Béarn

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« Moi j'ai rien contre ces enculés de Basques. Mais que j'en vois un s'amener ici et je lui colle un coup de fusil. Je suis tranquille, je pourrai toujours dire que je l'ai pris pour un connard d'ours. »
~ Michel Bourdenave, maire d'Accous
« Quand je pense à ces putains de massacreurs de fromage de Basques, ça me donne envie de bouffer mon béret. »
~ François Cazenave, berger
« Vive le Béarn libre ! »
~ André Pouquet, membre du Mouvement pour le Béarn Libre et l'Enfouissement de Déchets Toxiques au Pays-Basque
« Attends, c'est le deuxième point de l'ordre du jour. »
~ René Pardaletou, autre membre

Le Béarn est une région des Pyrénées-Atlantiques peuplée de bounhommes, de brebis et de chiens poilus.

Histoire

L'histoire du Béarn, comme toute histoire régionale n'est qu'une suite de pantalonnades de quelques guignols un peu plus forts en gueule que la moyenne et que la postérité a tenté de faire passer pour des faits héroïques. Encore heureux qu'on n'ait pas à se la farcir à l'école. Retenons qu'il constitue une principauté isolée pendant quelques siècles, dont le régime politique est fondé sur la probatocratie, le pouvoir aux moutons.

Préhistoire

D'après les historiens locaux, qui respirent l'honnêteté, à une époque lointaine, le Béarn n'était guère qu'une contrée sauvage peuplée uniquement d'ours et d'hommes barbus. Euh, hum, oui, enfin à cette époque, ils n'étaient vraiment pas civilisés, alors qu'aujourd'hui, ils sont à la pointe du progrès, avec le Scrabble, la brouette et la pelle à merde.

Gaston III de Foix

Traitement de la peste

D'après les historiens locaux, dont la véracité des dires est foutrement bien étayée (voir Raymond Parpalet[1] et Jacqueline Maysounnabe [2]), Gaston de Foix a inventé la poésie, la chasse et le canoë.

Sa plus importante action politique a été de mettre en place une technique de prophylaxie lors de la Grande Peste Noire. Cette technique d'une grande efficacité, puisque le Béarn fut épargné par la maladie, consistait à asperger dès leur approche les arrivants et émissaires d'autres contrées avec des cailloux acérés. Pour célébrer cette tradition, il est encore d'usage de nos jours d'arroser les touristes avec des pierres pointues, pour leur souhaiter une bonne santé. Une variante consiste à lâcher les chiens.

Henri IV

D'après les historiens locaux, qui ne sont pas du genre à raconter des calembredaines, Henri IV aurait inventé la barbe, la soupe primitive et le cheval.

Il a eu une grande influence en annexant la France en 1594, facilitant les échanges entre les deux parties, notamment dans le domaine du commerce (fromage), des idées modernes (affinage du fromage), de la science (chimie des ferments lactiques), et de la culture (de la patate). Il en a profité pour faire le tour de France des alcôves et engrosser un tiers de la population féminine nubile. On lui doit enfin, quelques aphorismes dignes de figurer dans l'almanach Vermot, et qui font encore se réveiller en sursaut quelques sénateurs avec les larmes aux yeux.

Géographie

Séparé de l'Espagne au sud par les Pyrénées, des Hautes-Pyrénées à l'est par la limite du département et de Paris au nord par de nombreux kilomètres, la géographie du Béarn est pratiquement sans intérêt.

De plus l'"autoroute" N 134 qui va du Nord vers le Sud est bouchée par un convoi d'indiens.

Culture

Traitement de la logorrhée

La culture du Béarn repose sur quelques valeurs élémentaires, dont rien ne donne une meilleure idée que les beaux proverbes ciselés de précision, résultats de siècles de sagesse populaire et d'amalgames de pensées profondes. En voici quelques-uns que ma grand-mère me disait le soir au coin du feu, lors de ces longues soirées d'hiver où l'on voit la neige tomber sur le pic d'Anie, au loin, à l'horizon, et le chat ronronne sur mes genoux, ah que cette tiédeur est agréable, avec une bonne garbure dans le ventre, c'est vraiment le bonheur.

« Ferme un peu ta gueule »
~ Mamie
« Je t'entends un peu trop »
~ Mamie
« Pourquoi tu la bouclerais pas ? »
~ Mamie

Population Faune

Le Béarn est peuplé principalement de quatre groupes ethniques, également appelés espèces animales, qui coexistent plus ou moins bien, plutôt moins bien depuis que l'un d'eux a découvert l'usage du fusil.

Chiens poilus

Les chiens sont supposés garder les troupeaux de brebis des ours. Mais récemment, on les emploie plus volontiers pour guérir de façon définitive les étrangers de leur manie d'ouvrir la bouche et d'émettre des sons articulés. On procède de la façon suivante :

Etranger : Bonjour, Monsieur le bouseux
Berger : ...
Etranger : Vous avez là un bien beau troupeau
Berger : mh
Etranger : Vous faites du fromage ? J'en achèterais bien !
Berger : grmh
Etranger : J'adore ça le fromage de brebis basq
Etranger : AAAAHH AAAAAH ARRÊTEZ-LE

Brebis

Les brebis sont un genre de moutons (je dis ça à l'adresse des Parisiens qui pensent que les poules ont 4 ailes parce qu'ils achètent des barquettes de 4 pièces au supermarché).

Ours

Traitement de la peste chez un ours

Pendant des siècles, les ours ont terrorisé la région en dévorant myrtilles, glands et carottes sauvages. Ils font moins les malins depuis qu'on s'est rendu compte qu'ils digéraient beaucoup moins bien une Jeep Cherokee lancée à 80 km/h.

Bounhommes

Les bounhommes du Béarn forment quatre principaux corps de métier :

  • les bergers (qui font le fromage). On distingue les bergers fascistes hostiles à la réintroduction de l'ours, et les bergers gauchistes favorables à la réintroduction de l'ours.
  • les charcutiers (qui font l'andouille).
  • les députés (qui font l'andouille également). Ils ont malheureusement tendance à abuser de leur droit à ouvrir leur claque-merde.
Indien de la vallée d'Aspe (environs d'Accous)




Le cycle de la vie

Mouvement indépendantiste

Le Mouvement pour le Béarn Libre et l'Enfouissement de Déchets Toxiques au Pays Basque est né de la fusion du Mouvement Pour le Béarn Libre (8 membres) et du Mouvement pour l'Enfouissement de Déchets Toxiques au Pays Basque (227 651 membres). Fort de 227 651 membres, il revendique:

  • l'indépendance immédiate et sans concession, la reconnaissance internationale sans équivoque, un siège à l'Organisation des Nations Unies, ainsi qu'une délégation dans toutes les grandes nations, et surtout le tracé de frontières infranchissables, pour le Pays Basque français ;
  • sinon, au moins la possibilité de transformer la zone située à l'ouest du Saison, en champ de tir pour armes sales ;
  • sinon, au moins l'ouverture d'un hôpital pour syphillitiques sans incinérateur de déchets à Biarritz ;
  • sinon, au moins la création d'un embargo sur l'andouille au piment d'Espelette.


Notes

  1. La vie de Gaston de Foix, Orthez, 1971, cité par Jacqueline Maysounnabe, L'honnêteté des historiens béarnais, Laruns, 1972
  2. L'honnêteté des historiens béarnais, Laruns, 1972, cité par Raymond Parpalet, La vie de Gaston de Foix, 2ème édition, Pau, 1974

Il est supposé que le Béarn était une région du Groland


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