Service national universel
Issu d'une promesse de Jupiter lors des élections du chef des armées françaises de 2017, le service national universel (SNU) a été confirmé un peu à l'arrache alors que la France entière se passionnait pour la phase de poules de la Coupe du monde féminine de football. Il consiste en un genre de stage obligatoire calqué approximativement sur les jeunesses hitlériennes (le nazisme et les croix gammées en moins, quand même).
Historique
De la volonté de remettre les jeunes dans le droit chemin
Un premier groupe de travail rend d'abord à Jupiter un rapport relatif à la création d'un service national universel. Notez que le document en question est rendu par un général de division ce qui laisse présager du caractère militaire du dispositif. Celui-ci identifie également les principaux enjeux :
- L'excuse "j'ai piscine déso" sera pas valable ;
- La non-possibilité de se péter une jambe ou d'appeler son tonton colonel dans l'armée pour se faire réformer ;
- Les toilettes collectives.
Phase d'expérimentation
Treize départements se sont portés volontaires (les cons) pour mettre en œuvre la phase d'expérimentation du dispositif. Le Loiret n'était pas très chaud, apparemment, contrairement au Val-d'Oise.
Mange tes morts, sale jeune feignant
Lors de l'expérimentation du dispositif, plusieurs jeunes ont été victimes de malaises. D'après la communication officielle, ces malaises ont été provoqués par les fortes chaleurs. En fait, il semblerait plus vraisemblable qu'ils aient été causés par la simple présence de Christophe Castaner aux cérémonies, les jeunes ayant très peur de se prendre un tir de LBD.
Le malaise a été également ressenti par les twittos qui ont suivi la communication politique catastrophique des institutions sur le réseau social.
Réaction de personnalités à cette expérimentation
Touché par l'intention, le Général de Gaulle s'est levé de sa tombe pour aller voir comment ça se passe. Il est reparti consterné en voyant la faiblesse des jeunes français d'aujourd'hui, expliquant à l'AFP que « c'est pas ces faibles qui auraient pu intégrer le commando Kieffer, que diable ! ».
Jean Jaurès a lui aussi voulu venir voir, mais une crise de flemme de dernier moment l'en a empêché.
Jean-Marie le Pen a de son côté indiqué qu'il « [aura] toujours ces petits garnements à l’œil ». Il prend le pari que l'expérimentation du SNU « restera un point de détail dans l'histoire du quinquennat d'Emmanuel Macron ».
Laurent Baffie, lui, a de nouveau perdu ses clefs de bagnole et n'a malheureusement pas pu se rendre sur place pour constater l'étendue des dégâts.
Les personnalités parisiennes étaient quant à elles bloquées dans les transports à cause d'une nouvelle grève de la RATP
Avenir du dispositif
Épreuves de sélection des bons citoyens
Suite aux malaises des jeunes feignants qui ne savent même pas résister à un peu de chaleur sur leur peau fragile, le gouvernement a émis l'idée d'instaurer des épreuves physiques et mentales pour sélectionner les citoyens les plus aguerris. Ces épreuves pourraient être calqués sur Koh-Lanta.
Tout le monde s'en balek en fait
Vu les exorbitantes sommes que le SNU pourrait coûter, il est probable que le président de la République lance une grande opération pièces jaunes pour récupérer un peu de biz afin de financer ce machin. Ah ben tiens ça tombe bien car sa femme vient justement de récupérer l'association #Habile.
En outre, ayant promis la pérennisation du SNU "d'ici la fin du quinquennat" (sic), le gouvernement montre bien qu'il est absolument pas motivé pour le mettre en œuvre, à l'instar de la suppression des APL pour tous les contribuables qui a été repoussée à 2023. Mais là n'est pas le sujet.
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