Saint Seiya
Saint Seiya (ou les Chevaliers du Zodiaque en français) est un manga à succès de Masami Kurumada. Il fut adapté en dessin animé et diffusé en France dans l'émission "Le Club Dorothée" à partir 1986. Plusieurs mangas lui sont directement liés : Saint Seiya Next Dimension (qui raconte ce qui se passe AVANT, d'où le mot "next" qui veut dire "suivant" ; logique japonaise), Saint Seiya G (qui s'efforce d'en trouver le point), Saint Seiya Lost Canvas (pour les fans de peinture), Saint Seiya se marie, Saint Seiya chez les nudistes, Saint Seiya contre Saint Tropez, Saint Seiya et les extraterrestres.
Le synopsis
N'ayez crainte bande de poulpes décérébrés, même si de prime abord cette œuvre semble fouillée et travaillée, le scénario tient sur un post-it : cinq héros portant des armures sont chargés de défendre la Terre contre les forces du mââââââââââl. Celles-ci veulent dessouder Saori, une pauvre niaise aux cheveux violets qui s'imagine être Athéna (c'est son grand père mort qui lui a révélé ce secret alors qu'elle visitait l'observatoire du Pic du Midi). Alors les chevaliers se battent pendant 17542 épisodes afin de sauver le monde, et accessoirement la cruche qui se prend pour l'empereur Néron. En gros, les gentils chevaliers doivent massacrer les méchants chevaliers. C'est bon, vous avez suivi?
Les personnages de Saint Seiya ont donc des armures en métal qui puisent leurs pouvoirs magiques dans les constellations du ciel. On observe donc dans cette œuvre un savant mélange entre anachronismes, lutte gréco-romaine, astronomie (niveau amateur), astrologie (niveau professionnel, ce qui est encore pire) et Transformers. Lorsque l'armure n'équipe pas son porteur, elle prend la forme de la constellation qu'elle représente (ou plutôt tente de lui ressembler dans certains cas…) puis se range dans une boîboîte fabriquée à cet effet. Fait étrange, lorsque les protagonistes enfilent leurs armures, les fringues qu'ils portent en-dessous changent automatiquement de couleur et d'aspect, tandis que leurs tifs se rallongent.
Voici par exemple comment la constellation du cygne a donné naissance son armure respective :
Cependant, quelques constellations sont inexplicablement restées inexploitées. Par exemple :
- La constellation de l'étoile unique.
- La constellation du cactus doux et vibrant.
- La constellation de la cocotte-minute.
Les personnages principaux
Saori : la folle dingue qui se prend pour Madonna
- âge : officiellement 13 ans, mais 25 ans à vue de poitrine.
- profession : colis enlevé tous les 2 du mois, à récupérer poste restante sous quelques heures.
- attaques : le pourrissage de chevaliers de bronze ("maintenant que je suis une fois de plus en danger, bougez-vous !")
- signes particuliers : confiance démesurée en autrui, suit n'importe qui et donne sa vie au premier venu.
- le conseil à lui donner : se marier une bonne fois pour toutes avec Poséidon et préférer la gestion de son empire à ses pulsions de martyre
- chanson préférée : Like A Virgin (Madonna)
Seiya : le canasson pétomane
- âge : mentalement, très bas.
- profession : héros qui cannibalise tout l'espace héroïque. Ses copains héros n'ayant plus assez d'héroïsme à se partager, multiplient les astuces pour se rendre intéressants (voir plus bas).
- attaques : le crottin de Pégase, la chiasse de Pégase (version plus puissante), la chasse d'eau de Pégase (qui forme un tourbillon).
- signes particuliers : son succès auprès des femmes n’est plus à démontrer, il faut dire que son classique « je cherche ma sœur, éploré que je suis d’être un malheureux orphelin » touche leur corde sensible. Mais il n'est pas foutu de s'en faire une, le boulet. Court tête baissée se faire hacher menu au combat. Maladivement obstiné.
- adversaire typique : c'est soit le premier méchant de la série, soit le gros bill de fin de niveau. 75% de chances que son premier adversaire fasse 5 fois son poids (minimum).
- le conseil à lui donner : se munir d'un GPS (Global Positionning Saori).
- chanson préférée : Ballbreaker (AC/DC)
Shiryu : le donneur de sang
- âge : variable. Dépend du texte qu'il a à dire. Peut aller jusqu'à radoter comme un vieillard avec ses histoires d'ours, de renards et de lapins.
- profession : chippendale. Finit tous ses combats à poil. Aurait pu faire fakir aussi (spécialisé dans les lances, épées et flèches).
- attaques : la colère du Dragon, l'ultime Dragon, la colère ultime du dernier Dragon, le Dragon définitif-et-n'y-revenez-plus
- signes particuliers : possède un transfert Malabar dans le dos (il s'efface tout le temps). Possède également un bouclier incassable, sauf si on force un peu. Atteint de cécité chronique, de pulsions suicidaires et d'hémophilie aggravée.
- adversaire typique : il prend ce qu'il reste, mais il s'agit généralement d'un méchant armé pour faire exploser son bouclier.
- le conseil à lui donner : se munir d'un chien d'aveugle.
- chanson préférée : Shunreï On My Mind (Ray Charles, textes de Dohko)
Shun : l'efféminé
- âge : ça ne se dit pas, c'est pas correct.
