Loiret
Il est à signaler que tous les noms mentionnés dans cet article sont rigoureusement authentiques |
Le Loiret (45) est un département français de la région Centre. Il n'est pas situé au centre de la région Centre mais en est tout de même le centre administratif. Traditionnellement ancré à droite, il est effectivement à droite de la région Centre, le centre de cette dernière étant un tout petit peu plus en bas, à gauche.
Histoire légendaire
Treize heures moins deux. Le soleil, à son zénith, frappe âprement de ses rayons les toits de la petite ville de Quiers-sur-Bézonde. Même le vent reste couché et ne veut se lever. La poussière de la route, impuissante, en est réduite à guetter le mouvement des passants pour pouvoir s'évader de ce coin maudit en s'accrochant à leurs chaussures, à leurs vêtements, à leur peau luisante de sueur et de crasse. Mais de passants, il n'y a guère dans la Grande Rue. Seuls, deux hommes se font face. Leurs corps sont tendus, prêts à rompre sous l'effort de concentration. Leurs mains, figées, sont crispées au dessus de leurs colts, prêts à faire vomir la poudre. Leurs yeux guettent la faille. Ils savent que l'un d'eux quittera ce trou les pieds devant pour un autre où il pourra dormir longtemps. Très longtemps...
Treize heures sonnent. Deux éclairs déchirent l'azur. Le tonnerre frappe par deux fois les oreilles des spectateurs retranchés dans leurs maisons. Un ange passe. Un corps s'effondre.
Le shérif s'avance dans le silence revenu. Un coup de botte dans le cadavre.
"Il n'y avait pas de place pour ta loi, Ray".
Histoire historique
Préhistoire
Certaines sources du département d'histoire de l'université d'Orléans affirment qu'avant le premier peuplement du Loiret par des gens, il n'y en avait pas. Elles se basent sur l'absence totale de toute trace d'activité humaine.
Néanmoins, des contradicteurs de l'université de Pithiviers estiment pour leur part que c'est totalement faux et n'apportent à l'appui aucune preuve, preuve que l'absence d'icelle ne constitue pas en soi une absence de preuve, donc que leurs thèses peuvent être vraies.
Enfin, l'université de Montargis a tenté de produire un fémur de lapin trouvé dans une betterave en 1815 dans la région d'Artenay comme preuve de peuplement, mais la supercherie a vite été découverte par les paléontologues : il s'agissait de la glotte fossilisée d'un Janudarcausore, race qui jadis, bouta les dinosaures en dehors du Loiret.
Antiquité
Avant 52 av. J.C
Les premiers habitants du Loiret sont les carnutes (peuplade gauloise). L'imagerie populaire les représente affublés de grandes robes blanches, la barbe au vent, grimpant prestement dans les arbres pour cueillir du gui-gui et du houx-houx avec des petites serpettes dorées. Des fouilles menées dans la région de Bouzy la Forêt attestent de la véracité de cette représentation, à quelques détails prés : Ils mesuraient environ deux mètres, avaient de puissantes et larges épaules, des mains comme des battoirs, montaient nus à cheval et se promenaient ainsi avec des roues de chariot dans la main, découverte récente dont ils étaient très fiers. Des traces de feu et des reliefs de repas prouvent également que leur alimentation se composait de testicules de sanglier censées donner force et courage, ce qui corrobore l'usage des petites serpettes dorées.
52 av. JC
César, dans la guerre des Gaules, dit d'eux :"carnutus forestum ripalium buvum copulum, sanglius testiculus glaviotumare, ecce emorrodoïdum contrarium dolorosa", signe de son exaspération la plus profonde à l'égard de cette peuplade. Suite à l'assassinat d'un de ses généraux, Augustus Flatulus, il décrète une mobilisation de douze légions pour mettre fin à l'hégémonie des Carnutes. Écrasés par la puissance de l'armée romaine qui pris Cenabum, l'actuelle Orléans, les carnutes faillirent se rendre. Heureusement, un chef carnute, Johanus Darcus qui avait pu traverser la Loire quelques jours avant la chute de la ville parvint, à l'aide de quelques hommes, à la reprendre et à bouter les romains hors du Loiret.
Néanmoins, la région finit par se romaniser et connait alors une longue et fastueuse période de calme seulement troublée par les invasions des Huns, Wisigoths, Goths, Cimbres, Teutons, Francs, Alamans, Wikings, Celtes, Burgondes et des Espadrilles.
