Christophe Colomb

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Parmi les grands navigateurs de la renaissance, il en est un qui a marqué l'histoire de l'humanité plus profondément que tous les autres. Ce visionnaire, porté par un destin exceptionnel découvrit bien plus qu'un nouveau continent, il leva le voile sur une ère nouvelle pour le monde entier.

S'il ne fallait retenir qu'un seul grand navigateur, s'il en est un que même les candidats des jeux télévisés de TF1 devraient connaître, ce serait bien sûr :

Roulement de tambour...



Mais le présent article se propose de vous présenter un illustre inconnu qui contribua à ouvrir une route maritime sans laquelle rien de tout cela n'eût été possible.

et cet anonyme se nommait :



Ami de Vespucci et marin italien lui aussi, Colomb finit sa vie dans la misère et fut oublié de l'histoire. Il est pourtant le gaffeur de génie qui en cherchant une route vers l'Asie en plein Océan Atlantique entra un jour de 1492 en collision avec les Antilles et permit ainsi à Amerigo de fouler quelques années plus tard la terre qui porte désormais son prénom.

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Christophe Colomb, Amiral de la Mer Océane :
Bon c'est pas bientôt fini de parler de l'autre usurpateur sans arrêt dans mon article ?
C'est moi qui ai découvert l'Amér... le Nouveau Monde ! C'est pas Vespucci !
Je le sais, j'y étais.




Puis-je vous rappeler Signor Colombo que toute votre vie vous avez cru avoir seulement découvert un raccourci pour pouvoir aller faire du tourisme sexuel en Thaïlande ? Qu'est ce qui s'est passé ? Vous aviez oublié votre boussole ?

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Christophe Colomb, Vice-Roi des Indes :
Toute une vie d'aventure et cinq siècles de postérité pour entendre de telles ignominies...
Je suis outré de l'outrecuidance de cet outrancier foutriquet !
Toi qui es si fortiche, va donc et découvres-en des continents !




Bon, bon... Mais si je raconte que vous vous êtes levé un beau matin en vous disant : « Tiens, aujourd'hui, je vais aller découvrir l'Amérique », franchement ça ne serait pas super crédible. Alors commençons par le commencement si vous voulez bien.


Biographie de Christophe Colomb

L'une de ses maisons natales

Christofor Colombo naquit en 1400 et des poussières dans la République de Gênes. Son père était lieutenant de Police en imperméable beige à la brigade criminelle de Los Angeles. On compte aujourd'hui une douzaine de maisons natales de Christophe Colomb, dont deux se trouvent à Calvi, en Haute-Corse. Il fut donc le premier d'une longue liste d'aventuriers corses qui, issus d'une famille ordinaire, se sont élevés dans les hautes sphères du pouvoir pour tomber en disgrâce, connaître la captivité et l'opprobre et enfin mourir misérablement, malade et esseulé (voir aussi Napoléon Bonaparte et Charles Pasqua[1]).

Son enfance fut plutôt paisible. Le petit Christophe s'amusait avec son frère Bart à découvrir dans le maquis des cabanes de bergers en cavale et lorsque son oncle les emmenait sur son bateau de pêche, ils découvraient sans arrêt des rochers inexplorés. Élève dissipé, Cricri d'amour — comme sa mère se plaisait à l'appeler — passait son temps à essayer de faire tenir des oeufs debout ou à lire des enliminures plutôt que d'écouter ses instituteurs. C'est ainsi qu'arrivé à l'âge du certificat d'étude, le jeune Colomb ignorait totalement que la Terre était plate.