- profession : militant pacifiste.
- attaques : aucune. Il se défend, évite les affrontements, et lorsqu'il blesse quelqu'un, c'est sa chaîne, c'est pas lui.
- signes particuliers : des rumeurs courent comme quoi il serait le plus puissant des 5 chevaliers de bronze. Mais soyons sérieux 2 minutes : comment un chevalier efféminé, qui déteste le combat et portant une armure rose, peut-il être puissant?
- adversaire typique : le night-clubber du Queen qui vient d'hériter d'une armure criarde en viager (ambiguïté sexuelle à prévoir).
- le conseil à lui donner : jouer au rugby (mais lui interdire l'accès aux vestiaires) ; s'acheter une Nissan, depuis le temps qu'il en veut une.
- chanson préférée : Do You Really Want To Hurt Me (Culture Club)
Hyoga : le porte-malheur
- âge : 14 ans mais un gros complexe d'Œdipe qui nuance.
- profession : danseur au grand ballet du Bolchoï (chorégraphie poussée précédant ses attaques qui devrait laisser tout le temps à son adversaire pour le descendre, ou au moins pour construire un bunker).
- attaques : la soupière de diamant, le tonneau de l'aube, le houla-hoop givré, l'exécution de l'horreur (attaque suprême pour se débarrasser des thons).
- signes particuliers : larmoyant, geignard, pleurnichard, tue avec violence ses proches, mais chiale après. C'est déjà ça. On peut donc supposer que fraterniser avec lui comporte certains risques. Risques qu’il contrebalance en gardant les bières au frais en permanence, par exemple.
- adversaire typique : il prend ce qu'il reste, mais il s'agit généralement d'un méchant qui maîtrise le Feu ou le Froid.
- le conseil à lui donner : éviter de se faire des amis, même par internet. On ne sait jamais ce qui pourrait leur arriver.
- chanson préférée : "La Danse Des Canards" (JJ Lionel)
Ikki : le misanthrope
- âge : difficile à calculer puisqu'il meurt, renaît de ses cendres, re-meurt et re-renaît de ses cendres à intervalles réguliers.
- profession : cumule 4 temps partiels (psychopathe / illusionniste / VRP / vulcanologue).
- attaques : l'allusion du Phénix (qui consiste à sous-entendre des choses à son adversaire, qui se met en rogne), le zèle du Phénix (violente réaction d'orgueil si un méchant insinue que son frère est une fiotte)
- signes particuliers : frère de Shun. Tendance agaçante à ne pas vouloir mourir ni se perdre dans d'autres dimensions. Lorsqu'il éprouve des sentiments pour une femme, celle-ci en crève d'une façon ou d'une autre. La faute à pas-de-chance.
- adversaire typique : le même que Shun ; sauf qu'au lieu de s'en prendre plein la tronche, il lui flanque une déculottée.
- le conseil à lui donner : s'acheter une montre ; commencer directement les combats de Shun, pour que le scénario avance plus vite.
- chanson préférée : "Killed By Death" (Motörhead)
Les chevaliers de plaqué or
Nos chers héros doivent combattre une série de losers lors du déroulement de l'histoire, tous sensés être beaucoup plus forts qu'eux. Au top du top de la hiérarchie se situent les Chevaliers de Plaqué Or, dont la vitesse d'exécution surpasse de loin celle de nos pauvres gentils. Un chevalier de plaqué or peut en effet recopier du Jean-Paul Sartre sur une page Word, police Arial, taille de caractère 5, en moins de 3 secondes, alors que les héros rament encore avec du "Leo Et Popi" en caractère 40. Le décor est ainsi planté. Un combat entre chevaliers de plaqué or durerait 1000 jours selon la légende ; il est pourtant difficile de croire que la Vierge mette autant de temps pour déculotter le Taureau. Mais en sachant que chacun des chevaliers met 400 jours à parler de son passé glorieux et les 100 jours restants étant consacrés à un entretien psychologique (soit 99,9% de blabla), tout s'explique. Voici donc la trame : Saori se fait planter une flèche dans le cœur au pied d'un escalier, et il faut battre les 12 chevaliers de plaqué or pour la sauver. Après le douzième palais se trouve une ligne directe vers le SAMU. Si au bout de 12 heures les héros n'ont pas réussi, il faudra alors refaire tout le chemin en sens inverse afin de trouver une cabine téléphonique (il n'y a pas d'antenne-relais là-bas)...
Mou, le tire-au-flanc
Mou, chevalier de plaqué or du bélier, ne glande rien. Il choisit de laisser passer les chevaliers de bronze pour cette simple et unique raison : il ne veut pas en foutre une ramée. Même allumer 4 rigolos en 5 secondes, c'est déjà trop demander. Cependant, en bon fonctionnaire, il tient à les retenir le maximum de temps imparti. Il prétexte une réparation d'armures, envoie les gamins faire joujou dans les montagnes en leur disant de revenir dans une heure, alors que sa poudre de perlimpinpin s'acquitte de la tâche en moins d'une minute.
Détestant la marche à pied, il préfère se téléporter. Mais lors du dénouement, en bon fayot, il se tape toute la montée des marches avec sa patronne. Il maîtrise donc l'Art de la fonction publique à la perfection : travaille le minimum, mais fait croire à ses supérieurs hiérarchiques et à ses collègues qu'il fait le maximum. Ceux-ci commenceront à avoir des doutes, à force de l'entendre dire que c'est aux bronzes de faire le boulot. Il finira vraiment par mettre les mains dans le cambouis lorsqu'il s'apercevra que son poste au Sanctuaire est menacé.
