Pet et Décadence

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Pour commencer

S’il est vrai que le pet va au-delà d’un simple gaz bruyant et mal odorant, alors je me dois, à cette heure, d’en trouver les causes et les moyens d’éradication. Ainsi, si vous adhérez à ma petite théorie que je vais vous exposer, je vous serai gré de classer cet article au Best Of ce qui montrera votre intérêt quant à l’éradication des nuisances sonores tant qu’olfactives, dues aux pets foireux. Bref.

S’il est vrai, disais-je, que le pet va au-delà d’un simple gaz, alors son explication peut se diriger en deux sens ; j’entends par là qu’il peut y avoir le pet de concupiscence, d’allégresse, de joie, de relâchement. En effet, ce pet consiste en un moment de relâchement de l’être, alors qu’il se trouve dans un état de soulagement profond de son âme, n’y voyez aucun euphémisme.

Bref, ô pet, ô joie, ô rage, ô désespoir ! c’est bien connu… Car ce pet, qui traduit la joie de celui qui le produit, ne saurait prodiguer le même état d’hébétude chez ceux qui le subissent - à moins qu’il ne soit trop chargé de l’intérêt culinaire des jours passés pour que notre odorat n’y faillisse.

Pour continuer

En conséquence, je déclare le pet de joie comme un pet d’égoïste ; car en montrant sa joie de vivre, ce pétomane fait succomber ses proches à un malheureux avenir quelque peu palpable vu le degré d’asphyxie causé…

C’est un pet qui est excusable chez un chaton que l’on caresse doucement sur le ventre et qui, n’en pouvant plus de ronronner, relâche tous ses petits muscles et laisse échapper le fatidique pet. Mais en revanche, c’est un pet inexcusable et indubitablement intolérable chez un humain adulte normalement constitué, puisque, dans la logique des choses, cet adulte est censé pouvoir contrôler chacun de ses muscles et de ses nerfs. Admirez sa fierté lorsqu’il vous montre qu’il peut bouger son nez et ses oreilles en même temps et, là, sous les exclamations d’enthousiasme, remarquez comme i’s’sent plus pèter, le gars !!!

Bref, si tu pètes de joie, mon doigt inquisiteur et réprobateur viendra se poser sur toi et, venu d’on ne sait où, tu entendras ceci : « égoïste » - ça fait très pub, je sais !

Et pour finir

Mais en outre, il y a l’autre pet, le pet plus instinctif, le pet bestial… Ce pet consiste en un geste - si je puis dire – d’auto-défense. En effet, ce pet est comme le jet malodorant, que dis-je, fétide que produisent certains animaux lorsqu’ils se sentent en danger ; l’un d’entre eux en ayant fait une telle réput’ (de réputation) qu’on le prénomme maintenant putois.

Bref (quoi, encore bref ?!) cet être pétant pour ne pas dire péteux est un être craintif, apeuré… Peut-être même souffrant d’une paranoïa démoniaque lui faisant croire que tout son entourage, et les autres aussi, lui en veulent à mort (et il ne sait même pas pourquoi : il ne leur a rien fait, mais alors, rien du tout…) ; mais, je m’emballe, ce dernier exemple ne compte que pour les plus grand pétomane que le monde ait connu. Ainsi, ce pauvre être pétant pour ne pas dire péteux, ne le blâmez pas, mais aidez-le à vaincre sa peur, mettez-le en confiance (aimez-le, mais pas de trop près – à cause des odeurs), il vous en sera reconnaissant, vous le sentirez ! Et toi, oui toi, là (prout) être pétant ; non, tu n’es pas un péteux et encore moins un merdeux (ben voyons !). Ecoute-moi, aie confiance, n’es point de crainte, ni de peur, les gens ne sont pas tes ennemis, les gens sont gentils. Répète après moi : « Gentils, les gens ! Je suis quelqu’un, I am the boss, I am the best… »

Voilà, à ces péteux craintifs, suggérez l’auto-dissuasion si vous souhaitez l’auto-disparition du fallacieux pet craintif. Surtout, mais surtout, ne les accusez pas, jamais ! car ils plaideront non coupable, souligneront l’auto-défense et ils obtiendront indubitablement la clémence des juges et des jurés…

Et, si vous faites ce que je vous ai conseillé, bientôt, partout, résonnera ce même cri :

« Je suis pétomane, mais je me soigne ! »

Vivement la guérison !

Et souvenez-vous de ceci :

Et enfin, pour conclure

Péter nuit à la santé de ceux qui vous entourent.

Qu'avez-vous pensé de l'article "Pet et Décadence" ?
Vous pouvez voter ci-dessous. Les résultats seront affichés lorsque vous aurez voté.
Vous n’êtes pas autorisé à voir les résultats de ce sondage avant d’avoir vous-même voté.
Il y avait un vote depuis l’élaboration du sondage au 6 avril 2019 à 22:46.
poll-id CF4C628E6F0A91458780C0A90CFB98E7


Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.