En terme de littérature, un livre a profondément marqué son jeune esprit : le Livre des merveilles du Monde de Jean de Mandeville. Ce soi-disant aventurier de nationalité rosbiffe avait récolté divers récits tournant autour de l'Orient et avait compilé tout ça dans une sorte de guide touristique. Malheureusement, il omit de citer ses sources dans son ouvrage[réf. non nécessaire], si bien qu'il aurait dû commencer chacun de ses articles par : « Un type zarbi m'a raconté un soir dans une taverne de Jérusalem... ». Cette œuvre est en réalité un roman d'Heroic Fantasy qui se pare des atours d'un traité scientifique. C'est comme si le CNRS publiait les bêtises du portail de Géographie écrites par les quadrumanes de la présente sencyclopédie, ou voire pire, ceux de notre piètre concurrent Wikipédia, et qu'un touriste de l'avenir se mettait en tête d'aller chercher le royaume mythique de Serbo-Tchonquie.

Bref, Christophe Colomb aurait mieux fait de lire le récit des voyages de Marco Polo. Lui, il était vraiment allé voir comment se passait la vie en Extrème Orient avant d'étaler sa culture.

De l'idée de partir à l'ouest chercher les Indes

L'Asie représentait à l'époque une sorte d'Eldorado. Le commerce avec la Chine était une activité très lucrative tant la qualité des produits « Made in China » était ythgygngnhgnbgtnbgbgvbfgbfgfgfgbvvbvbvvbvvnnbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbnvv. À l'époque. Non ne riez pas, les riches occidentaux payaient des fortunes pour de la soie, de la porcelaine, des coffres en bois laqués et des lecteurs blu-ray manufacturés en Chine. Tout cela se trouve aujourd'hui pour un prix modique dans les échoppes du XIIIe arrondissement. Mais si aujourd'hui il suffit de traverser la place d'Italie, à l'époque il fallait traverser le Liban, la Syrie, l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan, le Cachemire et le Tibet avant d'arriver en Chine[2] Autant de pays que le Ministère des Affaires Étrangères classe parmi les EOCPUBIA[3] et qui n'étaient pas plus fréquentables au XVe siècle.

Les épices venues de l'Orient permettaient aussi de relever les fades bouillies que nos ancêtres préparaient à partir d'ingrédients aussi variés que le blé noir, le seigle, l'épeautre et un peu de froment les jours de fête. Et oui, parce qu'avant qu'on invente l'Amérique, on ne connaissait pas encore la tomate, les pommes de terre ni le chocolat. Autant vous dire que ça tirait souvent la tronche à la cantine et la Belgique était privée de la base de la gastronomie. La pause café et la pause clope étaient également inconnues, si bien que les travailleurs du moyen âge ne disposaient d'aucune soupape de décompression leur permettant de supporter le rythme trépidant du bureau.

Un jour, alors qu'il était stagiaire à l'usine Sunny Delight à Séville, une orange tomba sur l'occiput du jeune Colomb. Il ramassa l'agrume importun, contempla sa sphéricité et eut une révélation.

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Christophe Colomb à une révélation :
Et pourquoi qu'on irait pas plutôt en Asie en faisant le tour de la Terre ?




Il suffisait d'y penser.

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Christophe Colomb :
Ouais enfin, il fallait le faire aussi.




C'est juste. Or, Christophe Colomb n'avait pas les moyens de financer une telle expédition. Il fut donc obligé de présenter un dossier à différents établissements bancaires avec une analyse de marché démontrant l'intérêt économique de son projet. Bien qu'il n'hésitait pas à payer de sa personne pour obtenir les faveurs des conseillers financiers, sa démarche resta un échec car les décisions se prenaient exclusivement aux sièges des banques, lesquels sont invariablement fréquentés par des rapaces de la pire espèce.

Notre héros fit alors appel au mécénat. Il démarcha les têtes couronnées d'Europe, sachant bien que c'étaient des rentiers qui ne savaient tellement pas quoi faire avec tout leur pognon qu'ils étaient prêts à le distribuer à n'importe quelle oeuvre d'intéret public douteux. Colomb essuya des refus catégoriques de la part du Roi du Portugual et du Roi de France qui n'étaient pas très chauds à l'idée d'envoyer des bateaux par dessus le bord du Monde. Surtout que cet effronté réclamait rien de moins que d'être anobli, d'être nommé Amiral de la Mer Océane, ainsi que Gouverneur Général et Vice-Roi de toutes les terres conquises, enfin de toucher 10% de toutes les recettes commerciales, le beurre, l'argent du beurre et le cul de la beurette.

