Bob Marley
Robert Marley Jose Michael Boccadoro Dorothy Kingston, dit Bob Marley, était un jardinier, philosophe et chanteur, originaire de Jamaïque. Il est également reconnu comme le plus grand prophète jamaïcain, il faut dire aussi qu’il fut le seul. Il a également été Négus d'Éthiopie et Pape sous le nom de Overdose XVI.
Il est considéré comme le père du Reggae, l’oncle du Ska et le grand-père de la petite Marie-Jeanne. Dans les dernières années de sa vie, il a été l’entraineur de l’équipe nationale de Bobsleigh de Jamaïque, les célèbres Rasta Rockets.
Biographie
Enfance
Bob Marley est le fruit de l’union d’un dieu, un certain Jah, et de la mythique Méduse, la nana hystérique avec la coupe de cheveux pleine de serpents. Et justement toutes ses vipères faut s’en occuper comme des bébés, les faire bouffer ou changer leurs couches sinon elles lui chieraient sur la gueule toute la journée à Méduse. Alors pourquoi Méduse s’encombrerait-elle d’un chiard conçu accidentellement au cours d’une beuverie de soirée trop arrosée d’ambroisie ? Elle projeta de bouffer[1] le petit Bob mais son père Jah intervint in extremis pour le sauver.
Un pauvre paysan découvrit le petit Bob dans un champ de cannabis, enroulé dans un joint de marijuana et enveloppé de langes en fibre de chanvre. Bob passa une enfance heureuse entre les fusillades dans les rues de Kingston et les vols à l'arme blanche contre les touristes sans méfiance sur les plages de l'île. On pourrait penser que tout cela le rendrait insouciant mais non, dès son plus jeune âge, il s'intéressa à de graves problèmes tels que :
- L'injustice de l'esclavage il y a deux siècles.
- Les racines (principalement les carottes et pommes de terre).
- La situation politique en Éthiopie.
- La corruption à Babylone.
- Le prix exorbitant du haschich.
Ces méditations métaphysiques influencèrent énormément sa vie entière, et pas seulement la sienne.
Au cours de sa jeunesse, Bob a travaillé comme 99,9% des habitants de l'île sur la principale source de revenus de la Jamaïque : l'agriculture. Bien qu'il aimait travailler dans les champs, il se mit à rêver d'un avenir meilleur. Ainsi à l'âge de 33 ans, il rallia ses fidèles amis : Peter Tosh (Peter, tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église), Bunny Wailer, Marcus Garvey, Doc Gynéco et quelques autres nègres.
Il prit un pain de shit d'un kilo, le rompit et le distribua en disant : « Prenez ceci et fumez en tous, ceci est mon corps et demain on va se faire un gros paquet de fric! » Le lendemain, il signa un miraculeux contrat de plusieurs milliards avec Adidas qui sponsorisa tout de lui : de la guitare au chapeau, du slip aux mégots.
Le succès
Sponsor ou non, percer dans le monde de la musique n'était pas facile pour un noir qui ne savait même pas écrire son nom et était donc incapable de se faire mousser en signant des autographes à ses dindes de groupies[2]. En plus dans les années 70, Nouvelle Star n'existait pas, pas plus que la HALDE, l'organisme qui réussit à trouver du travail même au plus médiocre des métèques.
Bob avait grandi en écoutant la musique diffusée par les stations de radio du sud des États-Unis, les seules qu'il réussissait à capter avec son récepteur bricolé avec des feuilles de bananier et des coquilles de noix de coco liés par des tiges de cannabis.
Avec une réception aussi merdique, tu penses bien qu’il en eu une écoute entrecoupée et qui grésillait. Il mélangea alors ce qu'il entendait de façon arythmique : du jazz, rock, rap, gospel, blues auxquels il ajouta une paire de tam-tam jamaïquains pour créer une bouillie sonore disharmonieuse d’un genre nouveau : le Reggae.
Bob Marley participa en 1962 à une audition avec un célèbre producteur de musique nommé King Kong qui, captivé, hurla tout en tapant avec ses poings géants sur son torse au rythme des Tam-tams. Puis il prit Bob dans ses bras et l'invita dans son studio situé au sommet de l'Empire State Building à New York pour enregistrer un album.
