Sur les traces de Flaubert
BLASPHÈME |
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Ceux qui se sont écartés du chemin de l'Illumination et cherchent le repentir, ceux là seront pardonnés. Mais ceux qui persistent à chercher la vérité dans les ténèbres, ceux là ne connaitront que souffrance éternelle et damnation sans espoir de redemption. Loués soient les Ori, loué soit Big Brother. |
Blasphème ! Démonologie ! Malbouffe ! Les citations se mettent à prendre la parole pour insulter leur auteur ! Rien ne va plus, tout fout le camp. C'est un signe, les temps sont proches et rien ne m'empêchera de poursuivre ma quête, qui je le pressens touche à sa fin ! Car figurez-vous que j'en ai une, et même une grosse quête lol ptdr.
Il y a un mois, donc, j'étais en train de manger des chips en regardant la télé, quand je me suis dit, « tiens, et si je partais à la quête de la Beauté? » . J'ai donc partitionné le secteur, en gros, il y a trois zones à explorer (soit autant que les testicules d’un habitant de Tchernobyl) : les femmes, les hommes, et le reste.
Les femmes
Prenons par exemple la première femme que tu as aimé. Je parle de ta mère. Bon, ta mère, elle a tellement tourné dans les caves du 93 que tu suçais du sperme en lui tétant les seins. Donc déjà c'est pas gagné le modèle de raffinement.
Et pour les autres femmes de toute façon, je vais te dire : la beauté ça tient qu’à la peau. Si les hommes pouvaient voir ce qu’il y a sous la peau, la vue des femmes leur serait infecte. Si on pouvait voir ce qui se cache dans les narines, dans la gorge, dans le ventre… On répugne a toucher des ordures ou le fumier ne serait-ce que du bout du doigt, donc comment vouloir serrer dans nos bras le sac d’excréments lui-même ?
Passons.
Les hommes
Parmi les hommes, parlons de toi par exemple. Dans ta vie la seule chose que t’as fait mouiller c’est des yeux à force de faire rire. Tu est ridicule et pitoyable hahaha je me moque de toi. De toute façon un homme c’est encore pire qu’une femme, une femme au moins ya des courbes, c’est plus ou moins harmonieux, un mec c’est tout carré (comme tes pieds quand tu jouais au foot petit et que les pseudos potes qui avaient été forcés de te prendre dans leur équipe te lançaient des cailloux les rares fois où tu avais touché le ballon pour faire de la merde). Et pour la « beauté intérieure », je crois qu’on a déjà fait le tour du sujet.
Le reste
Mettons une baguette viennoise…
Ses cheveux sont défaits. Sujet à une surprenante anarchie capillaire
Qui éclipse l’habit martial du grand homme, Sa chemise en jean, pantalons à pinces, chaussures cirées Quand tu vois, dans le flot quotidien des vaines sollicitations Encombrant ton courrier, il en est une qui brille , Telle une étoile dans la brouillasse du marketing épistolaire Tu ouvre le mail du boulanger, si merveilleusement écrit Avec cette façon de miser sur le suspens, d’étirer les mots Pour nimber d’érotisme le message… Et elle t’apparut, la baguette viennoise, dorée, croustillante rien qu’à l’œil Posée en diagonale sur un linge blanc et présenté sur un plateau argenté Ah ; l’idée de voguer allégrement la tête dans les embruns Ou tranquillement en faisant bronzette est séduisante ? Oui mais rien de comparable au plaisir de la bonne baguette Cunnilingus échardes de langue de bois |
TU VOIS ? ÇA DÉCHIRE ÇA LA BAGUETTE VIENNOISE !
La baguette viennoise dans l’histoire et la littérature
La baguette viennoise marque un moment clé dans la trajectoire de Rouxseau. Le maître des effets spéciaux (voir Jack The Fatalist II) se transforme en poète des ruines. Cette vision onirique de la catastrophe franchit un palier supplémentaire avec Zola et son roman Thérèse Raquine, et cette image dantesque de centaines de crottes de chien jonchant l’avenue des Champs-Élysées. La baguette viennoise sait qu’elle ne fera jamais mieux... et c'est tant mieux ;)
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FIN
La fin.
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