Aldebaran, le boulet
Aldé en impose. Charismatique, viril, fort comme un taureau (sa constellation protectrice), il en a aussi les organes génitaux. Il fait preuve d'un sens aiguisé du business : il créa le concept d'une émission économique présentée par un journaliste aux gros sourcils. Il n'est, de plus, pas dépourvu d'un côté sentimental attachant. Il suffit qu'une gamine lui offre une petite fleur de merde, et il est content. Costaud, poilu, riche, visage ténébreux, mâle jusqu'au bout des doigts, bite énorme, sensible, loyal, il avait tout pour ramoner toutes les femelles du Sanctuaire.
Manque de pot, son job c'est Chevalier. Il se fait rectifier le casque par Seiya, geler les mimines par les autres tafioles, ratatiner en 1 coup par les frérots du Grand Nord, prend une volée face au Général Sorrento, et creve asphyxié contre un spectre de seconde zone. Ca c'est la version officielle. Pour ne pas trop noircir le tableau, on a volontairement omis de signaler qu'il avait tenté de sauver le navire intercepté par les Chevaliers des Abysses, sans succès. On dit également que les Chevaliers d'Acier auraient testé leurs armures sur Aldé. Revenant sains et saufs avec des armures intactes, ils étaient préparés pour prêter main forte aux héros face aux Chevaliers d'Argent. Bref, loser perpétuel, Aldébaran est donc puceau.
Saga, le timbré
Chevalier de plaqué or du signe des gémeaux, Saga est victime d'un dédoublement de personnalité (on peut constater à quel point l'auteur a bossé son sujet). Très très très gentil d'un côté, il peut devenir très très très méchant dès que ses cheveux bleus (?) deviennent gris et qu'il est atteint de conjonctivite. Tout ça c'est bien pratique, car on sait tout de suite à quelle facette on a affaire. Déjà ses camarades de classe savaient quand déguerpir vite fait lorsqu'une partie de billes tournait au vinaigre. Les profs aussi d'ailleurs. Mais à vrai dire, le plus à plaindre, c'est lui. Sa vie a toujours été une lutte interne entre ces deux êtres opposés.
Imaginez : Saga se lève le matin, première lutte interne pour choisir entre un yaourt frais et de la viande saignante pour le petit déj. Ensuite, lutte interne pour choisir entre sortir respirer l'air pur, courir après les papillons dans un champ de fleurs, ou rester enfermé dans le noir et rire de façon sardonique. Admettons, Saga choisit de sortir. Une fois dehors, il lui faut se concentrer pour choisir d'aller au cinéma au lieu d'étriper des passants. Arrivé devant le ciné, choix cornélien entre "Mon Voisin Totoro" et "Evil Dead"… et ça dure comme ça pendant des années. Malheureusement pour Saori, le côté démoniaque de Saga prenant petit à petit le dessus, il usurpera l'identité du Grand Pope et fera tout pour la liquider. Dieu du ciel si seulement il y était arrivé !
Deathmask, l'exécutant
A chaque fois qu'il faut se salir les mains, le Grand Pope fait appel au chevalier du cancer. C'est le tueur à gages de service. On regrettera cependant son manque de précision et sa notion toute personnelle du "dommage collatéral". Chargé de dérouiller un rebelle qui se cachait dans le village d'à côté, et peu enclin à mener une enquête minutieuse, il envoya tout simplement la totalité des habitants ad patres. Mission accomplie! Et pour fêter ça, rien de tel que d'accrocher les têtes des macchabées sur les murs de sa maison.
Avant de trouver ce job de rêve, Deathmask avait effectué plusieurs tentatives d'intégration dans le monde du travail, restées infructueuses. Tout commence par un échec lamentable au stage pratique BAFA, pendant lequel notre sympathique Italien avait organisé un concours de respiration sous sac plastique pour les enfants. Voulant persévérer dans les relations humaines, il tenta de s'occuper d'adultes handicapés, mais crut bien faire en préparant une course de fauteuils roulants sur la digue du port, après avoir enlevé les barrières de protection. Viré. Ca ne s'arrangea guère lorsqu'il s'attaqua (c'est le mot) au troisième âge : pensant aux bienfaits des saunas, il fut surpris en train de remettre le chauffage à pleins tubes dans les chambres de l'hospice, en plein mois d'août. Heureusement que le Sanctuaire possédait un programme de réinsertion des psychopathes…
Aiolia, le bourrin
Chevalier de plaqué or du lion, il est le frère du Sagittaire. Après avoir reçu des canettes de bière par des passants toute sa jeunesse parce qu'il serait le frère d'un renégat, il en a eu plein le dos et est devenu un chevalier pas content qui cogne super vite. Bien qu'incarnant la droiture, son côté impulsif le dessert : quand il y a un problème à régler il tape, quel que soit le problème.
