Parapente

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Le parapente est une vaste supercherie consistant à faire croire à des milliers de personnes qu'il est possible de voler avec un chiffon, ce qui est bien évidemment totalement absurde (contrairement à l'avion qui consiste à faire voler des tonnes de métal, ce qui est déjà beaucoup plus crédible). Les adeptes des théories parapentistes et pentecôtistes utilisent souvent des démonstrations géométriques pour tromper les crédules.

cagistes : variété dissidente de parapentistes sans freins, mais avec structure rigide au-dessus de la tête. Le cagiste est parfois appelé Càlc

Étymologie

Le terme parapente est formé de :

  • « Para » qui signifie « contre » dans une quelconque langue morte d'origine méditerranéenne (reste toutefois l'énigme non résolue du parapet).
  • « Pente » qui mérite bien son nom car il désigne en effet une pente.

Par une astucieuse combinaison de ces deux termes on obtient alors « parapente » c'est-à-dire « contre la pente » ce qui se produit effectivement lorsqu'un nigaud tente de s'envoler : il fait un retour à la pente brutal. Pourtant malgré ce nom très explicite des centaines d'inconscients vont tous les jours tenter de décoller. On peut donc s'exclamer « mais où va le monde, je vous le demande ! »

« Para » signifie aussi « à côté » et « Pente » « cinq » en grec, ce qui fait que « parapente » peut vouloir dire « à côté de cinq », c’est-à-dire six, le nombre du Diable. Donc oui, le parapente est bien l’œuvre du Malin qui veut tromper les hommes.

D'ailleurs les Anciens disaient " Si vis pacem, para pentum " ce qui peut se traduire approximativement par " si tu veux avoir la paix, pars voler "

Vocabulaire du parapente

Technique

  • Se faire sucer par un gros noir : se faire aspirer par un cumulonimbus. En général, le parapentiste victime du GNQS garde un souvenir ému de ce genre de pipe.
  • Faire secours : se retrouver avec une fracture ouverte au sommet d'un sapin de 30 m
  • Radio : instrument censé servir à communiquer entre parapentistes mais qui en réalité sert surtout à diagnostiquer les fractures après les fameux retour à la pente.
  • Frontale : ce qui se produit lorsque le petit tissu vient faire un coup de boule au parapentiste
  • Fusible : rien a voir avec le domaine électrique , se dit d'un pôv malheureux que ses condisciples envoient dans l'trou pour tester si ça tient en l'air. Nota : risque de faire un plouf (voir plus bas)
  • Biroute: Chaussette trop grande même pour géant vert, c'est pas grave de toute façon il aurait trop l'air d'un con avec ça aux pieds. En Belgique on ne dit pas une biroute, mais une route à double voie de circulation.
  • Vario : instrument sensé faire bip quand ça monte, ne sert en fait qu'à entretenir le mythe du thermique.
  • thermique : masse d'air ascendante, mythe ne servant qu'a faire vendre des varios.
  • envoyer du gros (ou de la sterne, ou du bois de buis, ou du pain, ou des briques, bref...): Faire tout son possible pour que le morceau de toile qui vous tient gentiment en sustentation dans les airs soit tordu, froissé, et passe de préférence sous vos pieds...sous réserve de montées d'adrénaline, de groupies affolées et d'énervement des vieux de la vieille.
  • Parawaiting ou Paraglanding: attendre tout le week-end en essayant de ne pas se faire "arracher" par les rafales de vent et en résistant aux trombes de pluie tout en se disant "ça va voler... ça va voler"
  • Plouf: nom masc. bruit caracteristique d'aquarissage d'un parapentiste qui préfère se poser dans une rivière, un lac , la mer plutôt que de faire comme tout le monde, un atterrissage sur l'attéro officiel Voir sens homonyme du mot "tas" plus haut, à la rubrique <faire un "tas"> (remarque: comme aurait dit ©Descartes: "toutes les hypothèses se recoupent")
  • Vache : habituellement mammifère producteur de lait et autres dérivés, mais les parapentistes, confondant l'animal ruminant et son pré, l' utilisent pour se poser quand ils ont sous-estimé la loi de la pesanteur (voir plus haut)et n'arrivent pas à rejoindre l'atterro, cette confusion dans les mots est somme toute plutôt sage puisqu'il vaut mieux poser dans le pré que sur la vache.
  • Faire un tas: aller atterrir directement en bas après avoir décollé, même en ayant fait semblant de croire que la Loi de la Pesanteur ne serait pas la plus forte
  • Saint-Hilaire du Touvet : Petit village Grenoblois. Miroir aux alouettes de l'ensemble de la gent à plumes qui s'y retrouve pour faire l'essuie-glace le long des falaises. Attirés par un sens de l'hospitalité hors du commun, certains volatiles viennent de très loin. Ainsi 30km de crête à mouettes ont été installés spécialement à leur attention.
  • "Tiens, tu vas voir si ça tire !!!" - cri lancé par le pilote biplaceur à sa passagère apeurée (en tirant très fort sur les commande du bouzin) quand celle-ci lui a crié au préalable: "Satyre !!!", prétextant là le fait que le dit pilote biplaceur a (aurait) indûment profité de la situation peu avant l'atterrissage
  • Biplace : Le must ... Le parapentiste, non content de faire croire aux autres qu'il peut soit disant voler, propose à un non initié de voler avec lui : "Hey, ca te dit un bi ?". Réponse du non initié : " ... ". Pour continuer l'illusion, il prend un bout de chiffon un peu plus grand que lorsqu'il est tout seul, trouve une bidouille pour attacher 2 personnes sous ce même torchon, et partage ensuite tout : déco, attero, vache, plouf, tas... avec un non initié qui a de fortes chances d'être écœuré. Note pour le promeneur lambda : il est risqué de fréquenter les "sites de bi", risque de se prendre de l'écœurement sur la tête !</ref> par les us et coutumes des parapentistes, se permet de vomir... - Ha le naze qui ne comprend rien -

