Scaphandrier
A l’instar du plongeur sportif dont le loisir consiste à remplir des bouteilles avec de l'air sous pression et à les vider le plus profond possible sous l'eau, le plongeur commercial, vénal, tente de se faire payer.
Le métier
Bien que de nombreux anciens militaires le considèrent plutôt comme un hobby permettant un petit complément de retraite, et malgré le fait que le diplôme soit en vente à l' I.N.P.P., c’est bien un métier.
Le milieu
Sombre et froid, il sait se montrer particulièrement hostile...
...En effet, à l'instar de Michel Blanc dans Marche à l'ombre, le scaphandrier à tendance à voir des renards partout. Le renard aquatique est un animal qui partage avec le castor un amour immoderé pour les barrages. Sa bouche est comparable à celle du poisson-suceur. Il niche dans les failles de béton et parfois, dans le cas d'un vieux mâle, entre deux portes d'écluse. Son régime alimentaire se compose principalement de poissons maladroits, de scaphandriers distraits et de pompiers perdus dans le noir.
L’équipe
- Le chef d’opérations hyperbares (C.O.H.), chef d’orchestre sourd doté d’un Q.I. de parpaing, gérant les communications et l’air du plongeur depuis sa chaise longue.
- Le plongeur.
- Le plongeur de secours, préposé à la sieste, se montre parfois taquin en envoyant des outils farfelus au fond.
A chaque plongée, les rôles s’inversent:
Le matériel
Le narguilé
Complexe de tuyau d’arrosage et de fil de téléphone relié à la surface permettant :
- De buller massivement trois heures durant en présence de son client sans se fatiguer.
- De raconter des blagues de mérou à ses copains demeurés en surface.
- D’être remonté en cas d’ivresse des profondeurs (vidéo suivante).
Le casque
- Lourd et criard, il est avantageusement remplacé par un bonnet de bain.
La combinaison étanche
- Imposée par le lobby de la pêche à la truite saumonée, elle évite toute fuite de gaz ou de liquides corporels vers le milieu naturel, par mesure évidente d’hygiène, chaque hippopotame casqué à la sienne.
- L'utilisation de la combinaison étanche est préférée à son homologue dite humide, pour la raison évidente qu'elle justifie d'incessantes pauses pipi-clopes, lesquelles permettent d'oublier le goût d'échappement du compresseur.
On notera en outre qu'une bonne combinaison étanche se reconnait au fait que l'eau qui y pénètre n'en sort plus.
La bouteille de secours
- Généralement vide, elle ne revêt pas de caractère obligatoire.
- La loi du 31 mars 1991 rend désormais obligatoire sa révision trentenale, qui consiste à vérifier la lisibilité du logo de la marque, faute de quoi un nouvel autocollant doit être apposé par un centre agreé hyperbare.
Le baudrier de plomb
- Permet de contrer une trop grande flottabilité, résultat de la fréquentation assidue des restos routiers et du café des sports.
- le baudrier à poids variable, dit "extensible" possède une mini-cartouche de plomb compressé qui permet d'ajuster sa masse.
Son usage a du être abandonné suite aux délestages intempestifs de plomb de surcharge en rivière. On lui préfère maintenant un système de conversion plomb-or, dont l'usage redore les blasons de la profession et des cours d'eaux pollués aux métaux lourds.
Le coutelas
- Accessoire permettant d’arrondir ses fins de mois en braconnant le « Hérisson d'aquarium ».
La montre de plongée
- Attribut viril dont la taille, à l’instar du couteau, est inversement proportionnelle au membre susnommé de son possesseur.
- La Rolex : Légende permettant de recruter les hommes-crapauds en leur faisant croire qu'elle leur sera offerte à l'issue de leur formation. Aussi appelé Syndrome du Mythe Comex de la Grande Époque
Le compresseur
Tout comme le malade souffrant d'halitose, le compresseur de plongée à la bouche toujours trop près du nez ; Bien qu'incommode, cette particularité ne doit rien au hasard, en effet, de récentes études démontrent que les vapeurs d'essence tendent a rassurer le scaphandrier en plongée, il constate par ce biais que ses collègues de surface viennent de faire le plein du compresseur et ne sont donc pas encore partis au bistrot.
Le Gris
Une rolex offerte 23 février 2009 à 18:51 (UTC)
Historique
Le gris fut inventé en 1837 par de docteur Gustave RAFISTOLE lors de ses recherches sur les hamsters, se rapprochant des méthodes de l'utilisation du poney en essayant de régler un problème récurant d'éclatement du hamster.
