Station Spatiale Internationale

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« Par Saint Jude! »
~ Saint Jude, par lui-même à propos d'une cause plus perdue que les autres.
« Vous inquiétez pas, j'ai tendu un fil, je connais le chemin les mecs! »
~ Matt Leblanc à propos de ses répliques dans le film Perdu dans l'espace
« Article 2.1 – Le présent article exclut toute responsabilité du fabricant. »
~ Contrat de maintenance de la Station Spatiale Internationale à propos du casse du siècle de la tirelire du millénaire


Votre douce moitié ne comprend pas votre dernier achat intempestif ? Vous avez pourtant mûrement réfléchi votre acquisition d’une cave à vins portative rechargeable en USB captant 212 chaînes du bouquet satellite et rendant la monnaie ? La Station Spatiale Internationale est faite pour vous : elle est l’excuse toute trouvée pour rappeler à votre femme que n’est pas une dépense inutile celle qui rentre dans vos moyens. Et même si c’est en pure perte, elle est là pour vous montrer que tout est relatif ; et ça c'est de la science.

La Station Spatiale Internationale : une prothèse pénienne de luxe un truc bien ET utile (et presque terminé).


« Achevez-moi, je souffre… »


Bref historique

La Station Spatiale Internationale (surnommée « iSS », en hommage à la belle iÉpoque) est la plus grande concrétisation du mandat de Ronald McReagan, le premier président américain à avoir vu Star Wars. Elle représentera le plus grand héritage laissé par cet homme aux projets ambitieusement stellaires de dedans les films. Bien que finalement mise-en-œuvre entre 1998 et 2003 et 2013 etc., la construction de la station n'en est qu'à en est déjà à mi-chemin et elle devrait parvenir sous peu à atteindre le statut d’interplanétaire.


Ceci illustre cela.


Elle reste donc pour le moment spatiale, ce qui veut dire qu’elle flotte, quelque part. Tout là-haut.


Dans l'esprit des Américains, Ronald Reagan a à tout jamais laissé une image un peu comme celle-là. Ici on le voit, demandant au congrès américain d’allouer 1000 milliards de dollars de crédits pour aller dans l'espace.


Une fois les fonds débloqués, les États-Unis ont pourtant partagé, non seulement les risques, mais aussi les pertes du projet avec d’autres pays très ambitieux. Rapidement mis à contribution, ce qui se ressent dès les premiers abords, les Russes n'ont pas tardé à y ajouter leur petit plus, en enlevant entre autres des pièces qui ne servaient pas pour alimenter les casses automobiles de Sibérie.

Grâce à tout cela, aujourd’hui la Station Spatiale Internationale est une référence dans les domaines du débogage et de la maintenance, et l’Entreprise Pierrot chargée de cette dernière n’a par ailleurs qu’un seul client, qu’elle aime bien. Hips! Hein?

« Encore ?! Mais ça fait 4 fois en moins d’un mois ! »
~ L’épouse de Pierrot fils, technicien chez Pierrot Père & Fils, hurlant sur son mari qui lui annonce qu’il doit encore retourner en orbite faire les joints d’étanchéité.


Car malgré ce qu’en disent ses détracteurs, il est nécessaire d’expliquer qu’en tant que structure de 108 mètres de long et de 400 tonnes de large, les défauts dont on peut constater l’apparition restent à sa mesure : énormes.

Fabrication

L’ISS est avant tout un gros tas de métal sur lequel les astronautes peuvent coller les aimants qu’ils récupèrent dans les cordons-bleus Père Dodu. Mais ce n’est pas tout, car à ce titre l’ISS s’avère finalement très pratique pour afficher une ordonnance ou le dessin de son enfant qu’on a laissé sur Terre, avec sa femme et son facteur. De prime abord ses possibilités semblent donc infinies, mais ce n’est pas le cas puisqu’en général, lorsqu’on offre une Station Spatiale Internationale à un enfant, il s’ennuie au bout de vingt minutes.