Médical

  • Fracture de la tête tibiale et arrachement osseux du ligament croisé antérieur : diagnostic inquiétant après un retour à la pente suivi d'une radio
  • Ostéosynthèse par vis de la tête tibiale et refixation arthroscopique du ligament croisé antérieur : remède au diagnostic précédent consistant à fixer par une vis à leur emplacement initial (avant retour à la pente) les petits bouts d'os qui se promènent dans le genou
    Parachute.jpg
  • Régurgiter son diner sur soi-même : dégueuler
  • La frayeur du cactus : Oublier que le plus important c'est d'avoir choisi un terrain dégagé pour atterrir et non pas dans un cactus.

Confusions fréquentes

Les expressions utilisées dans le monde du vol libre par les parapentistes peuvent paraître obscures au non-initié, voire porter à des confusions regrettables. Voici donc la traduction des expressions les plus courantes, à connaître, sans faute pour se mêler aux conversations entre pilotes.

Monter au plafond ne veut pas dire prendre un escabeau pour enlever les toiles d'araignées ou encore monter dans un biplace avec sa demoiselle pour faire des galipettes en l'air mais atteindre la base des nuages.

Si vous enroulez une pompe, vous n'êtes pas en train d'essayer de faire rentrer une de vos baskets dans votre sac à dos; vous tournez dans le thermique pour gagner de d'altitude.

Se faire dégueuler n'a rien à voir avec mettre deux doigts au fond de la gorge un lendemain de fête trop arrosée, c'est se trouver dans un flux d'air descendant.

Quand Untel a gratté une heure sous le décollage, ce n'est pas parce qu'il a attrapé une crise d'urticaire, mais parce que les conditions étaient trop faibles pour pouvoir remonter.

Faire les oreilles n'a qu'un lointain rapport avec l'utilisation d'un coton-tige, c'est fermer volontairement les extrémités de son aile pour descendre plus rapidement.

Si un pilote arrive à traverser la couche, il n'est pas victime d'une incontinence mal jugulée, il est au contraire parvenu à s'extraire de l'inversion qui bloque les thermiques.

Quand on est vaché quelque part on est posé dans un champ quelconque hors terrain officiel, mais on ne s'est pas obligatoirement fait envoyer paître.

Le vent de cul n'est pas un pet inopiné produit par un grossier personnage, mais tout simplement une brise descendante qui gêne le décollage.

Si un pilote se vante d'avoir une bonne finesse, il n'est pas forcément apte aux traits d'esprit les plus spirituels, il possède par contre une voile qui plane bien.

Au risque de vous décevoir, Mesdames, si votre interlocuteur vous signale que 'la biroute est à l'horizontale, il ne veut pas dire qu'il se trouve en état de rendre un hommage mérité à votre sensualité torride, il fait simplement remarquer que le vent qui forcit gonfle la manche à air.

De la même façon, sachez que si on dit le thon monte ça ne veut pas dire que la discussion s'envenime mais qu'une consœur a trouvé un thermique. Se dit également d'une femme parapentiste volumineuse et pas gâtée par la nature lors ce qu'elle se trouve dans un thermique.

Enfin, sachez que quand on prend une frontale ce n'est pas pour faire du vol spéléo, mais qu'on s'est fait fermer l'avant de la voile par une méchante turbulence et qu'on aurait tendance à mouiller le caleçon[1]

Théorie : relativité, gravité et arboriculture

La relativité

On nomme relativité restreinte une première version de la théorie de la relativité, émise en 1905. Cette théorie a introduit pour la première fois la notion d'espace-temps et expliqué quelques phénomènes étonnants, mais vérifiés expérimentalement, de variation des mesures de longueur et de durée entre un observateur et un autre, chacun d'eux étant situé dans un référentiel différent[réf. non nécessaire].

La théorie a été popularisée en science-fiction, mais mise en pratique par les premiers hommes volants.

D'un point de vue parapentiste et cagiste, nous avons voulu expliquer un phénomène constaté mais non expliqué d'un point de vue mathématique: celui de la gravité appliqué ou gravitation (et qui depuis Newton concernait seulement les pommes et depuis l'invention du parapente concerne aussi la chute des pilotes) et son interaction avec la vitesse exponentielle de croissance des arbres au décollage ou à l’atterrissage.

