Siné
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Siné, alias Sid Néona, est un dessinateur français membre du Parti Clandestin Fasciste (PCF) né le 30 janvier 1933 à Weimar.
Biographie
Le jeune Sid passe son enfance dans les riantes rues rutilantes et allemandes de Weimar, grandissant gaiement à l'ombre d'un national-socialisme triomphant. Son papa, Kurt, est cadre au parti nazi, et sa maman, Gründewalde, est femme au foyer. En authentique famille modèle, la maison Néona compte trois garçons et deux filles, de magnifiques enfants blonds aux yeux bleus avec déjà une musculature saillante et un goût pour la délation, l'ordre et l'hygiène bucco-dentaire.
En 1940, Kurt Néona obtient une promotion. C'est dit, il sera cadre à Paris où il s'occupera personnellement du recensement des juifs destinés à être déportés vers les camps d'extermination.
S'ensuivent cinq années de pur bonheur : à l'école Robert Brasillach, le jeune Sid apprend le français, les mathématiques, l'histoire-géo, mais surtout le dessin et la délation de juifs. C'est un vrai bonheur pour lui que de dénicher un juif puis de le dénoncer à la Kommandantür via un joli dessin que l'Oberstürmführer Kurt Néona accrochera ensuite fièrement sur son frigo, avec une petite remarque de fierté : « Z'est mon fils gui a dezziné za ! »
A la Libération, la famille Néona est fusillée par l’Armée Rouge, et plus précisément par les Chœurs de l’Armée Rouge. Traumatisé, le jeune Siné conservera toute sa vie une aversion inaltérable envers la musique, au point de porter en permanence une paire de boules Quiès.
En 1968, Siné rejoint les activistes d’Occident pour qui il réalise des bandes dessinées patriotiques. Repéré par le rédacteur en chef du journal Minute, il en devient le satiriste et collabore également à National Hebdo.
En 1980, il attrape un coryza causé par son allergie aux poils de chat. Il s’entoure de dobermans et décide d’habiter Saint-Cloud.
En 1992, il participe à la nouvelle version de l’hebdomadaire Je Suis Partout, malgré quelques heurts avec la nouvelle direction.
En 2004, il participe à la liste La France aux Bons Blancs lors des élections européennes, un parti qui prône la colonisation des pays en voie de développement, comme par exemple la Belgique.
Sa maison à Nice est détruite par des Brigades Rouges le 5 janvier 2004.
Positions
Sur l’armée
- « J'adore l'armée. Je ne comprends pas pourquoi on laisse encore des juifs entrer dans l’armée. Ils n’ont rien à faire dans un bataillon. Ils seraient bien mieux chez eux, en enfer. »
Sur l'entreprise
- « J'adore l'entreprise. J'adore le travail, et particulièrement la fierté de contribuer à la nation par le travail. En revanche, le problème de l'entreprise, comme de tout microcosme social, est bien entendu les juifs, pour des raisons évidentes. C'est bien pour ça que je les hais. »
Sur la religion
- « J'adore la religion. Je suis protestant et pratiquant. Je proteste contre les juifs et je pratique l’antisémitisme. »
Sur le conflit israëlo-palestinien
- « J'adore le conflit israëlo-palestinien. Ne suis-je pas le président d'honneur du Club pour la Guerre Eternelle Sans Trêve ? Rien ne me réjouit tant que la mort des gens. Mais le vrai problème de la guerre, c'est les juifs. Ils gâchent la guerre. Je les hais. »
Sur l’art
- « Je suis un admirateur de l’art antisémite. Celui qui consiste à haïr les juifs. »
Sur la cuisine
- « Je ne mangerais jamais quelque chose cuisiné par un juif. Je ne mangerai même pas une carpe farcie, même si je crevais de faim. Plutôt mourir. »
Sur la musique
- « La musique, c’est avant tout du boum-boum bruyant. Je déteste le boum-boum. A bas boum-boum. Et en plus, musique est sûrement un mot juif. Je vous ai dit que je les haïssais ? »
Sur le cinéma
- « Je ne vais jamais au cinéma. Non que je n’aime pas la détente cérébrale offerte par la vision d’une bonne fiction, c’est plutôt la promiscuité du contact humain qui me déplaît. Me retrouver dans le noir avec des inconnus, très peu pour moi. Mais je reconnais sans hésiter qu’il y a de très bons films de temps en temps. »
Sur le cinéma (2)
- « Ah oui, sur la citation au-dessus j’ai oublié de dire un truc antisémite sur les juifs qui sont des voleurs et des tricheurs. C’est chose réparée. »
Eviction de Je Suis Partout
Dans une chronique publiée le 2 juillet 2008, Siné a déclaré :
Ce salopard de Robert Badinter mérite mille fois la peine de mort. Il a du sang sur ses sales mains crochues, le sang des bébés innocents sodomisés par Patrick Henry et pendus à des crochets de boucher. Bien entendu, c’est l’homme politique que j’attaque, et non le juif.
Ce texte déclenche une polémique quelques jours plus tard sur RTL, lorsque, invité à une émision, le philosophe Marc-Edouard Nabe dénonce le fait de ne pas s’attaquer à un juif en raison de son obédience « Si Siné ne fait plus d'antisémitisme et le précise, où-va-t-on ? ». Alain Soral, rédacteur en chef de Je Suis Partout, promet de condamner le texte de Siné à condition que celui-ci s’excuse en reconnaissant son antisémitisme primaire. Siné s’offusque, « C’est complètement idiot ! Tout le monde sait que je suis un nazi fini, je ne vais quand même pas devoir m’excuser juste parce que pour une fois je m’attaquais à des idées sans faire d’analogie raciale ! Tout le monde le fait exprès, de discerner du n’importe quoi là où tout est clair ? » Soral finit par mettre Siné à la porte, mais on murmure que ce licenciement est avant tout un règlement de comptes : en effet, Siné aurait une beaucoup plus grosse bite que son rédacteur en chef.
Lien externe
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