Syphilis
Syphilis (en grec ancien Σιφιλισ) est une divinité mineure du panthéon des dieux olympiens. Elle est la déesse grecque des MST, du chancre et des débiles.
Syphilis est née de l'accouplement de Zeus avec une pseudo-déesse de bas étage, Tréponème pâlikata, croupissant dans un bordel des faubourgs de l'Olympe. Zeus réussit à se débarrasser de Syphilis en la refilant aux hommes mais il en garda quelques tares et une certaine irritabilité foudroyante.
Légende des origines
Le Codex Syphilitica cerebrospinalis [1] nous apprend que Syphilis serait née aux alentour de l'an 1490 des couilles douloureuses de Zeus, atteint d'un monstrueux éléphantiasis. L'explosion du testicule gauche et divin aurait aussi expulsé quelques autres divinité mineures, telles que Cystite, Gonorrhée et Mycose.
Selon les Chroniques plus tardives du Mayflower [2], Syphilis aurait été abandonnée par Zeus sur le fleuve Mississipipi, langoureux courant d'urine traversant de part en part le continent perdu des Amériques. Flottant dans son panier de roseau au gré des vagues et des remous, elle fut recueillie par le fameux Christophos Kolombopoulos lors de la préparation du voyage des pères fondateurs vers l'Olympe. Pédophile, amoureux fou et contaminé, Christophos Kolombopoulos cachât Syphilis dans un coffre de sa cabine et lui offrit son cœur, ses couilles et sa tête. Elle débarqua à Naples en 1494[3] et gagna clandestinement l'Olympe quelques années plus tard. Depuis, en attente de sa régularisation et d'une carte de séjour, elle tue le temps et les hommes en jouant à chatte percée.
Comment attraper Syphilis ? Comment évolue-t-elle ?
Si cela vous intéresse, la manière la plus sûre d'attraper Syphilis est la pratique religieuse non protégée. Pratiquer prières, génuflexions, communions bucco-génitales, pénétrations ecclésiastiques en suivant scrupuleusement les recommandations papales amène sans coup férir à rencontrer la petite garce !
Quelques semaines après l'inoculation sacrée, apparaît généralement un chancre au niveau du cul béni. Cette lésion s'accompagne d'une adénopathie plus importante chez l'évêque mâle que chez la nonne femelle. Mais depuis plus de 500 ans, le groupe de population le plus touché est celui des grenouilles de bénitiers. Leur nombre ne cesse de décroître [4], personne ne s'en plaindra.
Sans traitement, Syphilis se met à ronger les nerfs, méninges et cortex des idolâtres imprudents. L'augmentation progressive de la libido et différentes sortes d'hallucinations les guettent avant que la démence ne se jette sur eux. On assiste alors à une dégénérescence et une destruction progressive des capacités cognitives. Les religieux atteints sont pris de douleurs invalidantes et de pertes de contrôle de la vessie et des intestins. Ils se chient dessus. L'évolution se fait vers la paralysie générale du corps constitué. Le meilleur exemple de cette évolution maligne est donnée par le clergé et la hiérarchie catholique dominée par son chancre primaire sis à Rome.
Comment s'en débarrasser ?
Hormis la crucifixion, on ne connaît qu'un seul traitement efficace contre Syphilis. Il s'agit d'injection bi-hebdomadaire d'une tri-thérapie à base de Penicillium Atheis, d'érythromycine agnostique et d'extraits de Rationalis Vulgaris[5]. Il convient également d'écarter les patients de leur milieu délétère. Les meilleurs résultats sont obtenus au sein des s'Anartorium.
Notes et Références
- ↑ Codex Syphilitica cerebrospinalis, exemplaire incomplet conservé à la βιβλιοθεκι κωνγρεσι, Athènes.
- ↑ Las cronicas del Mayoflower, E. Bizzaro, Piraeus, 1517.
- ↑ d'après une main courante conservée par la police portuaire du port de Naples
- ↑ Source : INSEE
- ↑ De l'exorcisme syphilitique, Blaise Pascal, 347 pp., Paris, 1979.
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