Moyen Age
A partir des années 500
Le Loiret se christianise progressivement sous l'influence de Saint Jean D'Arque. Celui ci, né à Pipault, reçoit la révélation de sa foi alors qu'il traverse le Gâtinais. Parti de Montargis, il s'égare "pendant 40 jours et autant de nuits" et fait étape aux endroits connus aujourd'hui sous les noms du Bouzoir, de Pannes, des Goths, de la Selle avant de rencontrer l'archange Gabriel à l'angle d'un champ à Mocquepois. Il marque chacun de ses passages d'une pierre blanche. Bien mal lui en prit puisque ce sont ces pierres qui aujourd'hui constituent le sol du désert du Gâtinais.
Fort de ces révélations, Saint Jean D'Arque évangélise le département. Il se heurte à la résistance farouche de quelques druides à Sully, qui veulent se battre contre lui avec leurs petites serpettes dorées. Heureusement, il traverse la Loire quelques jours plus tard pour les prendre par derrière et parvient, à l'aide de quelques hommes à reprendre la ville et bouter les païens hors du Loiret.
L'année 1429
"Ah, quatorze-cent-vingt-neuf..." soupirait encore Louis XVI en montant sur l'échafaud avant de subir une ablation de la tête. Oui, quatorze-cent-vingt-neuf. Répétons le encore à l'envi, comme des petits fous, en dansant des rondes folkloriques, en ayant des larmes dans les yeux, en riant à gorge déployée, en tapant dans les mains, en étant pris de convulsions épileptiques, en bavant une écume blanche épaisse et odorante, en ayant les yeux révulsés, en collant des grandes beignes dans la tête de son voisin, en étranglant les animaux, en couchant sa belle mère dans la paille, "quatorze-cent-vingt-neuf" ! "quatorze-cent-vingt-neuf" ! "quatorze-cent-vingt-neuf" !
Ces cons de gueux ne la connaissait pas
Oh quelle année cette année-là!
Cette année-là
Les anglais voulaient pas se faire la belle
Et puis d'un coup est venue la Pucelle
Et les gueux aimaient tous ça
Déjà Jeanne d'Arc entendait des voix
Et Dieu lui disait marche tout droit
Cette année-là
Quelle joie quand elle disait aux Anglais
"Je ne suis Pucelle que vous croyez"
Tout le monde y pense, personne n'oublie
Oh
Elle a découvert son premier son dernier amour
Le seul, le grand, l'unique et pour toujours : le barbecue
Cette année-là
Dans le ciel passait un ange
Tel un oiseau qui lâche une fiente
Oh quelle année cette année-là
C'est là qu'on vit débouler Jeanne la divine
A qui tous les soldats voulait donner leur pi épée
Cette année-là
Est arrivée Jeanne la Pucelle Magnifique
Qui même aux anglais donnait la triq l'absolution
Et dans le même temps une bonne branlée
C'était l'année 1429
C'était l'année 1429
C'était l'année 1429
C'était l'année 1429
Jeanne d'Arc, puisque c'est d'elle dont nous parlons à sillonné le département de part en part en y laissant une indélébile empreinte :
- 8 avril : Jeanne arrive à Gien. Elle y croise un chien qu'elle caresse. Le chien court à son chenil et délivre ses congénères et boutant les éleveurs hors de leur maison.
- 12 avril : Jeanne longe la Loire. Elle touche l'eau. Le fleuve déborde pour s'échapper de son lit et inonde une partie du Val de Loire. Bilan : 15 morts.
- 17 avril : Jeanne s'arrête à Saint Martin. Elle touche un lépreux. Les bubons de ce dernier s'évadent, éventrant le malheureux. La ville s'appelle aujourd'hui Saint Martin d'Abbats.
- 24 avril : Jeanne fait une pause à Châteauneuf sur Loire et rencontre les seigneurs locaux. 369 ans plus tard, la bastille est prise et la noblesse de France décapitée.
- 26 avril : Jeanne regarde le ciel nocturne en urinant derrière un fourré dans la ville aujourd'hui appelée Mardié (la marre de Dieu). 557 ans plus tard, la gravité boute hors des réservoirs le kérosène de la navette challenger, qui explose.
- 29 avril : Elle boute les anglais en dehors d'Orléans, conférant enfin à la ville un truc intéressant à raconter.
L'âge classique
Gaston Jean Baptiste de France, duc d'Orléans, aussi nommé Gaston d'Orléans, aurait pu marquer l'histoire du Loiret.
Troisième fils d'Henri IV et de Marie de Médicis, il est fils de France, prince du sang, de la branche des Bourbon. Rien que ça, déjà, ça claque. Il est aussi le frère benjamin du roi Louis XIII, en tant que cousin de Nicolas de France, deuxième neuveu d'Henri IV. A noter également qu'il est aussi cousin issu de germain par sa tante de Jean de l'Arque En Bois, qui est lui même le frère du cadet de petit fils issu de l'alliance de la branche burgonde et de la branche cévenole, celle ci ayant bouté hors de son lignage la lignée girondine, une nuit, à l'aide de quelques nobles.