Au même moment, l'homo-scaphandrius, ancêtre du scaphandrier moderne, faisait son coming-out en voulant intégrer le village people, dans lequel il n'a jamais vraiment percé. Mais il en aura fallu d'une seule fois pour que sa combinaison, sa seconde chair soit souillée à jamais ; ce trou béant qui l'empêchait désormais de retourner dans ses abysses, se sentant rejeté par cette communauté, surtout l'Indien qui lui avait provoqué cet immonde trou avec sa grosse flèche.
L'homo-scaphandrius désépéré s'en remis à sa bible, aussi appelée "Brique Odépo" , et il eu la révélation... Il était là, versé quincaillerie, chapitre adhésif, la formidable invention du docteur RAFISTOLE : LE GRIS. Grace au Gris, l'homo-scaphandrius put réparer sa combinaison, et s'en retourner rejoindre les océans.
Utilisation actuelle
Par tradition, le scaphandrier se doit de mettre du Gris partout, en l'honneur de ses ancêtres, pour ne pas oublier ses origines. Le Gris peut se porter a toute occasion, en toute circonstance, et s'affiche avec fierté sur les combinaisons et accessoires des scaphandriers.
Cependant, le Gris rend très rapidement addictif, et il n'est pas rare qu'un scaphandrier déserte le chantier subitement pour aller s'en procurer lorsqu'il n'y en a plus. L'association A.S.A.G. (Aide aux Scaphandriers Accro au Gris) est là pour les soutenir et les conseiller, comme par exemple toujours acheter les rouleaux en paquets de 3 avec la promo 1 rouleau offert.
Les compétences
La majorité des scaphandriers civils est composée d’anciens garçons coiffeurs de la marine.
Le jeune scaphandrier sait tout faire mieux que ses collègues, c’est pourquoi son ainé lui laisse généreusement son tour de plonge en station d’épuration d’usine d’équarrissage.
- par mesure d'hygiène, on prive le scaphandrier de tympans et de sinus, ce qui lui évite d'avoir à se moucher dans le casque collectif .
L'inefficacité des communications sous-marines amplifiées ayant été mise en évidence par Nicolas Hulot, on lui préfère un code manuel, le riguedon.
- Un foie à haute capacité régénérante : Le scaphandrier à pour mission de débriefer son chantier le soir dans les pubs proches de son terrier.
Les travaux spéciaux ayant ceci de spécial que personne n'étant d'accord sur la manière de procéder, le dernier couché ayant payé le plus de tournées obtient gain de cause.
Le caractère
La formation se déroulant sur Marseille à l’ I.N.P.P. (Institut National de Pénétration Profonde) Les traits de caractère dominants sont donc :
La mythomanie (vidéo suivante), la paresse, la filouterie et l’inconscience.
L'habitat
En déplacement perpétuel, et par voie de conséquence divorcé six fois, le « gitan des mers » se loge par grappes de trois en hôtel formule 1, ou dans le cas des spécimens hétérosexuels, en fourgon aménagé.
Toutefois, et grâce a son évolution de carrière, il pourra prétendre aux hôtels 1ère classe et bénéficier ainsi d'une armoire à combinaisons chauffée.
Classification professionnelle
On distingue plusieurs classes de scaphandriers, fonction du gaz respiré et de la profondeur maximum de travail :
- Classe I A: Air ambiant, 63 cm.
- Classe II A: Air comprimé, 60m.
- Classe IIIA : Mélange hélium/gaz d’échappement du compresseur, 61m.
- Classe IV A: Inox liquide, fosse des Mariannes.
La mention B, synonyme d’opprobre et de tournées de bières, est réservée aux hommes-crapauds occasionnels dont la taille des bulles, en deçà de la moyenne, ne trompe personne.
Le salaire
Identique du début à la fin de carrière, il tend à se rapprocher, grâce au puissant lobbying de la profession, de celui d’une caissière à mi-temps chez Leader-Price.
Le reclassement
- Cadavre flottant (3% des actifs).
- Invalide total (Ne se prononcent pas).
- Invalide partiel (45% des actifs).
- Star du X (1% des actifs).
D’autres plongeurs parvenant à se faire rémunérer en échange de bulles.
- Plongeurs démineurs (merde c’est bien le fil rouge ?).
- Plongeurs de bord de la marine (Ah non, je digère, laisse moi deux-trois heures).
- S.A.F. de l’armée de terre (Classe I B par équivalence).
- Pompiers (Généralement chargés d’achever les scaphandriers collés en amont des barrages, mais se tuent aussi très bien tout seuls).
- Gendarmes (Voir Louis de Funès),(C.R.S.).
- Scientifiques. (Nous sommes en mesure de démontrer qu’il y a de l’eau jusqu’au fond, que son humidité est invariable de haut en bas et inversement).
Liens utiles.
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