Utilisateur:Monsieur Brouillon/Arts martiaux

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La notion d'art martial (de art : "art", et de martial : "de mars") a été crée "créé" à partir du moment "moment" ou l'être "humain" a arrêté de "parler" entre guillemets (ouf !) pour mettre un pain dans la gueule de son voisin. La référence à Mars est censée evoquer la tenacité, la capacité d'aller au combat, symbole du sexe masculin qui remet le couvert, ne dit on pas "un mars et ca repart" ?

Aspect artistique

Au final c'est fait pour péter la gueule à son voisin en rêvant de faire comme Chuck Norris, simplement les pratiquants en avaient assez de passer pour des brutes sans cervelle alors ils ont mis "art" devant, tout comme d'autres abrutis parlent d'arts de la table, d'art de vivre, d'artagan, d'artichaut, Dardevil ou d'art des champs.

On peut séparer grossièrement les pratiquants en deux catégories :

  • Le pratiquant lambda, qui va faire ses deux cours de karaté par semaine, avant d'aller boire un p'tit Ricard avec ses copains. Il rêve de faire comme Yoda. La plupart restent à peu près raisonnables et cools. D'autres vont faire le tour de tous les stages de France et de Navarre pour "enrichir leur style", ils s'intéressent aux autres styles pour "enrichir leur pratique", ils parlent beaucoup et fort.
  • Le pratiquant sérieux. il s'entraîne tous les jours, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, avec une dévotion monomaniaque pour son Art (il le prononce avec une majuscule. Un pratiquant d'arts martiaux sérieux parvient à parler en majuscules, c'est un des talents que confère la maîtrise de la Force).

Au fil des ans, il affine énormément sa compréhension du corps, du Qi cosmique, de la vrille des tendons autour de l'anus. Puis il rencontre des pratiquants d'autres styles, ils se tapent dessus dans la plus grande convivialité. Il est assez drôle de constater que même les pratiquants les plus avancés (surtout eux), collent des baffes qui ressemblent trait pour trait à celles du pratiquant lambda, voire du non-pratiquant. Sauf que ses baffes à lui, elles font beaucoup plus mal.

En conclusion, on peut dire qu'il y a un aspect artistique. Seulement, il faut être soi-même pratiquant pour le voir. Ou parler avec le gars, mais là c'est pas gagné, parce que n'importe qui peut déballer des théories à la con sur le Qi cosmique.

Grades

Aujourd'hui la plupart des arts martiaux du monde s'alignent petit à petit sur le modèle japonais.

Proposant ainsi un système de grade allant de la ceinture blanche (débutant vraiment tout naze qui ferme les yeux quand le sensei lui tend la main pour dire bonjour en hurlant "aïe pas tapé, pas moi") à la ceinture noire en passant par les ceintures jaune, orange, verte, bleue, rose, fuschia, begonia, azur, violette, indigo, cyan, mauve, teal, paprika, bouton d'or et enfin la NOIIIIIIIIIIIIIIIIIRE (excusez-moi je me suis fait dessus).

Puis arrivent les dans du premier au 6ème, marqués par des barettes (tu m'étonnes qu'ils voient tout en couleur les mecs s'ils prennent leurs 6 barettes tous les jours, les maîtres...). Passé le 6ème dan, on porte parfois, selon les diciplines, d'autres ceintures et l'on revient, à la fin, à la blanche (mais plus large, non, parce que bon, on a beau avoir atteint l'ultime sagesse, on est quand mme le maître quoi, merde.)

A savoir cependant qu'il existe d'autres systèmes de grade. Les pratiquants d'aïkido, voulant montrer que leur art était différent, plus pacifique et éclairé que les autres, ont un autre système de grades, avec des kyu (on part du 7ème pour aller au 1er) puis des dan quand on a plus de kyu (du 1er au 10ème). C'est tordu, je sais, mais en même temps c'est des pratiquants d'aïkido qui l'ont inventé.

Le système ancien japonais est celui des menkyô, qui sont des certificats que reçoit le petit scarabé au cours de sa progression. Y'a plein de grades qui se terminent par shi, ça change un peu selon les écoles, en gros on a une progression : tashi, renshi, kyoshi, hanshi. Un tashi, comme son nom l'indique, est une tâche. Le hanshi c'est le grand maître, il a droit à son harem et son fauteuil perso.

Comment devenir un Maître ?

Deux solutions : on peut décréter soi-même qu'on est un Maître, ou le faire attester par les élèves complaisants (qu'est-ce qu'ils y connaissent, les élèves ?), ou encore par d'autres maîtres autoproclamés. Dans tous les cas, le candidat "se fait maître" plus ou moins directement. L'autre solution c'est d'avoir un vrai maître qui te dit que maintenant tu es un vrai Jedi. Chez les japonais, c'est la remise du menkyô kaiden, le diplôme qui atteste que l'élève a reçu tout l'enseignement possible. Chez les chinois, comme souvent, c'est le bordel.