Ainsi, quand il découvre que le Grand Pope n'était pas gentil mais méchant, ce dernier l'hypnotise grâce à un pendule. Il devient alors une brute méchante ayant pour mission de massacrer le gentil Seiya, MAIS il redevient gentil après avoir terrassé le méchant Cassios, devenu gentil par amour pour la gentille Shaina, qui auparavant était méchante, mais qui était devenue gentille par amour pour le gentil Seiya. Bref, il y a eu de sacrés rebondissements dans cette affaire... Tout ça pour dire qu'Aiolia est un peu con, mais il est gentil dans le fond.
Shaka, le suffisant
Considéré comme étant "l'homme le plus proche de dieu", Shaka naît dans une fleur de lotus, déjà en équilibre sur ses jambes et vêtu d'un tissu blanc immaculé. Enfin c'est ce qu'il croit. En réalité tout le monde sait comment ça s'est fait, hein (sa mère s'est fait repeindre la caverne et a dépoté le gluant 9 mois plus tard). Son égo surdimensionné exige des combats nets et sans bavure. Attitude zen, mains ouvertes et assis en lotus, il lance "ohm" et tous les adversaires situés dans la même pièce que lui finissent en chair à pâté. Il massacre, anéantit, trucide mais toujours dans le calme.
Shaka est vierge. Il n'a effectivement jamais expérimenté le plaisir sexuel partagé, mais globalement il s'en fout parce que son amour propre compense largement. De toutes manières, aucune femme (ni aucun homme, au cas où il en pincerait pour les phallus) ne serait digne d'apercevoir, et encore moins de recevoir, sa divine semence. Seul dans son temple, il passe son temps à se tirer sur la nouille devant des statues de Boudin, dieu de la charcuterie dans la mythologie allemande. Shaka, en passionné d'onanisme, ferme toujours les yeux. Lorsque certains d'entre nous tapent "salope blonde" sur un moteur de recherche dans le but de s'astiquer le manche, Shaka, lui, tape "fan art saint seiya". Il y trouve tout un tas de dessins à son effigie. Ceci dit, s'il tapait "salope blonde", il y a fort à parier qu'il trouverait des fan-arts de sa personne également.
Dokho, l'ancêtre
La guerre, Dokho le chevalier de plaqué or de la balance a déjà donné. Ras-le-bol de bourrer le pif aux méchants. Maintenant, il prend du repos. Au programme : glander des journées entières devant une cascade d'eau, regarder Shiryu effectuer ses premières attaques en caleçon, inventer des maximes à la con, aller acheter du viagra et plomber le cul de Shunrei à la première occasion. La belle vie, quoi.
Evidemment, on a bien essayé de coller le vioque en maison de retraite, mais ce fut une catastrophe. On ne le tenait plus, le pervers pépère. Toujours collé aux basques du personnel féminin, il passait son temps à leur lancer des blagues salaces, pleines de sous-entendus gênants. Les pauvres employées ne trouvaient le repos que lorsque Dokho regardait "Questions Pour Un Champion" et "Derrick", en compagnie de ses camarades, tous complètement lénifiés. Il fut viré lorsqu'il flanqua une dérouillée à un aide-soignant (qui n'était autre que Deathmask) qui tentait de transformer les chambres en saunas. Même ayant sauvé de nombreuses vies ce jour-là, ou plutôt retardé leur extinction, il fut dégagé sans ménagement par la direction.
Milo, le torturé
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Milo le chevalier plaqué or du scorpion est un éternel hésitant : il change d’avis tout le temps, ne tue jamais un ennemi en moins de 15 coups et encore, il lui demande en permanence s'il veut vraiment mourir, se méfie de tout le monde… On se demande comment un anxieux pareil a pu atteindre une telle hauteur dans la caste des chevaliers.
Milo a également la faculté de faire pousser l'ongle de son index droit à volonté. Il peut bien sûr lancer ses attaques de cette façon, mais ça peut servir dans diverses occasions, comme déboucher une bouteille de Villageoise à la surprise-party du Grand Pope, crocheter une serrure, jouer à la Nintendo DS sans stylet… Avant de devenir chevalier, Milo arpentait les PMUs mal rasé, en jogging et chaussures de ville, grattant compulsivement des morpions, des millionnaires et autres goals. Heureusement, un jour le Grand Pope passa par là, et remarquant la taille impressionnante de l'ongle de Milo, décida de le caster pour le poste vacant dans la maison du scorpion. Ce fut le début d'une nouvelle vie.
Aioros, l'abonné absent
Le chevalier de plaqué or du sagittaire est mort. Et pourtant, c'est celui qu'on voit le plus (d'aucuns disent que le mangaka, lui-même du signe du sagittaire, est tout simplement mégalo). Soit en fantôme, soit en flashback, soit par l'intermédiaire de son armure, censée exécuter sa volonté, Aioros est partout, il voit tout, il entend tout, et aide Seiya lorsque l'auteur du manga s'octroie la liberté d'envoyer ce dernier trop près du trépas. Il envoie son armure téléguidée à l'autre bout de la planète en un clin d'œil pour sauver les gentils, mais en retour leur fait subir des épreuves mortelles dans son propre palais, avant de les sauver au dernier moment. Un brin sadique quand même…
C'était le chevalier parfait. Bon, loyal, puissant, charismatique… mais comme pour toute personne présentant un aspect trop lisse, ça devait cacher quelque chose… Effectivement, comment expliquer sa présence dans la chambre de la petite Saori le soir où Saga a tenté (dans un éclair de lucidité) de la poignarder? Les rumeurs sont allées bon train, surtout depuis que les enfants du Sanctuaire le voyaient errer près des écoles primaires dans un grand imperméable, un paquet de bonbons à la main. Bref. Toujours est-il qu'Aioros a quand même sauvé Athéna et s'est enfui du Sanctuaire avec elle dans son couffin. C'est agonisant qu'il l'a confiée à un inconnu qui passait par là, se doutant bien qu'il n'aurait pas la force nécessaire pour la torcher. La petite devait effectivement avoir une couche bien pleine après une telle escapade.