C'est bien d'être ambitieux, mais tous les souverains des grands royaumes d'Europe trouvèrent les prétentions de Colomb un tantinet au delà de ce que pouvait raisonnablement espérer un petit trou duc de roturier italien. Il se vit invariablement répondre : « Et pis quoi encore ? Tant que t'y es, tu voudrais pas non plus que je te prête ma favo... euh... que je te prête mon épouse la Reine ? »

Isabelle la Catholique pendant une partie de chasse aux Maures

Il se dit alors qu'il allait retravailler son approche marketing et ne pas lâcher d'une semelle les Rois Cathodiques : Ferdinand dagad'Aragon et sa charmante mais pas commode épouse Isabelle deguede Castille.

A priori, Colomb naviguait tout droit vers une énième déconvenue. Isabelle de Castille (car c'était elle qui portait la culotte de maille) avait bien d'autres chats à fouetter. Elle était en pleine opération de reconduite des Almohades à la frontière. Ceux-ci n'étaient pas à proprement parlé des immigrés clandestins en situation irrégulière sans papiers. Ils vivaient, travaillaient et payaient des impôts en Espagne depuis sept siècles, mais déjà à l'époque on ne s'arrêtait pas à ce genre de considérations.

En 1492, Isabelle la Catholique parvint à fermer le centre de rétention de Grenade et acheva ainsi la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique. Alors, elle se rendit compte qu'elle n'avait plus aucun pays à conquérir et s'enfonça doucement dans une dépression nerveuse.

C'est ce moment que choisit Christophe Colomb pour lui parler de son projet d'aller conquérir les Indes en évitant de traverser les territoires musulmans. Isabelle avait gardé une dent contre les mahométans. Colomb su toucher sa fibre islamophobe avec l'idée d'évangéliser les Indiens pour ouvrir un front de croisades à l'Est. Ne voulant surtout pas perdre une occasion d'enquiquiner ses vieux ennemis, la reine accepta de financer l'expédition aux conditions exigées par Colomb.


Récit du premier voyage

L'air était léger en cette soirée du 3 août 1492 lors de laquelle les 90 membres de l'expédition embarquèrent à bord de la Pinta, la Niña et la Marijuana. Les trois caravelles firent voile vers les îles Canaries pour y faire escale, se réapprovisionner en eau, en vivres, en bois et aussi pour aller bénéficier une dernière fois des services à la personne offerts par les ribaudes du port de Tenerife.

«  ♪ ♪ ♫ ♪ ♫ ♫ ♪ ♪ ♫ ♪ ♫.
Mm mm mmmm mm mmmm mmmm, mm mm mmmm mm mmmmmm
 »

~ Vangelis à propos de ce moment historique



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Extraits du journal de bord de la Marijuana :

