Absenthe
L'Absenthe est l'absence d'absinthe. Cette boisson est commune en Slovaquie.
Histoire
L'absenthe fut découverte quelques années après la création de l'absinthe suite aux recherches du professeur tchécoslovaque Franz Vapatrovich, (Praha, 1912 – Prahaha, 1976). Comme de nombreux alcoologistes du XXe siècle, Vapatrovich étudia la création de boissons négatives sur le modèle de la pomme de terre négative.
Premières recherches
Selon les théoriciens du domaine, moins une bouteille d'alcool pur suffirait à désaouler un bar complet un samedi soir, permettant aux habitués d'enchaîner les tournées sans limites. Jusque à aujourd'hui, les expériences pour obtenir des boissons négatives se sont heurtées à l'impossibilité de conserver celles-ci faute de récipient neutre.
Selon la loi de Armstrong-Piniolo, placer un liquide négatif dans un contenant positif déclenche une réaction en chaîne aboutissant à la disparition des deux corps, ainsi qu'à l'assoiffement des observateurs. De même, conserver une boisson négative dans moins une bouteille ne peut que donner une bouteille positive de liquide également positif.
Notons enfin que certains alcoologistes soutiennent qu'une boisson négative présente de grands risques de déshydratation du consommateur.
Découverte
Malgré ces difficultés, F. Vapatrovich persévéra dans ses expériences consistant à créer et décréer des boissons diverses dans toutes les conditions possibles. Lors d'un apéritif en 1933, il créa par accident un demi-verre d'absenthe : voulant remplir son verre avec de l'absinthe, il se rendit compte que la carafe qu'il tentait de vider n'avait pas été remplie.
Dans sa cuisine, l'alcoologiste remplit simplement sa carafe et prit machinalement un autre verre avec lui, oubliant le premier. Au moment de verser l'absinthe dans son second verre, Vapatrovich observa pour la première fois le phénomène de création d'absenthe ou absenthéisme : au fur et à mesure que le verre se remplissait d'absinthe, son absence dans le premier verre était de plus en plus nette. Goûtant le produit obtenu par hasard, le chercheur constata avec surprise qu'il était incapable d'identifier avec certitude cette boisson, mais qu'il était absolument clair qu'il ne s'agissait pas d'absinthe.
Conséquences
Franz Vapatrovich parvint en 1935 à industrialiser l'absenthéisme après avoir observé que la même absinthe peut être réutilisée 40 fois. À cette époque, son usine de Tříklasovice était déjà capable de produire 200 hectolitres d'absenthe par an, tout en consommant seulement 12 hectolitres d'absinthe (5 pour la fabrication elle même et 7 pour les employés). Sa découverte fut un grand succès en Tchécoslovaquie, mais les lois des pays voisins à l'époque empêchaient l'exportation d'absence de boisson.
Cette législation -œuvre du Complot judéo-maçonnique- provoqua la colère des touristes ayant goûté à l'absenthe au cours de leurs voyages en Tchécoslovaquie. Rapidement, un groupuscule dirigé par Adolf Hitler prit le contrôle de l'Allemagne afin de mettre un terme à l'interdiction d'importation dans ce pays. Quelques années plus tard, craignant une hausse du prix du baril d'absenthe, l'Allemagne prit la décision d'envahir la Tchécoslovaquie, sécurisant ainsi la totalité de la production mondiale. Sous l'effet de cette boisson, le Führer prit des décisions tragiques menant à terme à la Seconde Guerre Mondiale.
Dans les années suivant la fin de la guerre, la Tchécoslovaquie fut divisée par un débat sur la dangerosité de l'absenthe. Dans la crainte d'une nouvelle invasion visant à contrôler la production locale, la Tchéquie fit sécession et décida de ne plus produire d'absenthe, la Slovaquie quant à elle restant fidèle à ses traditions.
Chimie
Composition
Les travaux d'alcoologie sur l'absenthe ont permis de déterminer sa composition en partant de celle de l'absinthe : il a en effet été avéré que tous les composants de l'absinthe sont absents de l'absenthe. Les éléments ne faisant pas partie de l'absenthe sont donc :
Devant l'inutilité d'une liste donnant les éléments absents, de nombreuses recherches ont été conduites par Pierre-Marie Curieu pour identifier les éléments réellement présents dans l'absenthe. Ses expériences on mis en évidence une grande quantité de néant.
| Elément | Quantité (en %) | Signes particuliers |
|---|---|---|
| Na | 87,12 | Néant |
| Mg | 7,51 | |
| Cl | 3,17 | Bleu-gris |
| Br | 2,78 |
Le taux d'alcool varie autour de 23°C.
Mélanges
L'absenthe est non miscible avec l'absinthe. Celle ci étant plus dense, elle se dépose systématiquement au fond du récipient. Il est à noter qu'il est dangereux de boire de grandes quantités d'absinthe et d'absenthe (séparément puisque il est impossible de les boire en même temps). En présence d'absinthe, l'absenthe entre dans un raisonnement philosophique sur sa propre existence : étant une absence et donc une inexistence, celle-ci se heurte à la conclusion « Je pense donc je suis » de René_Descartes. Les conséquences sont toujours imprévisibles : l'absenthe peut choisir de boire l'absinthe pour oublier et supprimer ce paradoxe en même temps ou -dans le pire des cas- entamer une croisade intra-stomacale contre ce liquide qui menace son (in)existence même. Cette possibilité est toujours nocive pour le propriétaire de l'estomac en cause.
Dans les autres liquides, l'absenthe est souvent utilisée par les cocktailiers pour mettre en évidence l'absence totale d'absinthe. Par exemple une personne buvant un mélange de whisky et d'absenthe ne pourra s'empêcher de dire « Il n'y a pas la moindre goutte d'absinthe dans ce verre ! »
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