Shura, le garçon boucher
Le chevalier de plaqué or du capricorne est le roi du découpage de bidoche. En effet, il possède l'attaque la plus tranchante qui soit ; cependant son seul "exploit" sera de briser le légendaire bouclier du dragon de Shiryu… rien de bien épatant, vous en conviendrez. Shura est donc un loser supplémentaire dans la caste des chevaliers de plaqué or, juste derrière le Taureau. Echoue face à Aioros, échoue face à un bébé de 6 mois, laisse échapper 3 chevaliers de bronze, échoue face à Shiryu, qui l'a atomisé afin qu'il réalise ses erreurs. Un vrai festival.
Officiellement âgé de 23 ans lors de sa confrontation avec Shiryu, Shura avait mathématiquement 10 ans, lorsque 13 ans plus tôt, il tenta de dérouiller Aioros s'enfuyant avec bébé-cruche. Pourtant, physiquement il n'a pas changé d'un pouce! Plusieurs explications rationnelles sont à envisager :
- Shura était atteint d'une forme rare de progéria (moins rapide que la forme classique, et curable de surcroît), et a été bourré d'hormones de croissance. Il avait donc à 10 ans le physique d'un type de 23 piges, et un passage chez le toubib a permis de stopper le processus.
- Saori, ainsi que les héros, sont tous atteints d'une autre forme rare de progéria (plus rapide que la forme classique, mais curable), ont été farcis d'hormones de croissance, il s'est seulement écoulé 3 ans depuis la fuite d'Aioros, et personne dans l'histoire ne sait compter correctement.
- Dans le monde de Saint Seiya, on atteint l'âge adulte d'un seul coup, à 10 ans.
- Les acteurs employés pour jouer les chevaliers sont tous plus vieux de 10 ans, comme toute série US qui se respecte.
- Kurumada a merdé.
Camus, le prof
Le chevalier de plaqué or du verseau est Français. Ce qui explique bien sûr certains traits de caractère : hautain, dédaigneux, indifférent, condescendant, arrogant et sûr de lui. Bonjour le portrait. Cependant, quelques larmiches d'émotion viennent trahir la présence d'un cœur délicat, lorsqu'il enferme Hyoga dans un esquimau géant. Si lors de leur premier affrontement Camus n'était pas très loquace, le second combat vire au cours magistral de physique atomique. Notion du zéro absolu, températures de gel de différents métaux, thermodynamique chimique, tout y passe. Hyoga se sent presque obligé de sortir un bloc-notes, mais comme Camus commence à le saouler sévère, il préfère le dézinguer plutôt que d'attendre la sonnerie. Ce qui ne l'empêche pas de chialer lui aussi comme une madeleine.
Il est bon de noter qu'une séquence a été coupée au montage. A la question "Hyoga, qu'est-ce que le Zéro Absolu?", ce dernier répondit à Camus au tac-o-tac : "c'est Aldébaran". S'ensuivit une crise de rire monumentale entre les deux protagonistes, qu'il fallut bien sûr supprimer car elle nuisait à la chape de plomb dramatique pesant sur l'épisode. On a donc passé un énième flashback sur l'enfance de Hyoga pour faire diversion.
Aphrodite, le narcissique
Lorsqu'il faut parler du chevalier de plaqué or des poissons, ça tourne toujours autour du jardinage ou de l'homophobie primaire. Mais bon, on n'a que ce qu'on mérite. A cultiver les roses et à tortiller du cul en touchant ses cheveux et en vérifiant son gloss dans le reflet de son casque, Aphrodite ne pouvait pas inspirer des commentaires sur sa virilité. Le regard explicite qu'il lance à Shun (lorsque celui-ci est en train de monter les marches) le tétanise littéralement, et tout semble indiquer qu'une fois Seiya parti, les deux tourtereaux s'envoleront pour Mykonos souiller les draps d'un hôtel de luxe.
Mais contre toute attente, un combat s'engage. Et bien que disposant d'une attaque mortelle et imparable, le chevalier de plaqué or va faire le zouave en dévoilant ses pouvoirs un par un. D'ailleurs, il a fallu du temps à Aphrodite pour mettre au point ses attaques florales. Etant chevalier des poissons, il avait d'abord pensé à jeter des thons congelés en travers de la gueule des adversaires. Avantage : ça fait mal. Inconvénient : c'est pas très chic. Des saumons congelés alors? Ca fait déjà un peu plus "prout-prout", mais ce n'est pas très fonctionnel, ça prend de la place. Le Grand Pope en a eu marre de ces idées ridicules et l'envoya sur les roses. Je sais la chute est pourrie, mais trouvez-moi donc une explication sensée pour qu'un chevalier des poissons lance des roses…
Les combats dans Saint Seiya
Les combats de Seiya
Seiya rencontre un méchant. Celui-ci est beaucoup plus fort que Seiya sur le papier, mais il s'en branle. Adepte du "je frappe d'abord je parle ensuite" il déclenche son attaque "le crottin de Pégase". Le méchant ne bronche pas. Seiya s'écrie "naaaniiii?", tandis que son adversaire passe à l'offensive. Notre héros se prend une méchante raclée et s'écrase contre un mur (qui se trouvait là). Cependant, il se relève au prix d'efforts incroyables et surhumains. Pas découragé pour deux sous, Seiya déclenche son attaque "le crottin de Pégase". Le méchant ne bronche pas. Seiya s'écrie "naaaniiii?", tandis que son adversaire passe à l'offensive. Il colle une branlée monumentale au chevalier Pégase, qui finit face contre terre, maculé de sang, les membres brisés.
