Nécrophilophobie
Cet article, basé sur le texte Uncyclopédien Necrophiliphobia, est disponible uniquement sous licence CC-BY-NC-SA de Creative Commons. |
La nécrophilophobie - ou nécrophiliphobie, les linguistes n'arrivant pas à se mettre d'accord une bonne fois pour toutes - est la peur irrationnelle de faire l'amour avec une personne décédée. Alors que la majorité de la population (52%) répugne à l'idée même de faire l'amour avec une personne décédée, seule une fraction a réellement peur que cela arrive, à un point tel que cela les handicape dans leur vie quotidienne.
Bien que cette phobie puisse atteindre n'importe qui, la plupart des cas se concentrent dans les régions avec un taux de mortalité élevé, par exemple les pays du tiers-monde, où encore les endroits où il est difficile de déterminer si une personne est morte ou vivante, comme les banlieues américaines.
Différentes formes de nécrophilophobie
Les patients atteints de nécrophilophobie citent souvent les quatre possibilités suivantes d'avoir accidentellement une relation sexuelle avec un mort :
- La surprise du lendemain de cuite - Dans ce cas le patient craint de passer la nuit avec un mort après s'être trop saoûlé. Certains ont peur de déterrer un cadavre, d'autres craignent que leur partenaire meure pendant l'acte sexuel sans qu'il soit possible de s'en rendre compte à cause de la rigidité cadavérique propice aux choses de l'amour. De fait, les victimes de nécrophilophobie se tiennent éloignées des bars situés à moins de 320 km d'un cimetière, d'une morgue ou d'un concert des Rolling Stones.
- Se faire violer par un zombie - On pense que cette forme de la phobie est déclenchée lors de l'enfance par une exposition prématurée à du matériel pornographique mettant en scène des zombies.
- Lors de funérailles - Tout ceux qui ont un jour assisté à des funérailles ont fait l'expérience de l'angoissante pensée « Ce serait vraiment horrible si je me mettais à avoir un fou rire juste maintenant ». Les nécrophilophobes, eux, se disent « Ce serait vraiment horrible si je sautais dans le cercueil et que je me tapais tante Gladys. » Ici la phobie est focalisée sur l'embarras social lié au passage à l'acte plutôt que sur le passage à l'acte lui-même.
- Des cadavres tombent du ciel pendant une séance de nudisme - Cette crainte touche surtout les nécrophilophobes qui vivent isolés dans des zones rurales. Il s'agit de la peur que pendant une promenade à poil dans le jardin un mort tombe soudainement du ciel et atterrisse sur ses parties génitales. Le cadavre est trop lourd pour qu'on puisse s'en libérer tout seul, et tenter vainement de s'en dépêtrer en le repoussant ne fait qu'aggraver la situation. Le cadavre peut arriver suspendu à un parachute et on s'emmêle alors dans les suspentes, on se retrouve ligoté au corps et on est trop loin du voisin le plus proche dans cette foutue campagne et on crie, et on crie, mais personne ne peut nous entendre. À la tombée de la nuit on souhaiterait être le mort. Ce genre de réflexions sont le lot quotidien des nécrophilophobes.
Diagnostic
Si quelqu'un de votre entourage montre des signes de nécrophilophobie, n'essayez pas de faire votre propre diagnostic, ou pire de vous lancer dans un traitement improvisé. Vous pourriez aggraver la situation en provoquant un enracinement de la phobie. Amenez plutôt votre proche dans l'hôpital psychiatrique le plus proche et faites faire un bilan. Là-bas, des professionnels de la santé aideront le malade à surmonter ses angoisses à l'aide de questions humiliantes.
- Le sujet évite les cimetières à tout prix, même pour les occasions spéciales comme des funérailles ou Halloween.
- Le sujet refuse de retirer ses vêtements, constamment et quelle que soit la politesse avec laquelle on le lui demande.
- Le sujet refuse de voir des films d'horreur, spécialement ceux avec des zombies. S'il accepte, il se couvre constamment les parties génitales avec les mains ou un quelconque autre objet.
- Le sujet vérifie fréquemment le pouls de ses partenaires sexuels et occasionnellement écoute leur respiration.
- Le sujet affirme qu'il a peur d'avoir une relation sexuelle avec un mort.
- Le sujet a eu dans le passé une expérience négative impliquant un rapport sexuel accidentel avec un mort.
Si le sujet est concerné par 5 ou plus des affirmations de ce test, il est nécrophilophobe.
Traitement
Si vous ou un de vos proches souffre de nécrophilophobie, la première chose à comprendre est que la nécrophilophobie est parfaitement normale. La seconde chose à comprendre, c'est que la nécrophilie est elle aussi un comportement parfaitement normal. Vraiment, il n'y a rien à craindre. Il n'y a rien d'anormal à vouloir se taper un cadavre. Comme toujours, pour trouver une aide morale il faut se tourner vers les célébrités. Si quelque chose est assez bon pour Catherine Zeta Jones, c'est bon pour tout le monde.
Comme la plupart des phobies, la nécrophilophobie peut se traiter par exposition à l'objet de la phobie. Cette thérapie est une méthode controlée pour apprendre aux patients à surmonter graduellement leur peur jusqu'à la disparition totale de toute forme d'anxiété. Tout d'abord on demande au sujet de s'imaginer nu près d'un cadavre. Ensuite on lui montre des images nécrophiles explicites. Puis on lui demande de se tenir nu près de la photo. Ensuite on leur montre un véritable cadavre. Finalement le sujet est forcé à avoir des relations sexuelles avec le cadavre.
Des médicaments peuvent également être utilisés pour aider le sujet, mais ces derniers ne permettent de traiter que l'anxiété du patient et n'attaquent pas le problème à sa source [1].
L'hypnothérapie est également une solution possible, mais cette méthode a des inconvénients tels que pousser les malades traités à arrêter de fumer, de boire, de trop manger et de manière plus générale d'être marrants. L'hypnothérapie présente en réalité trop de risques pour soigner une condition aussi bénigne que la nécrophilophobie, et ne devrait être utilisée qu'en dernier recours, juste avant le suicide. De toute manière, la méthode échoue souvent car le patient ne fait pas confiance à l'hypnotiseur, et craint que ce dernier ne profite de la situation pour avoir des relations sexuelles avec lui et mourir.
Complications
Parfois la nécrophilophobie évolue en une autre maladie mentale. Les complications les plus courantes sont listées ici :
nécropregnophilophobie
La crainte irrationelle de mettre enceinte un cadavre. Les corps en décomposition se mettent à gonfler en raison de la libération de méthane par le processus de décomposition. Les gens interprètent souvent à tort ce phénomène comme venant d'une mise en cloque du cadavre, et craignent la naissance d'un bambin-zombie démoniaque. Les nécropregnophilophobe craignent uniquement les conséquences d'une activité sexuelle avec un cadavre, pas l'activité elle-même.
nécrozoophilophobie
La crainte irrationelle de copuler avec un animal mort.
nécronymphomanophobie
La peur irrationelle d'avoir une relation sexuelle avec un cadavre et d'aimer ça.
Pronostic
Pour certains, la crainte de tirer son coup avec un amas de viande morte en putréfaction va les poursuivre toute leur vie, mais la plupart des patients parviennent en général à surmonter leur peur par l'aide d'une thérapie adaptée. Si vous connaissez quelqu'un qui est terrifié à l'idée de forniquer avec un cadavre, dites-lui simplement d'essayer au moins une fois dans sa vie. Il pourrait être agréablement surpris.
Voir aussi
- ↑ La thérapie par exposition est plus marrante de toutes manières
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