Pandanstan/Carol Molokan

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Photo récente de Carol Molokan

Carol Molokan (Кароль Молокан en Kotava) est un influent industriel du Pandanstan dont l’usine principale est située dans les faubourgs de Aymbad. Surnommé le roi du lait, Carol Molokan est à la tête d’une véritable multinationale dont les ramifications s’étendent en Amérique, Russie et surtout Wallonie.

Biographie

Origines

De son vrai nom, Carlos Molokanov Linnaeus, descendant presque direct du célèbre médecin-accoucheur Carolus Linnaeus 1er, est également connu dans les milieux babéliens underground sous le nom de guerre de « Bébé joufflu » (voir photo).

Photo apocryphe du père de Carol Molokan, parfois confondu avec Raspoutine, son cousin

Improbable organisme génétiquement modifié (OGM) entre la branche paternelle, médecins-accoucheurs de père en fils depuis 12 générations, et une branche maternelle à l’histoire mouvementée. En effet, des recherches généalogiques récentes ont montré que les Molokanov ont leur berceau historique en Russie méridionale. Ayant dû fuir cette région, en raison des raids répétés du bey de Veracrouse au 17e siècle, ils se sont réfugiés dans le Caucase. C’est là qu’ils ont acquis leur savoir-faire en matière de fabrication de fromage et de culture des champignons et des levures.

Lieu de naissance de Carol Molokan aux Eaux Minérales

Enfance

Carol Molokan serait né, il y a quelques dizaines d’années (impossible d'en connaître exactement le millésime, secret de fabrication farouchement gardé) dans la cité caucasienne de Minéralnoïé Vody (Минеральные Воды en Kotava, Eaux Minérales en français), ce qui expliquerait son aspect perpétuellement juvénile (Молодец, cela veut tout dire). Mais son enfance passée à ne boire que de l’eau aurait engendré chez lui une profonde révolte au moment de l’adolescence. Décidé à ne plus s’en laisser conter, il aurait alors bifurqué vers le lait, conformément en cela à son atavisme profond.

Débuts professionnels

Photo des débuts du trafic laitier sur la route de la soif

Après des études techniques en tant que machiniste agricole stagiaire dans le grand kolkhoze ovin de Blyadabad où il se familiarisa avec la traite des brebis galeuses, il décida de se lancer dans le commerce triangulaire du lait au pèket. Implantant des filiales à Bruxelles, à la limite de la Wallonie et une autre à Moscou, il reprit l’antique circuit de la route de la soif, ayant simplement substitué le lait à l’eau. D’ampleur modeste au début, utilisant des charrettes réformées soviétiques, et évitant les axes de circulation trop denses, Carol Molokan réussit néanmoins assez vite à développer sa petite affaire.

Première usine de Carol Molokan, toujours en activité

Apogée

Lors de la dernière prohibition du pekèt, il construisit néanmoins une première usine à Baïkonour qui ne produisait, officiellement, que du lait demi-écrémé, à partir des yacks locaux nomadisant entre Gémalauzovabad et les montagnes du Gépaltan dominées par le Pic Krandesik. Celle-ci fonctionne d’ailleurs toujours à l’heure actuelle, bien qu’ayant été vendue il y a quelques années aux Kazakhs producteurs de yaourt.

Laiterie ultra-moderne de Blyabad, régulièrement contrôlée par les inspecteurs nucléaires de l’ONU

La suite de son ascension est sujette à controverse et d’importantes zones d’ombre subsistent. Certains affirment que c’est son alliance avec la mafia wallone du pèket qui lui aurait permis d’ouvrir en 2005 la gigantesque laiterie d’Aymbad, dont nombre de personnes s’interrogent sur la production réelle. Il est certain qu’il entretient des relations privilégiées avec le président Tchernov, ce qui le met à l’abri d’enquêtes trop poussées.


Controverse

Récemment, le célèbre commissaire allemand Derrick, aurait réussi à démontrer que Carol Molokan et le célèbre vampire de Hanovre seraient en réalité la même personne. Molokan serait en réalité âgé de 120 ans et ne donnerait le change que grâce à son secret de jouvence éternelle le faisant apparaître né de la dernière traite.

Photo retrouvée dans le vestiaire de Carolus Molokan

Une photo récemment trouvée scotchée sur la porte de son vestiaire à la laiterie annexe de Gembloux semble corroborer ce rapprochement.


Pièces à conviction

Deux textes inédits trouvés récemment semblent également apporter quelque crédit à son secret. D’une part, ce texte en castillan :

  • La historia de los Rusos en Baja California es la historia de una increíble migración que este año cumple un centenario ya que en 1905 los Molokanes llegaron al Valle de Guadalupe donde asentaron su cultura. David Bibayoff Dalgoff nieto de Alejandro Dalgoff uno de los fundadores de la Colonia Rusa habla de una historia que trata de conservarse en esta “tierra prometida” elegida por los Molokanes que huían de la persecución Zarista. Los Molokanes cuyo nombre se dice significa “bebedores o comedores de leche” provenían de la ciudad de Kars, entonces territorio Ruso y hoy de Turquía, donde por sus características geográficas y climatológicas era considerada una especie de cárcel.

Où il est question des 3 serviettes de la Trinité et de la Bible des laitiers.


Et celui-ci en russe :

  • « Хлеб » радости, « хлеб » печали. Снаружи – добротный сельский дом из белого кирпича. Внутри — просторная светлая комната. С потолка на проводе свисает лампочка без абажура. На свежевыбеленных стенах лишь шесть белых льняных полотенец с неброской вышивкой и больше никаких украшений. Из мебели — сколоченные из досок скамьи и стол. В углу три белых полотенца (по аналогии со Святой Троицей) скрывают главную ценность — огромную тяжеленную дореволюционную Библию в переплете из толстой коричневой кожи.

Où sous les mots anodins de « pain » et « abat-jour » se trouve révélée une partie du secret.


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