Six septembre quatorze-cent quatre-vingt-douze, nous appareillons ce matin et mettons le cap plein ouest en restant par vingt-huit degrés de latitude. Ainsi nous voguerons jusqu'à Cipango. Nul marin n'a encore jamais osé braver ces étendues inconnues de la Mer Océane. Ouais, ça va être trop bien !!!
(...)
Seize septembre, des algues recouvrent la surface des eaux. Cela ne peut vouloir dire qu'une chose, la terre est proche ! Cependant l'on n'aperçoit rien que le ciel azur et la mer étale, très calme, trop calme et recouverte à perte de vue de goémon pourrissant.
(...)
Vingt-deux septembre, le vent ne souffle guère depuis quatre jours. L'odeur des algues en putréfaction qui recouvrent les flots envahit les moindres recoins des cabines et nos vêtements sont tout imprégnés de ces embruns fétides. Les hommes ne se retiennent plus de flatuler devant tout le monde au prétexte que de toute façon ça fouette déjà. Les relents acres des sargasses règnent même dans la cambuse, à moins que ce ne soient quelques victuailles qui y moisissent. Je savais bien qu'il ne fallait pas embarquer des cuisiniers français...
(...)
Vingt-cinq septembre, Alonzo Pizon, le capitaine de la Pinta s'est mis à bramer « ¡ Tierra, tierra ! » pour faire une plaisanterie. Avec ce faux espoir, il a brisé le moral de tout l'équipage qui n'était déjà pas au beau fixe, contrairement au ciel sans le moindre nuage depuis maintenant une semaine. Pour la peine, Pinzon sera de corvée de latrines jusqu'à ce que le vent se lève.
(...)
Premier octobre au matin, une très légère brise souffle péniblement sur notre aqueuse plaine. Pas de quoi faire grincer les haubans. Néanmoins afin d'en profiter à plein, j'ordonne que l'on borde les cacatois et que l'on étarque les drisses pour choquer le génois de manière à mieux lofer. J'aperçois alors la Niña qui fait une abattée et perd du terrain. Pour cause, Vincente Pinzon[4] avait donné l'ordre d'ariser la grand voile, d'affaler les bonnettes et d'amurer le foc sur le rocambeau tribord... Je me demande sérieusement si cet inepte nautonier n'a pas trouvé son permis bateau dans un Kinder surprise. Ça n'est pourtant pas si compliqué, mille millions de mille sabords de tonnerre de Brest !
(...)
Dix octobre, cela fait plus d'un mois que les marins n'ont pas vu une femme et ils montrent un brin d'impatience, une once d'agressivité et parfois même quelques moments de virile tendresse. Ils craignent que nous soyons perdus depuis que je leur ai avoué ne pas savoir exactement où nous sommes. Les vivres et l'eau commencent à manquer. Il faudra nous résoudre à consommer la nourriture des Français.
(...)
Douze octobre, ça y est, les côtes des Indes sont en vue. Et pour de vrai cette fois-ci. Les hommes d'équipage poussent des cris de joie et s'adonnent à de chaleureuses embrassades. Nous mettons un tonneau de porto en perce pour la soirée et nous débarquerons demain au lever du jour.

Christophe Colomb croyant débarquer à Pékin alors qu'on voit bien qu'il est en Amérique


Treize octobre... la vache qu'est ce qu'on s'est mis comme murge hier soir... tout le monde à une veisalgie carabinée... à part cet abruti de Pinzon qui s'est remis à hurler « ¡ Tierra, tierra ! » dès potron minet. Nous avons dû le noyer pour qu'il respecte le silence qu'imposait ce moment historique. Mon mal mon crâne et la mine peu fraiche des matelots me forcent à reporter le débarquement à demain. De plus, l'accès à la terre ferme semble pour le moins ardu, même en canot. En guise de belles plages de sable fin et bien stériles, on ne voit qu'un enchevêtrement d'arbustes à la con qui poussent les pieds dans l'eau saumâtre des estuaires. Je cramerais volontiers toute cette merde verte si je pouvais gaspiller un peu de poix. J'ordonne d'une voix pâteuse que l'on cherche une aire plus propice au débarquement et je retourne me coucher.

Le Grand Khan Awalpe entouré de sa concubine Gantwaleth et des principaux dignitaires de la cour : Mimisicu, Di'm et Hadidas

Quatorze octobre, au nom de leurs majestés les souverains d'Espagne, je prends possession de l'île ainsi qu'un p'tit verre de champagne pour l'occasion. Nous rencontrons ensuite nos premiers Indiens. À moins que ce ne soient des Pakistanais, je ne sais jamais les distinguer.