Un album bien fumeux et pompeux que justement il composa en pompant fort sur son joint et au prix d'une grosse masturbation intellectuelle : Babylon by bus. Un concept-album dédié à la vie de merde des travailleurs parisiens qui quotidiennement attendent un métro qui ne passe jamais au milieu des putes brésiliennes, des travelos et de la racaille métissée. L'album eut un succès fracassant et en vieux renard Bob pensa de suite à en faire un nouveau[3]. Alors il publia l'album Exodus qui racontent les souffrances atroces d'une famille de vacanciers franciliens qui pour aller en vacances à Saint-Tropez, affronte la terrible A7 en plein mois de juillet.
Ce fut l'apothéose, un succès immense, des milliers de jeunes partout dans le monde se mirent à chanter ses chansons, à ne pas se laver les cheveux[4] et à se rouler des joints. Les chansons de Bob se dispersèrent comme de la fumée aux quatre coins du monde répandant partout un message de joie, d'amour et de cannabis. Ou peut-être seulement de cannabis.
Les dernières années
Pendant ce temps, les années ont passé, les cheveux sont tombés et Bob à 37 ans en faisait 70 à cause de son abus de tétrahydrocannabinol. Il composa ses dernières chansons dont I smoke the sherif, un crime qui lui valut un bref séjour en prison. Puis il donna son dernier concert jubilé lors du festival de Woodstock devant 500 000 rastas tout acquis à sa cause.
Finalement, il se retira pour prier et méditer dans le jardin zen de la Ganjah. On l'y trouva mort le 11 mai 1981, il venait de fumer une Marlboro qui avait mystérieusement atterri dans son paquet de joints. On raconte qu'en réalité il s'agissait d'une vilaine plaisanterie de son fidèle disciple reggae-man Peter Tosh, dit Judas, qui jaloux de son succès voulait se débarrasser de lui. Toujours est-il que le simple contact avec du tabac dépourvu du moindre effet stupéfiant fut trop pour son corps de rastaman et le tua sur le coup. On l'enterra sous un arbre de la forêt de Ganjah jamaïquaine. Trois jours plus tard ses amis trouvèrent vide son tombeau. Aujourd'hui Il est probablement assis à la droite du Père au paradis en train de dealer de l'herbe en cachette à Jésus, Bouddha, Bob l'éponge ou Serge Gainsbourg.
Engagement politique
En dehors de la musique, Bob eut bien d’autres intérêts : un jour en se regardant dans un miroir il découvrit qu’il était noir. Tout en sirotant un daïquiri sur le balcon de sa luxueuse villa de Miami, il décida de se consacrer à ses frères vivant dans la pauvreté. Il apprit l’histoire de l’Afrique en regardant un documentaire de la chaine Téva, la compris un peu, et commença à propager la nécessité pour les noirs d’Amérique de quitter cette civilisation décadente, les voitures, la NBA ou McDonald's pour retourner en Éthiopie faire paître des chèvres. Malgré les bras d’honneurs qui s’élevèrent contre ce projet dans tout le Bronx, Marley finit par y devenir un vrai leader politique. Il acheta plein de postes de télévisions et les utilisa pour répandre son message, glorifiant l’image de Hailé Selassié, l’ancien négus d’Éthiopie qu’il présenta comme le Führer idéal des peuples africains et ce même si Selassié est la cible de moqueries dans le monde entier pour avoir été le chef de l’unique nation vaincue par l’armée italienne de Mussolini !!![5]
Galvanisé par ses paroles, des milliers de noirs quittèrent leurs foyers et s'entassèrent sur des bateaux délabrés vers l'Afrique où ils furent coulés, fusillés ou massacrés à la machette par les gouvernements locaux aux cris de : Allez vous faire foutre sales nègres ! On en a bien assez ici !
Pendant ce temps, Bob pondait chanson sur chanson dédiée aux problèmes du continent noir, parmi lesquelles Colonazination, qui apportait des preuves irréfutables que tous les problèmes de l’Afrique étaient dû aux blancs, cet infect cancer leucodermique[6], et que quand les noirs auraient à nouveau le pouvoir seul, le continent redeviendrait prospère et pacifique. Une thèse totalement vérifiée depuis :
- Par les politiciens démocrates noirs qui ont fait de leur nation un espace de paix et de liberté comme Mobutu au Congo, Charles Taylor au Liberia, Gbagbo en Côte d'Ivoire, Omar al-Bashir au Soudan etc…
- Par les nombreuses marques pacifiques d’affection que les peuples africains de différents groupes ethniques se sont fait au fil des années : Hutu et Tutsi, éthiopien et érythréen, congolais et pygmées…
- Par des pays paisibles comme le Sierra Leone, où on dénombre une guerre civile par jour.