C'est alors que Seiya s'évanouit, et que Marine (sa prof de sport) lui apparaît. Flash-back d'un épisode, où l'on revoit Seiya enfant et Marine lui donnant des conseils. Revigoré par cette vision, il se relève, chancelant et tremblotant. Le méchant s'exclame "Mais c'est impossible! Cette fois je vais te porter un coup fataaaaal." Pas découragé pour deux sous, Seiya déclenche son attaque "le crottin de Pégase". Le méchant ne bronche pas mais ô surprise, cette fois 1 crottin a réussi à le blesser. Le vaurien déclenche son attaque ultime de la mort (en fait, celle par laquelle il aurait dû commencer), et Seiya est touché de plein fouet ("cette fois c'est la fin" se dit-il).
C'est alors que Seiya s'évanouit, et que Saori (sa copine aux tifs violets) lui apparaît. "Athénaaaaaaaa" dit-il (clin d'œil évident au "Adrienne" de Rocky). Revigoré par cette vision, il se relève, chancelant et tremblotant. Le méchant s'exclame "Mais c'est impossible! Cette fois je vais te porter un coup morteeel." Le gredin déclenche son attaque ultime de la mort (en fait, celle par laquelle il aurait dû commencer), mais Seiya pare miraculeusement le coup et déclenche une fois de plus, dans un accès de persévérance aigüe, son attaque "le crottin de Pégase". Tiens, le méchant finit pulvérisé.
Avant de mourir, le méchant réalise qu'en fait, il était dans l'erreur. Finalement, c'était un gentil, dans le fond. Seiya s'écrie "Tiens bon! Ne meurs pas!" en le secouant comme un prunier. Le méchant trépasse.
Seiya continue de monter ce putain d'escalier.
Les combats de Shun
Shun rencontre un méchant. Celui-ci est beaucoup plus fort que Shun sur le papier, mais il s'en tape le coquillard. Adepte du "faisons l'amour pas la guerre" Shun demande au méchant de le laisser passer car il n'aime pas se battre. Ce dernier se marre comme une baleine et attaque le chevalier de bronze. Notre héros… héroïne.. enfin le truc en armure rose se prend une méchante raclée et s'écrase contre un mur (qui se trouvait là). Cependant, il se relève au prix d'efforts incroyables et surhumains. Shun prend alors la courageuse décision de se défendre en créant un écran avec sa chaîne magique. Le méchant se marre comme une baleine et attaque le chevalier d'Andromède. La chaîne de Shun tient le choc et le méchant admet qu'elle "ne faillit pas à sa réputation".
Shun attend une nouvelle attaque.
Le méchant attend que Shun retire sa défense.
Shun attend une nouvelle attaque.
Le méchant attend que Shun retire sa défense.
Shun attend une nouvelle attaque.
Le méchant finit par dire à Shun que s'il veut sauver Saori, il a intérêt à se grouiller.
Le chevalier de bronze se rend à l'évidence et décide d'attaquer, mais le méchant évite les coups et réplique furieusement. Il colle ainsi une branlée monumentale au pauvre Shun, qui finit face contre terre, maculé de sang, les membres brisés. En plus, sa chaîne est toute cassée.
C'est alors que Shun s'évanouit et qu'Ikki (son frérot délinquant) lui apparaît et lui lance un fraternel "Relève-toi, lopette!". Revigoré par cette vision, il se relève, chancelant et tremblotant. Le méchant s'exclame alors "Mais c'est impossible! Cette fois je vais te porter un coup fataaaaal." Le gredin déclenche donc son attaque ultime de la mort (en fait, celle par laquelle il aurait dû commencer). Shun est touché de plein fouet ("cette fois c'est la fin" se dit-il), hurle "NISSAAAAAAAN" et s'évanouit, aux portes de la mort.
Ikki sort soudainement de nulle-part et fout une rouste mémorable au méchant.
Les combats de Shiryu
Shiryu rencontre un méchant. Celui-ci est beaucoup plus fort que Shiryu sur le papier, mais il s'en cogne les roupettes avec une porte-fenêtre car il possède un bouclier indestructible. Il déclenche aussitôt son attaque, "la colique du Dragon". Le méchant ne bronche pas. Shiryu s'écrie "naaaniiii?", tandis que son ennemi passe à l'offensive et fracasse le bouclier "indestructible" du chevalier de bronze d'un seul coup. "Ben merde!" dit Shiryu, dépité, en réalisant de surcroît que la garantie avait expiré la semaine précédente. Pas découragé pour deux sous, notre héros déclenche son attaque, "la colique du Dragon". Le méchant ne bronche pas. Shiryu s'écrie "naaaniiii?", tandis que son adversaire passe à l'offensive. Il colle une branlée monumentale au chevalier du Dragon, qui finit face contre terre, les membres brisés, nage dans une gigantesque mare de sang, et perd la vue.
