titre dans un contexte différent et on lié les 3 concepts comme précédemment.

Conclusion

Rédiger une introduction n’est pas chose aisée, vous l’avez vu. Mais avec un peu de méthode on peut y parvenir et ainsi gagner un nombre de points conséquents. En bref, soyez curieux de tout quand votre maman fait les courses allez au rayon culture de votre hypermarché !


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