Cheveu
Étymologie : du grec Atique-atique-atique-aïe-aïe-aïe « che » qui signifie « poil de tête synthétique » et « veu » : « qui remplace la perruque ».
Le cheveu désigne donc un poil de tête synthétique qui remplace la perruque.
(pour les lecteurs intéressés, cet article est un véritable bonheur qui n'a pas encore été gratifié par wikipédia. J'ai lu avec attention et c'est complètement stupide. Je demande à ce que cet article soit béni.)
Le cheveu, comme son étymologie l’indique, est un poil de tête synthétique qui remplace la perruque. De formule L-O-R-E-A-L, le cheveu se compose à 100 % de lui-même et à 5 % de graisse (et inversement en cas de shampooingophobie aiguë).
Extrait de la conférence « le cheveu, ce poil de tête synthétique qui remplace la perruque » tenue à l’université de Monpoil par le professeur G. Uncheveusurlalangue, docteur en capiliculture, spécialiste du crépage de cheveux, gourmette d'honneur de la Raie Publique de Moncrâne et vice champion du monde de tirer de cheveux :
« Che vais vous parler du poil de chynthèche qui remplache la perruque, che veux dire le cheveu. Chi nous coupons le cheveu en quatre – che qui n’est pas à concheiller – que conchtatons nous ?
Eh bien, comme vous pouvez le conchtater nous ne conchtatons abcholument rien : le cheveu rechte toujours un cheveu et ch’est tout.
Coupé dans le chench de la largeur ch'est encore plus frappant.
Il ne che pachche toujours rien : le cheveu ne chert à rien chientifiquement parlant. Et puis, arrêtez de rigoler, ch’est pas drôle vous chavez d’avoir un cheveu chur la langue ! »
Les principaux axes de la recherche capillaire sont :
- La biquetologie
- Étude de la biquette de cheveu matinale (ne pas confondre avec la biquettologie qui étudie elle les mœurs des légionnaires).
- La capilipotagie
- étude du cheveu qui tombe toujours dans la soupe du voisin (cf. le phénomène du voisin de table qui s'exclame : « Garçon, y'a un cheveu dans ma soupe ! »).
- La blondologie
- Étude du rapport entre le quotient intellectuel d'une personne et la couleur de ses cheveux (cf. « combien faut-il de blondes pour changer une ampoule ?).
- La blondosexologie
- Étude du rapport (sexuel) entre le quotient d'attraction d'une personne et la couleur de ses cheveux (cf. « deux : une qui va chercher l'ampoule et l'autre le voisin »).
Un historique au poil
L’absence de cheveux remonte à la plus haute antiquité. Déjà notre ancêtre des cavernes, l'Australoskinhead, descendant d'une bouteille et d'un lointain parent portugais, cherchait à oublier dans l'alcool qu'il était velu des pieds jusqu'au menton mais qu'il restait désespérément chauve, désespoir qui parcourut l'histoire humaine.
Jules César lui-même s'arrachait les cheveux (c'est une image) de n'avoir qu'un poil sur la tête. Ainsi lorsqu'il reçut les 63 coups de ciseaux accidentels de son coiffeur Brutus (le créateur de la coupe à l'impériale qui sera plus tard reprise "à la royale" par le professeur Guillotin), ses derniers mots furent pour ce même poil : « tu quoque mi pili » (toi aussi mon poil).
À l’époque classique, malgré l'invention de la perruque et du chapeau, les gens continuent de se faire des cheveux blancs (c'est encore une image) à l'idée de ne pas avoir de cheveux. En témoignent les tableaux de l’époque : nos monarques, obligés de s’emperruquer pour ne pas prendre froid, ont tous l'air soupe au lait (avec un cheveu dedans).
Ce n’est qu’en 1920, alors que le marché du shampooing est au plus bas, que les coiffeurs sont obligés de revendre leur gourmette au marché noir et que les blondes ne sont reconnues qu'à leur manière de changer les ampoules, que le projet FRUCTIS (Faut Rapidement Un Cheveu Truc Indispensable à la Société) est lancé, projet qui aboutira à un poil de tête synthétique qui remplacera la perruque, le cheveu, créé par le professeur Joe Levauxbien (un prix en son nom — le Joe Levauxbien — continue de récompenser la coiffure la plus publicitaire de l'année).
Malgré son succès immédiat et crescendo jusque dans les années soixante (où la mode était aux cheveux longs, idée très courte — c'est tout de même la génération de Mireille Matthieu), le cheveu fit dresser bien des cheveux (c'est toujours une image). Ainsi les fabricants de chapeau qui durent faire avec le crash de Hat Street en 1929, les militaires qui jugent le cheveu antipatriotique (ce pour quoi ils continuent d'imposer la coupe dite à zéro — c'est leur quotient intellectuel) ou encore l'école du rire français sans cheveu (avec à leur tête — chauve — Bourvil, De Funès, Dariokia, Canteloup ou encore Fabius, l'inoubliable auteur du sketch du sang contaminé).
Le saviez-vous ?
Vous allez voir, c’est poilant :
- L’ordre des Frères Saint Matthieu repousse toujours le cheveu, à défaut de le faire pousser, le considérant comme « le poil du malin » que les textes invitent à combattre (erreur d’interprétation puisqu’en réalité les textes parlent de se méfier non pas du poil du malin mais du poil dans la main). C’est ce refus du cheveu qui inspira ce grand succès des sixties : « Il n’y a qu’un cheveu sur la tête des Matthieu. »
- Que vous soyez du froid ou du chaudbise, les cheveux gras sont soit dégueulasses soit carrément top fashion (voir froidbise, chaubise, bise ter-et-boule-de-gomme)
- Une tradition veut que posséder un âne nommé Pétro (cf. Pétro l'âne) ralentisse la chute des cheveux.
- Parler à l’oreille des cheveux ne sert à rien (mais ça fait un joli jeu de mots).
- Le cheveu est un poil de tête synthétique qui remplace la perruque.
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