Il est aussi appelé Monsieur, puis le Grand Monsieur par opposition au Petit Monsieur, puis Cousin, Mister T, Frangin, Beau Frère, Tonton, Truc, et "Eh toi là bas".
Pour dire à quel point le Gaston, avec un tel lignage aurait pu accomplir de grandes choses...
Et bien figurez vous qu'il n'a jamais mis un traitre pied dans le Loiret et n'a par conséquent aucunement laissé quoique ce soit de mémorable. Il a préféré aller se faire construire un bout de château à Blois, dans le département voisin, à la grande consternation des maçons locaux.
La seconde guerre mondiale
Devant l'avancée des troupes allemandes en 1940, la population fuit vers le Sud. Elle fait donc exploser les ponts derrière elle, pour empêcher la progression des forces ennemies. De même, pour priver les allemands d'abris, elle fait exploser ses maisons. Elle envisage un instant de faire sauter la Loire, pour que le poisson ne tombe dans des mains étrangères mais le projet tombe à l'eau. Enfin, par peur des viols par les soldats, les hommes décident de faire exploser leurs femmes.
Entre 1941 et 1944 se constitue un maquis de résistants dans la forêt de Lorris, sous le commandement de Sir John Dark. Celui ci, à la faveur de la nuit et à l'aide de quelques hommes, réussit à bouter des écureuils hors d'un arbre pour trouver refuge et organiser la rébellion.
Peine perdue, l'aviation américaine arrive en 1944. De puissants bombardiers arrosent de département d'un tapis de bombes. Pas de chance, les Allemands sont déjà loin et seules sont détruites la maison de Jeanne d'Arc et sa statue (ainsi que quelques édifices civils du genre immeuble qui n'abritaient guère que 50 000 personnes). L'amitié Microligéro-américaine ne s'en remettra jamais. Encore aujourd'hui les microligériens jettent des pierres sur les distributeurs de Coca Cola.
L'âge moderne
En 1960,les édiles micro-ligériens cherchent un moyen fiable, sûr et rapide de relier Orléans à Paris. L'aéro train va tenter de naître. Plusieurs prototypes sont essayés, sans succès :
Géographie
Le département du Loiret a une forme de feuille de laitue mâchée ou de feuille d'érable passée entre les dents d'un castor, pourtant rares dans la région (l'érable comme le castor). Certains y voient Jeanne d'Arc à cheval délivrant Orléans.
Il est traversé de part en part par la Loire, fleuve classé au patrimoine de l'UNESCO suite à l'intervention aux nations Unies de Dominique de Jandarque en 2003, qui bouta ses contradicteurs hors de l'assemblée à l'aide de quelques hommes. Celle ci est bordée de foret et de terres fertiles sur une bordure d'environ cinq kilomètres à partir de chaque rive.
Au delà, au nord, on trouve les prémices du désert du Kalahari, au Nord Ouest le désert du Tartare et au sud, le Sahara gagne chaque année du terrain, à raison de trois mètres par an.
Le point le plus haut du Loiret culmine à 38,5 cm au dessus du niveau de la mer, ce qui en fait un département hélas très prisé par les culs-de-jatte et les paraplégiques en fauteuil roulant.
Industrie
On surnomme le Loiret la Cosmetic Valley en raison du grand nombre d'industries du luxe et de la parfumerie qui s'y sont établies. En apparence, le département fleure bon la savonnette, le parfum de luxe et les ouvrières de ces établissements vont travailler avec les ongles manucurés, maquillées comme des voitures volées.
L'approvisionnement de ces industries se fait grâce aux gisements de betterave sis dans le Nord du département, qui sont exploités depuis le douzième siècle. Il s'agit d'un industrie très polluante et excessivement dangereuses. Chaque année, on dénombre beaucoup de décès dus à des dérapages d'automobiles sur des plaques de betterave que les exploitants ont laissé choir pendant leur transport. De même, le raffinage et l'extraction de la betteravine, nécessaire à la confection des eaux de senteurs et autres onguents, génère beaucoup de nuisances olfactives, que des éoliennes installées depuis 2005 sont chargées de dissiper. Ce sont bien entendu des enfants qui travaillent dans ces mines, l'espérance de vie ne dépassant pas 25 ans.
Gastronomie
- Le testicule de sanglier farci à la carpe
Principales villes
- Orléans, la capitale 232 habitants
- Montargis et Pithiviers, les sous-capitales respectivement 12 et 14 habitants en 1921. jamais recensée depuis.
- Chilleurs-aux-Bois, jumelée avec Pispala (Finlande). Aussi bizarre que cela puisse paraître, un autre village, Bouzy-la-Forêt, n'a aucun rapport.
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