C'est alors que Shiryu s'évanouit et que Dokho (son prof de yoga) lui apparaît et lui révèle toutes les faiblesses de son adversaire. Revigoré par cette vision, il se relève, chancelant et tremblotant. Le méchant s'exclame "Mais c'est impossible! Cette fois je vais te porter un coup fataaaaal". Ayant conscience que son armure n'est faite que pour la déco Shiryu l'enlève et finit en calbute. Son opposant déclenche son attaque ultime de la mort (en fait, celle par laquelle il aurait dû commencer) mais le chevalier de bronze pare miraculeusement le coup et déclenche une attaque super interdite sous peine de privation de dessert. Le méchant finit pulvérisé.
Avant de mourir, le méchant réalise qu'en fait, il était dans l'erreur. Finalement, c'était un gentil, dans le fond. Shiryu s'écrie "Tiens bon! Ne meurs pas!" mais le méchant trépasse. Shiryu recouvre la vue, se fait transfuser 15 litres de sang en vue du prochain affrontement et continue de monter ce putain d'escalier.
Les combats de Hyoga
Hyoga rencontre un méchant. Celui-ci est beaucoup plus fort que Hyoga sur le papier, mais il s'en frotte les burnes avec une râpe à fromage car le méchant s'avère être une vieille connaissance. Il suffira de parler du bon temps, la drague au "Macumba" de Novokouznetsk, les beuveries sans fin dès que la température descend en-dessous de zéro, et tout ira comme sur des roulettes. Mais son ancien comparse ne se montre guère coopératif. "Crotte de bique" se dit-il. Hyoga supplie le méchant de trouver un terrain d'entente. Ce dernier n'a aucune compassion et passe à l'offensive. Notre héros se prend une méchante raclée et s'écrase contre un mur (qui se trouvait là). Cependant, il se relève aux prix d'efforts incroyables et surhumains. Pas découragé pour deux roubles, Hyoga déclenche son attaque "la soupière de diamant". Le méchant ne bronche pas. Hyoga s'écrie "naaaniiii?", tandis que son ennemi passe à l'offensive. Il colle une branlée monumentale au chevalier du Cygne, qui finit face contre terre, maculé de sang, les membres brisés.
C'est alors que Hyoga s'évanouit et que lui apparaissent successivement : sa môman (morte dans l'explosion de la navette Challenger), Seigneur Cristal (son prof de physique atomique selon le dessin animé), et Camus (son prof de physique atomique selon le manga). Revigoré par ces visions, il se relève, chancelant et tremblotant. Le méchant s'exclame "Mais c'est impossible! Cette fois je vais te porter un coup fataaaaal". L'ennemi déclenche son attaque ultime de la mort (en fait, celle par laquelle il aurait dû commencer). Le chevalier de bronze est touché de plein fouet ("cette fois c'est la fin" se dit-il). Il se relève malgré tout, en pensant à tous les copains qu'il a trucidés par le passé, et déclenche son attaque "le tonneau de l'aube". Le méchant finit pulvérisé.
Avant de mourir, le méchant réalise qu'en fait, il était dans l'erreur. Finalement, c'était un gentil, dans le fond. Et un vieux pote en plus. Hyoga s'écrie "Tiens bon! Ne meurs pas!" en chialant comme une gamine. Le méchant trépasse. Hyoga sèche ses larmes et continue de monter ce putain d'escalier.
Les combats d'Ikki
Shun est dans la merde, mort imminente. Mais v'là t'y pas qu'Ikki débarque.
Le méchant se fait ratatiner en trois coups de cuiller à pot.
Après cet aperçu fidèle des combats dans Saint Seiya, nous pouvons en conclure que les héros ne meurent jamais. Voici maintenant quelques exemples de survie suite à une attaque mortelle (ne pas reproduire à la maison).
Saint Seiya et la mort
Dans Saint Seiya, les gentils ne veulent jamais crever. Pourtant, à force de gerbes de sang, de coups d'épées, de haches, de flèches et d'attaques mortelles, ils ont tous eu de quoi finir en mille morceaux un paquet de fois. La mort dans Saint Seiya, c'est donc un concept abstrait, tant qu'il s'agit des héros (à contrario, les méchants calanchent par packs de douze). Analysons maintenant comment diable les gentils ont pu réchapper indemnes à ces situations.
Ici, Seiya affronte un type appelé Moses, chevalier d'argent de la baleine. Non, ce n'est pas une vanne spécialement faite pour la désencyclopédie, c'est vraiment son nom. Moses déclenche son attaque "Spouting Bomber", qui consiste à lancer son adversaire à la verticale pour ensuite lui exploser le crâne quand il retombe. Notre Seiya adoré se fait donc projeter, et reçoit à l'arrivée un magnifique coup de latte droit dans la fontanelle. Le geyser de sang qui en résulte démontre à quel point le choc est violent, choc évidemment mortel pour les petits joueurs que nous sommes. Mais qu'à cela ne tienne, Seiya se relève illico et flanque une pâtée à Moses, qui du coup, ne se marre plus (comme une baleine)… Là, même un gamin de 4 ans se dit que c'est pas réaliste.