La gravité

La gravité est le phénomène par lequel deux corps quelconques s'attirent (du simple fait de leur masse, comme le montrent les physiciens). Elle s'observe au quotidien en raison de l'attraction terrestre qui nous retient au sol (exemple : bobonne, le travail, les jours de pluie, le gros cunimb, le vent trop fort, …).

Concernant la gravité, on en a conclu hâtivement que la chute des pilotes était grave. Mais on ne s'explique pas pourquoi et comment s'effectue une chute sans gravité, formule reprise dans l'expression populaire "il a fait une chute sans gravité!". Une des voies suggérées était que le pilote était tombé dans les pommes. Mais d’où viennent les pommes? Seraient-ce les mêmes que celles de Newton? Les pommes tomberaient entrainant le pilote dans sa chute? D'accord, mais personne ne se souvient d'avoir vu un pommier au dessus d’un parapentiste en vol. L’inverse est vrai, (non pas un pommier en vol au dessus d’un parapentiste !) : un parapentiste ne volant pas sous un pommier comme également un parapentiste dans un pommier. Mais à ce moment la peut-on dire que le parapentiste vole. Oui, s’il est en maraude, mais nous nous éloignons du sujet.

L’autre élément est la vitesse avec laquelle les arbres poussent. Les arbres nous dit-on poussent dans la forêt et il y a quelquefois un arbre qui cache la forêt. Le parapentiste lambda peut ne pas voir la forêt caché par l’arbre, mais devrait voir l’arbre. Alors pourquoi s’y précipiter ? Tout simplement parce que l’arbre croit. Il croit qu’il va pouvoir voler malgré l’adage qui dit : « Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ». Conscient de leur faiblesse et désireux d’acquérir le savoir faire des pilotes pour monter au ciel, ils les attirent ou se précipitent sur eux usant de stratagèmes locaux (sève et résine pour les sapins, mélèzes et autres épicéas savoyards par exemple). Cette manière d’être appartient aux arbres branchés. Les pilotes le deviennent - immédiatement - après et se reconnaissent à leur appartenance à la JET-SET (abréviation de JETer de SEcours Tardif) où tous les pilotes sortent cravatés. Le type d’arbre importe peu, pour se brancher, mais il convient de ne pas se planter : la forêt de bonzaïs par exemple est à éviter tout comme les arbres généalogiques (même si le vol libre est une grande famille), les arbres à cames (sauf pour les paramoteurs) et les arbres de Noël en dehors de la saison d’hiver. Les arbres fruitiers (autres que pommiers pour les raisons expliquées plus avant) ou arbres d’ornement font l’affaire. Quant au chêne, malgré ce qu’en dit Georges BRASSENS (qui chanta aussi le grand chêne et le vent), il aurait tendance à nous prendre pour des glands.

Ne jamais le quitter des yeux, voilà la solution, mais Georges qui n’y connaissait rien en parapente n’aurait pas du conseiller de ne pas s'« éloigner d’son arbre » !

On reconnaît l’arbre à ses fruits et le proverbe dit : « Le fruit ne tombe pas loin de l'arbre ». Le parapentiste n’étant pas un fruit de l’arbre reste le plus souvent au sommet. C’est au pied de l'arbre que l’on reconnait le bucheron, mais à la cime que s’effectue la récolte des parapentistes arboricoles. Celle-ci se fait à l’aide de treuil ou corde de rappel. La cueillette des parapentistes constitue une branche d’activité non négligeable de l’activité forestière des massifs français depuis l’apparition du vol-libre bien mais aucune application connue ne soit née de cette récolte. L'arbre est la matière première pour un grand nombre d'industries (bois, menuiserie, ébénisterie, papier, caoutchouc, …), mais on ignore encore ce que deviennent les parapentistes ainsi ramassés faute de statistiques à ce sujet. Les quelques sujets que nous avons pu contacter pratiquant la langue de bois, déclarant qu’après avoir touché du bois, ils s’étaient posés comme des fleurs !

Citations célèbres sur les lois de la nature régissant le parapente :

Galilée a dit «Tout est mouvement» jusque là on comprend. Newton a dit «Tout est gravitation» nous l’observons aussi et ce à quoi Darwin a dit «Tout est sélection ». mais il faut aller très vite pour sélectionner le bon arbre quand le sol se rapproche à très grande vitesse. Einstein a dit «Tout est relatif» (y compris le vent). et Heisenberg a conclu : «Tout est incertain». sans connaître le parapente, inventé beaucoup plus tard, mais il avait raison!

5 proverbes parapentistes :

  • "Vent de cul, vitesse accrue".
  • "Il vaut mieux regretter d'être au sol que regretter d'être en l'air".
  • "Il n'y a pas de bons pilotes, il n'y a que de vieux pilotes". Conséquence du précédent: les bons pilotes qui regrettaient d'être en l'air ne sont plus là pour le dire.
  • "Pour voler bien, voler plein"
  • "si t'es pas mort, envoie (du gros) encore plus fort"

Notes de bas de page

  1. Ce qui veut dire exactement ce que vous pensez.



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