Marco Polo avait décrit un peuple raffiné et techniquement avancé. Ces caractéristiques ne nous sautent pas franchement aux yeux. Les Indiens ressemblent plutôt à des vacanciers d'un village naturiste.

Je m'attendais bien à ce qu'ils s'expriment dans un langage différent, mais tout de même je n'imaginais pas connaître un jour un dialecte plus abscons que le basque. Notre interprète se montre totalement incapable de comprendre leur sabir. Je me demande si ce Xiao Ming Tao ne s'est pas un peu payé ma tête en inscrivant « Chinois lu, parlé, écrit » sur son CV.

Les Indiens sont fort affables et d'un naturel enjoué, ils semblent animés d'intentions amicales à notre endroit et fort heureusement, d'aucune intention particulière à notre envers. Ils vivent tels que Dieu les a créés aux premiers jours du monde et cheminent dans le même accoutrement. La faune et la flore d'une sylve luxuriante survient à tous leurs besoins vitaux. Ces indigènes savent chasser les bêtes presque toutes venimeuses qui s'ébattent sur ces terres inhospitalières. Ils connaissent toutes sortes de fruits comestibles et lorsqu'ils en sont repus, ils savent trouver les bananiers aux feuilles les plus douces et les plus résistantes pour... enfin bref, ce n'est pas avec ces hippies à poil que nous allons pouvoir parler bizness. Il va nous falloir trouver mieux que ça pour impressionner la patronne.


Sa majesté impériale Go-Tsuchimikado, sublime souverain qui règne au dessus des nuages (ici interprété par Morgan Freeman)

Quelques jours plus tard, Colomb et ses hommes rembarquèrent et firent route vers le Japon où ils avaient cru comprendre qu'il y aurait plus de marchandises monnayables. C'est ainsi qu'ils débarquèrent à Cuba.

L'Empereur du « Japon » était un petit homme tout vieux et tout sec, il était coiffé de plumes de perroquet, et arborait de nombreux piercings en bois sur le visage ainsi qu'en d'autres endroits surprenants. De temps à autres, il portait à sa bouche un barreau de chaise incandescent et soufflait des volutes de fumée nauséabonde. Là non plus, les explorateurs ne trouvèrent aucune des richesses que promettaient toutes les brochures touristiques sur l'Asie : ni soie, ni épices parfumées, ni prostituées mineures.

L'équipage se disait que toute cette histoire de lointains ailleurs où soi-disant tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté commençait doucement à sentir l'arnaque. Colomb, lui ne se découragea pas et décida d'appareiller le 4 décembre pour la Corée et c'est ainsi que ses caravelles firent voile vers Haïti qu'il nomma Hispañola, du nom de la concierge de son immeuble à Tolède. Là, les Indiens locaux prirent les marins espagnols pour des dieux et leur donnèrent tout l'or qu'ils possédaient. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, Haïti est le pays le plus pauvre du monde. Si le pays avait été aussi pauvre à l'époque qu'aujourd'hui, Colomb aurait sans doute affirmé avoir trouvé le Bangladesh.

Le soir du réveillon, le timonier de la Marijuana, trop éméché pour voguer droit envoya naufrager la nef contre des récifs tout pointus. Une partie des explorateurs restèrent donc en Haïti alors que le reste d'entre eux rentrèrent en Europe après avoir fait la connaissance d'autres Indiens un tantinet moins accueillants.


Voyages suivants

En tout, Colomb effectua quatre voyages vers l'Asie.

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Au cours de son deuxième voyage il découvrit Okinawa, Taiwann, il décréta que le Japon était une péninsule du continent Asiatique et il fonda une colonie sur Hispañola (l'île, pas la concierge). Pour la bonne marche de cette colonie qui avait bien entendu un but humanitaire, les Indiens furent plus ou moins réduis à l'esclavage.

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La nana aux cheveux bleus dit :
Pardonnez-moi, je suis un peu perdue là. On est en Asie ou en Amérique ?



