Sécurité sociale
La Sécurité sociale (appelée aussi SS, en souvenir des célèbres philanthropes de la Seconde Guerre Mondiale) est une entreprise de démolition bien connue dans toutes les étables. Créée en 1945, son but est de gérer un cheptel important de vaches à lait que l'on trait à intervalles réguliers. En échange, les vaches sont vaccinées et le gouvernement les envoie paître à la campagne : on appelle cela les campagnes de vaccination et la protection sociale. Les excédents laitiers sont détruits dans un immense trou.
Aux États-Unis
Escroquerie montée dans les années 1930 par un certain Franklin Delano Roosevelt, qui consistait à inciter les gens à donner de l'argent en vue de leur retraite. Par un mécanisme de "cavalerie", l'argent des nouveaux entrants servait à payer les "gains" des plus anciens. Cette fraude ayant été développée à très grande échelle, le gouvernement a dû intervenir, et à présent c'est lui qui perpétue la fraude.
En France
À l'origine, il y avait un communiste, Pierre Laroque, et un dictateur Charles de Gaulle. Le premier pensait par conviction qu'il fallait aider les pauvres. Il demanda au second l'autorisation de créer la sécurité sociale, qui permettrait aux pauvres de ne plus mourir de rhume bénin, mais d'être soigné gratuitement à condition qu'on leur prenne la moitié de leur salaire.
La Sécurité sociale française, que le monde entier envie à la France depuis qu'elle a su creuser son trou, était gérée par les syndicats qui se partagent la manne délicatement prélevée sur les cotisants pour le plus grand bien des dirigeants syndicaux et des finances des syndicats.
Aujourd'hui, la Sécurité sociale est régie par un comité central appelé URSS annexe française qui la dirige selon les règles du trotskisme tempéré à visage bovin. La carte du Parti, appelée Carte Vitale, est distribuée gratuitement aux membres bienfaiteurs qui acceptent bénévolement de payer des contributions obligatoires qui amputent la moitié de leur salaire. Pour les récalcitrants, une autre carte, la Carte Létale, est prévue par la SS dans le cadre de la prochaine campagne de promotion de l'euthanasie.
Le numéro de sécurité sociale est un peu comme le geek-code, sauf que même les non-geeks en ont un, et que c'est beaucoup moins fréquemment utilisé. Voici comment il se compose : X AN MO DE VIL PAR TB
- X : indique le nombre de chromosomes X dans la paire numéro 23 de l'individu concerné
- AN : année de naissance (à un siècle près, codification inventée avant l'an 2000)
- MO : mois de naissance (si c'est pas malheureux d'utiliser deux chiffres pour une telle information, il y avait sûrement moyen de compresser ces données)
- DE : département de naissance, ou 99 pour les nés à l'étranger
- VIL : classement de la ville de naissance dans le département à la pétanque
- PAR : classement local des parents de l'enfant à la pétanque
- TB : tire-bouchon
Le trou
Vers la fin des années 80 s’est créé un manque à gagner important dans les caisses de la sécurité sociale. Pour simplifier cet état complexe des finances de la sécurité sociale, et permettre aux journalistes d'exposer simplement cet état de fait à la population vieillissante, on a utilisé le mot trou.
À l'inverse des trous ordinaires tels le gouffre de Padirac, ce trou a la particularité de toujours s'agrandir. Le savant astrophysicien Stephen Hawking a étudié ce phénomène et a conclu à la présence, en France, d'un mini-trou noir qui présenterait des affinités avec le lait et enverrait par des trous de ver quadridimensionnels et intragalactiques les excédents français vers la Voie Lactée. Cette hypothèse est corroborée par l'apparition d'étoiles nouvelles, véritables "aspirateurs" de matière terrestre, dont les noms dans la nomenclature astronomique sont les suivants : CSG-2000, CRDS-2020, La-CQ-CQQ, etc.
Il est acquis que ni l'optique ni la dentisterie ne sont cause du Trou, puisque peu ou pas remboursées. Aux dernières nouvelles, le Trou serait creusé en raison des remboursements de cachets d'aspirine achetés en masse par les rares malades qui ont voulu se plonger dans le Code de la Sécurité sociale (3000 pages, plus gros que les Mille et une Nuits, aussi abracadabrantesque mais moins agréable à lire). Le cent-deuxième plan de résorption du Trou prévoit une mesure radicale : augmenter les cotisations et supprimer les remboursements. Le gouvernement espère ainsi qu'à l'horizon 2130 la dette sera remboursée intégralement et le Trou un souvenir du glorieux passé communiste français.
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