Banaralités

Mais sous cette carcasse d’acier, c’est une toute autre technologie qui est à l’œuvre : les techniciens y réparent aussi bien des propulseurs ioniques, que des missiles à guidage karmique ou des cafetières électriques (cf. infra). L'ISS est un concentré d'industrie, développé par des gens concentrés qui boivent du lait tellement concentré que c'est du camembert en fait.

Donc résumons :

  • Un objet aux possibilités infinies aux premiers abords ;
  • Un objet aux possibilités dénombrables qui font qu’on s’ennuie au bout de quelques minutes (deuxièmes abords) ;
  • Un objet rapidement dépassé par sa propre technologie (mille milliards de mille sabords) ;

Fort de tout ceci, sa construction s'est donc faite laborieusement, par étapes.

La pointe de la technologie

De 1983 à nos jours se sont succédé près de quatre tendances de chercheurs et d'ingénieurs.

1983...
...1993...
...2003...
...2011...BOOM !
...2012...CHOUBAAA !
...2013... WIIIZZZZZZZZ ! !


Ce qui permet à l'ISS de bénéficier des plus grandes avancées de tous les temps à chaque génération. Si ce n'est pas la pointe de la pointe de la technologie ça (!), la technologie n'existe pas et nous sommes en fait des gens endormis nus, partageant un rêve commun dans un champs après une partouze bien arro communion subite. Mais voilà, mais non.


Alex Térieur

Une évolution pudique

Quelques exemples permettent de comprendre le gros de l'adaptabilité des technologies de l'ISS :

ISS5a.jpg


Le circuit de refroidissement (clim+VMC), dont on voit bien le chevènement cheminement de 1983 à nos jours...


ISS5b.jpg


...et le système de propulsion spatio-temporel hérité des plus grands rebonds scientifiques.


Comme Dieu et malgré sa souplesse, la Station Spatiale Internationale semble parfois dépassée par sa propre technologie, qui ne croit plus en elle et préfère gagner de l’argent en faisant carrière pour pouvoir ensuite se faire sucer par Paris Hilton. Tout cela constitue donc sans conteste le point fort ET le point faible de la station spatiale :

Votebon.svgPoint fort: pointe affûtée de la technologie puissance dix dotée d'une grande adaptabilité exponentielle (très positif) ;
Votecontre.svgPoint faible: les parties de la stations entamées en 1993 consomment beaucoup trop d'avoine pour chevaux.

C'est pourquoi il est prévu de tout reprendre quand ça sera terminé.

Mise en branle route (?)

Un mode d'emploi qui n'a que le mérite d'être exhaustif.

Comme tout iQuelqueChose, l’iSS nécessite iTunes pour fonctionner. La marche à suivre est simple : une fois la station assemblée, il suffit à l’utilisateur d’installer le logiciel et de synchroniser l’ensemble de manière à embarquer à son bord ses mp3 préférés et à déclarer son acquisition auprès du service de police commerciale. Tout cela n'a pas encore été mis en application étant donné que le plan fourni par iKéa, la très capable entreprise de BTP ayant remporté l'appel d'offre, n'a pour l'instant été utilisé que jusqu'à la page 6.

« Mais après, normalement tout doit fonctionner » (Mode d'emploi et d'assemblage de la Station Spatiale Internationale, édition de novembre 1985, page 136, verset 12).

Ses objectifs ont pour le moment été révisés, et l’ISS n’a pour but temporaire que de rester là, comme un myopathe à qui l’on aurait ôté le Téléthon™, en essayant seulement d'éviter les débris spatiaux. Ceci constitue la plus grande part de ses mouvements perceptibles, mais nous allons voir qu'à l'intérieur c'est une toute autre paire d'emmanchés.

Alain dedans

En plus de la bonne excuse exposée en introduction, et du symbole d'avenir pour tous les jeunes des années 50, l'ISS comporte un intérêt scientifique expérimental adjectival unique : elle est le seul endroit où il est capable de faire des trucs dans l'espace. C'est donc en plus une bonne alternative légale aux stupéfiants.