Ne vous inquiétez pas Miss Bleue, vous n'êtes pas plus perdue que ne l'était Colomb.

C'est au cours du troisième voyage que Colomb réussit enfin à atteindre pour de vrai la Chine continentale, terre qui avait été florée par Vespucci quelques temps auparavant. Par la suite, il retourna à la colonie d'Hispañola et cela se passa plutôt mal. Des nobles espagnols se révoltèrent contre l'autorité de Colomb car malgré tous ses titres, celui-ci restait à leurs yeux un sale immigré italien parvenu. Un émissaire du roi débarqua et donna raison aux hidalgos. Colomb fut jeté au cachot et reconduit en Espagne entre deux policiers.

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Christophe Colomb :
C'est pas juste !




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La nana aux cheveux bleus dit :
Non, c'est pas juste.


La nana aux cheveux verts.png La nana aux cheveux verts dit :
Et si on faisait une pétition pour sa réhabilitation ?


Zuckerberg carré.JPG Mark Zuckerberg (Palo Alto, CA) wrote at 11:34pm
Pas la peine, il y a déjà quatorze groupes facebook pour ça
J'aime.png La nana aux cheveux verts et 4 autres personnes aiment ça
Write another comment...


Lors de son quatrième voyage, la consigne lui fut donnée de ne pas se rendre à Hispañola pour éviter toute chamaillerie. Il partit explorer les côtes du Viêt Nam en Amérique centrale. Lors du trajet retour, ses bateaux s'échouèrent en Jamaïque où ses compagnons et lui purent jouer à Koh Lanta pendant un an avant d'être secourus par des contrebandiers philippins à bord d'un galion russe battant complaisamment le pavillon panaméen.

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Au cours de ce séjour forcé, comme il manquait de feuilles de tabac, Colomb prit l'habitude de rouler ses cigares en forme de cône et de couper le tabac avec des plantes locales. Leur effet psychotrope le rendait hagard et lui coupait toute motivation. Il devint rapidement et irrémédiablement une feignasse de beatnik qui vivait toute la journée en caleçon, sans en changer le lendemain de surcroit. Si bien qu'à son retour, il finit par tomber en disgrâce à la cour d'Espagne.

Si notre navigateur n'était pas devenu accro aux plantes médicinales jamaïcaines, il aurait sans aucun doute été reconnu à sa juste valeur à la fin de sa vie. Le cartographe vosgien Martin Waldseemüllerenbergenpfaffenzweig n'aurait pas nommé la nouvelle Terra Ingognita d'après le prénom d'Aymeric Vespuche mais bien d'après celui de Christophe Colomb. Aujourd'hui, les Nord-Christoforicains iraient en 4x4 au néfast food du coin pour s'injecter des graisses saturées dans les artères pendant que les Sud-Christoforicains choisiraient entre une balle perdue et la dysenterie pour mourir dans les favelas du nouveau monde.

C'est vrai que « Christoforique » c'est plutôt moche comme nom pour un continent, mais depuis cinq siècles, on aurait fini par s'y habituer.

Conclusion

Dites non à la drogue.

Notes

  1. On me fait signe que Charles Pasqua n'est pas encore tout à fait mort et qu'il n'est toujours pas allé en prison, nous espérons que cela s'arrange rapidement
  2. Le Bureau Central du Parti Communiste tient à signaler au nom du Peuple Chinois qu'une malencontreuse redondance entache cette liste de pays. En effet, la province du Tibet a de tout temps fait partie intégrante de la Chine et il n'y a pas lieu de l'en distinguer. Merci de rectifier cette regrettable erreur avant que des mesures répressives soient prises à l'encontre de ce site, de ses administrateurs, de leurs familles et de leurs amis facebook.
  3. EOCPUBIA : Endroits Où C'est Pas Une Bonne Idée d'Aller
  4. Le petit frère de Pinzon pour les quelques uns qui suivent toujours


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