Le petit truc spirituel du cousin de Ben Laden : | |
Il y a un truc : une large poche d'hémoglobine est coincée dans le casque de Seiya. Moses frappe dans le casque, la poche amortit le coup, Seiya n'est pas réellement blessé, et sous l'effet du choc la poche éclate, libérant ainsi litres de sang pour un effet garanti. |
Un superbe exemple que ce Shiryu. Ah, il s'en est pris des lames dans le bide! Il a l'habitude. Donc quand Shura, chevalier de plaqué or du Capricorne, lui a planté sa main droite dans le cœur, il n'y avait aucune raison de s'affoler, vraiment… Shiryu en a même profité pour lui aspirer le bras dans le buffet, le lui couper, puis lui faire subir sa technique interdite lui permettant de rejoindre la station spatiale internationale sans passer par la base de Kourou en Guyane. On se demande comment, étant donné que son cœur devait être en vrac, mais bon… Moralité : faire la "fatality" de Kano sur Shiryu, ça ne sert à rien. Sans cœur, il fonctionne encore.
Le petit truc spirituel du cousin de Ben Laden : | |
Il y a un truc : en vérité Shiryu est épais comme limande-sole. Toute cette musculature n'est qu'une prothèse réaliste contenant des litres de sauce tomate. Lorsque Shura plante sa main, il ne blesse nullement Shiryu (contrairement aux apparences) mais ne fait que percer la prothèse. CQFD. |
Hyoga se défend pas mal non plus. Dans le même ordre d'idées, il s'est pris une prunelle qui lui a traversé le palpitant, les éclats d'armure en plus. Lorsqu'on voit l'image, on se dit que cette fois c'est bon, enfin un gentil va calancher… Que naaaniiii! C'était sans compter sur un scénario parfaitement huilé et lumineusement imaginatif, qui décréta qu'une petite croix de merde, glissée entre l'armure et les fringues devant son organe vital, avait arrêté le poing de son adversaire. Aaah! Que de rebondissements! Quelle série magnifiquement orchestrée! Alors que le brave chevalier du cygne s'écroule et que l'on entend distinctement son cœur s'arrêter de battre, il se relèvera quelques minutes plus tard, frais comme un gardon, prêt à danser pendant des plombes en préparation de son attaque.
Le petit truc spirituel du cousin de Ben Laden : | |
Il y a un truc : non seulement l'armure du cygne est en plastique (ce qui explique qu'elle casse aussi facilement), mais elle est de surcroît blindée de confiture de fraises. Le poing de son adversaire donne ainsi l'illusion d'aller chercher moult tripailles, alors qu'à la base il voulait simplement lui piquer son portefeuille. |
Shun est quant à lui beaucoup plus discret en la matière. Ca lui arrive de saigner par-ci par-là, mais rien à voir avec les fontaines de sang que sont ses comparses. Non, il a juste failli être transformé en merguez grillée en voulant protéger Saori coincée dans un chalet. Et il y a cette fameuse scène d'obtention de l'armure d'Andromède, où, encore apprenti chevalier, il doit juste éviter de mourir noyé alors qu'il est solidement attaché à des rochers en pleine marée montante. Puis on le voit faire des bulles pendant d'interminables minutes sous les yeux attendris de son maître. Si le corps de Shiryu contient au bas mot 20 litres de sang, la capacité pulmonaire de Shun atteint sans problème les mêmes proportions. Jacques Mayol peut aller se rhabiller. Par contre, Shun ne risque pas de lui piquer sa nana.
Le petit truc spirituel du cousin de Ben Laden : | |
Il y a un truc : un mannequin en plastique remplace simplement Shun dans cette séquence. Un ingénieux système est placé dans la bouche, qui permet d'insuffler de l'air. Placé dans l'eau, ce faux Shun fait alors des bulles par dizaines, sans que le spectateur ne se doute de quoi que ce soit. La prise initiale durait un quart d'heure, donc il a fallu la raboter un peu pour ne pas –trop- éveiller les soupçons |
Vous êtes très certainement éberlués par tant de résistance au mal, déployée avec ardeur par nos héros. Mais vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Voici le champion toutes catégories, Ikki. Etant chevalier du Phénix, Kurumada a pensé qu'il serait sympa que le porteur de cette armure soit également immortel. Même plus besoin de stratagème grossier pour justifier une vraie-fausse mort, Ikki est immortel, point barre. A la rigueur on se demande à quoi servent les autres. Et vu comment il torche les combats à tous les coups, la série aurait pu être condensée en 10 épisodes, avec 5 fois moins de héros. Ici, magnifique démonstration : Ikki se fait couper la tête, mais son corps va se charger du reste : coller une branlée au méchant.
Le petit truc spirituel du cousin de Ben Laden : | |
Il n'y a pas de truc. Ikki is God |
Mais qu'en disent les politiques?
Saint Seiya a toujours déchaîné les passions en France, jusqu'aux plus hautes marches de l'Etat. Ainsi, depuis la fin des années 80, les grandes personnalités de notre pays ont toujours donné leurs points de vues sur cette oeuvre, dans l'espoir de glaner quelques voix supplémentaires ou de se faire comprendre par le plus grand nombre. Voici quelques-unes de leurs pensées :
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