- Au Liberia, où à 11 ans tu es déjà un soldat meurtrier multirécidiviste (si tu a survécu jusque là)
- Des nations pacifiques comme l’Angola qui a une machette sur son drapeau, tandis que le Mozambique a préféré la Kalachnikov.
Nul doute que ce génial visionnaire de Marley pensait à tout cela quand il chantait Africa United.
Son engagement sans faille a valu à Bob de belles reconnaissances publiques : en 1990, le musicien reçut un coup de téléphone du secrétaire de l’ONU d’alors, Kofi Annan, qui lui présenta immédiatement ses excuses pour avoir fait un mauvais numéro. Quelques années plus tard Nelson Mandela en personne lui a rendu hommage, désignant Marley comme Le plus gros trou du cul fumant du Monde.
Engagement religieux
Entretemps, surfant sur la vague de son succès politique, Bob pris la décision de faire dévier son combat vers le mystique. Après s’être documenté sur Wikipédia, sur ce qu’étaient les principales religions et leurs dieux, il constata qu’aucun ne lui arrivait à la cheville. Il décida de créer sa propre religion par l’intermédiaire de ses chansons. Un peu de Bible, une pincée d’Évangile, un soupçon de Coran, épicé d’une pointe de Vaudou jamaïquain, le tout fondu dans un culte centré sur l’adoration de la vierge et pure Marie-Jeanne, mère de tout les rastas. Il choisit comme divinité suprême son père Jah et surtout promulgua 360 jours de fêtes religieuses par an, bien entendu chômé. Il s’autoproclama premier et unique prophète de ce nouveau culte qu’il baptisa Rastafarisme. Il se mit à porter un chapeau bizarre[7] et alla prêcher dans le désert. Il rentra bien vite en ville car il n'avait vu personne dans ce putain de désert. Épuisé, il s’enferma dans une fumerie d’opium 40 jours durant pour se ressourcer mais maintenant son culte était crée.
Dix bonnes raisons pour lesquelles tu dois devenir un rastafari :
- Tu ne te fais plus chier à penser à l’avenir, Jah l’a déjà prévu pour toi.
- Ganja ! Ganja ! Ganja !
- Tu n’a plus besoin de te laver les cheveux.
- Tu peux te promener avec des vêtements voyants et colorés et un chapeau à la con sans passer pour une sale tapette.
- Les laveurs de vitre au feu rouge ne te mendient plus rien parce qu’ils pensent que tu es plus pauvre qu’eux.
- Fais gaffe car après ton 10ème pétard en une heure, tu leur donneras spontanément ta caisse.
- Les témoins de Jéhovah te fuient.
- Le dimanche pas la peine de te faire chier à l’église.
- Les prêtres rastafariens sont trop camés et malades pour te harceler ou te faire la morale.
- La vie est plus belle lorsque tu es drogué du soir au matin, du matin au soir.
Discographie
- Catch a Fire (1973): les terribles souffrances d’un Rastaman qui se retire 40 jours dans le désert pour méditer avec 50 kilos de shit et qui découvre qu’il a oublié son briquet.
- Rastaman Big Vibration (1980): La raison pour laquelle des tas de vieilles filles de 50 ans vont passer leurs vacances en Jamaïque.
- Revoluzion, Legalize ! (1988): en trio avec Che Guevara et Doc Gynéco.
- Survival (2002): La dure vie d’un rasta qui déménage à Kaboul.
- No Woman, No Cry ! (2005) Son chef d’œuvre ultime remixé avec des cris de torturés iraniens ou afghans.
Notes et références
- ↑ ou de le congeler le temps qu'elle ouvre son livre de recettes
- ↑ Tokio Hotel a depuis prouvé qu'on pouvait être analphabète et réussir
- ↑ il faut fumer son joint quand il est encore chaud comme dit l'adage jamaïquain
- ↑ l’industrie du shampoing s’effondra
- ↑ Mussolini n’a même pas réussi à battre l’armée française en 1940, c’est dire !
- ↑ pour reprendre les mots de Cheikh Anta Diop
- ↑ mais quand même pas aussi drôle que ceux de Benoit XVI ou grotesque que Madame de Fontenay
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Cet article, basé sur le texte d'une désencyclopédie étrangère, Bob Marley, est disponible uniquement sous licence CC-BY-NC-SA de Creative Commons. |
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