La recherche dans l'espace

Pipi, caca, jouer au Scrabble™ et découvrir le corps de l'autre étaient des expériences déjà faites dans l'espace dès les premières explorations. Au vu des résultats pas plus mauvais qu'ailleurs[réf. nécessaire] de ces tests, la station a donc été conçue pour pousser plus loin le champs de la recherche scientifique. Lui permettant de nous communiquer ces quelques résultats, surprenants :

Et la NASA assure qu'il y en a déjà eu bien d'autres.

Par ailleurs, l'expérience n'ayant pas été reproduite, il n'est pas encore possible d'affirmer que la mauvaise cuisson de l'omelette est imputable au fait d'être dans l'espace. La recherche suit son cours, ce qui nous permet un dernier constat (surprenant aussi) : la recherche dans l'espace ne trouve pas plus que celle faite sur terre. Avec nos impôts.

La surveillance de l'espace intersidéral

C'est ni plus ni moins que la vocation finale de la Station Spatiale Internationale. Elle est l'oeil que garde la Terre sur elle-même. Et entre deux clins d’œil dus aux diverses avaries, la station assure notre protection et celle de l'espace infini dans un cercle de 2 kilomètres autour de nous. C'est ainsi que naît notre étrange sentiment de sécurité.

Schéma Sagrada Família décomposée.svg
Schéma Sagrada Família.svg
Schéma Sagrada Família décomposée.svg
Le téléscope optique diesel à rayonnement photo-luminescent (qui n'est pas visible sur ce plan, car il n'était pas prévu à cette époque et s'est imposé au fur et à mesure) permet à nos chercheurs de garder la voie lactée sous constante surveillance. Le bureau d'études iKéa a assuré (pendant 6 mois) qu'il était capable de voir une mouche péter sur Rodrigo du Centaure.

On comprend un peu mieux sur ce schéma la dimension religieuse manifeste que Gaudi, architecte en charge des esquisses, a voulu insuffler dans l'ISS en 1983 ; tout en signifiant bien que pour le reste on allait se débrouiller tout seul. On comprend aussi un peu mieux le tournant militaire qu'a pris la construction de ce monument, devenu par la force des matériaux ce beau symbole de paix qui part en ruines (mais en ruines astrostellaires) que nous connaissons. Ajoutons que le Vatican soutient le projet à 100 %, comme contribuant au moins passivement à ne pas prouver que Dieu n'existe pas.

L'ISS en chiffres

  • Quand il sera fini, l'ISS fêtera sa 0ième année ;
  • L'ISS pourrait être fondu pour 613212 moules à kouglof, soit exactement le nombre de Viet-Kongs tombés pendant la guerre du Vietnam. Un bel hommage s'il en est ;
  • 1 fois sur 2, ça marche pas.

L'ISS en lettres

Soit disant, paraît-il que l'ISS n'a été co nstruit que pour voler les sous des contribuables afin de leur m ettre dans l'espace, et plus précisé me nt celui séparant leur fesse droite de leur fesse gauche ; tout ça pour hanter l'attention du m onde entier, a vec un truc de b oloss aussi cher qu'i nu t il e. Et énorme.

Le symbole

Dit comme ça, il est facile de conclure à la hâte que la Station Spatiale Internationale est la cause de la paralysie de la conquête spatiale. Il est vrai que si beaucoup d'emplois ont été créés dans l'établissement Pierrot Père & Fils, le reste des secteurs d'activité n'a pas connu d'avancées notables. Les astronautes, qui doivent faire eux-mêmes leur plein d'oxygène depuis 2005, sont de plus de moins en moins (donc moins) enclins à être en vie. Et ce qui n'arrange pas les choses, le gouvernement américain a assuré que les crises successives n'entamaient pas le déficit du projet, bien au contraire (il faut le dire avec un accent optimiste) !

L'ISS est donc un bon prétexte pour acheter des choses qui nous servent peu, voire à rien du tout, ce qui est tout de même, il faut le rappeler, le but de l'ascension sociale. La station restera donc à jamais un symbole qui


Et ce n'est pas terminé.[1]

  1. Pas du tout même.


La Station Spatiale Internationale en 2083, fêtant le centenaire de cette Grande Idée d'elle-même. vue d'artiste


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