Ballonnements du jeudi soir

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Les ballonnements du Jeudi soir, souvent résumés par l’expression « Jeudi venteux », constituent un syndrome affreusement répandu, parfois contagieux, mais heureusement non-mortel (sauf cas extrême d’aérophagie gargantuesque).

Causes

Etudes portant sur la pathologie du Jeudi venteux chez l’espèce animale

De nombreux scientifiques s’interrogent encore sur le mystérieux facteur qui provoque ces ballonnements. Plusieurs hypothèses ont déjà été émises à ce sujet :

  • Les ballonnements seraient dus à une journée trop chargée en émotion, en stress, agitation, bouleversement, désarroi, angoisse, émoi, ébranlement, crainte, affolement ou encore saisissement. Cette hypothèse a été réalisée suite à une série d’expériences pas vraiment politiquement correctes, avec la contribution du dictionnaire des synonymes.
  • Les ballonnements seraient dus à l’ingurgitation d’aliments de mauvaise qualité, moisi, ayant dépassé la date limite depuis plus de 6 mois, ou tout simplement dégeulasses, souvent produits par une cantine outrageusement écœurante ou un Papa qui teste une nouvelle recette tous les jeudis.

Notons au passage que la journée du jeudi est particulièrement pourrie, souvent pourvue d’un emploi du temps affreusement compacte qui pousse au suicide, et d’évènements tous plus rageants et déprimants les uns que les autres.

  • Une dernière hypothèse tend à prouver que les ballonnements sont dus à un excès de gaz digestifs, à une alternation de la disponibilité des gaz par fermentation et à l’insuffisance de la tonicité de la paroi intestinale et abdominale. Mais cette théorie relève du domaine de la science fiction, le scientifique à l’origine de celle-ci a d’ailleurs été grandement contesté, et méchamment bizuté, qui plus est.

Symptômes

Les symptômes des ballonnements du jeudi sont nombreux. Il est important de savoir reconnaître ces symptômes pour pouvoir, après identification de la pathologie, se foutre royalement de la gueule du malheureux malade maladroit malchanceux pas malin malin.

  • On reconnaît tout d’abord le jeudi venteux par un ventre anormalement boudiné, crispé et rebondissant. Avis à tout ceux qui ont un ventre boudiné, crispé et rebondissant tous les jours de la semaine, ne vous alarmez pas, c’est simplement l’obésité.
  • Le Jeudi venteux se traduit évidemment par des pets plus ou moins gras et odorants, allant dans la plupart des cas de 30 à 80 décibels. Politesse oblige, on reconnait immédiatement la personne atteinte par une crispation au niveau des fessiers et par un visage typiquement « mine de rien ».
  • Ces pets entraîne, chez l’individu ballonné, un sentiment de honte dite « internationale », une lueur d’espoir : « Si ça ce trouve, personne a entendu », un sincère repentir souvent inexprimé à cause d’un certain mal être et d’une trop profonde timidité et, dans le meilleur des cas, un fou rire exalté, mais feint, histoire de donner l’impression d’être complètement sûr de soi et indifférent du jugement des autres.
Exemple type d’un individu se retenant tout en gardant le sourire
Exemple type du « Oh la honte ! »

Lutter contre les gaz

Faites votre choix parmi une sélection de bouchon, trouvez celui qui vous convient le mieux !

Il existe fort heureusement divers moyens de lutter contre cette infamie qu’est le Jeudi venteux. Le plus célèbre et la plus efficace reste sans doute la méthode dite du « Champomy », méthode utilisée entre autre pour boucher l’anus des vaches et ainsi agir pour la préservation de la couche d’ozone. Vous avez sans doute compris le principe, il vous faut donc vous procurer un bouchon de liège, de préférence, le liège étant un excellent isolant flatulaire et pas trop rugueux pour nos petites fesses qui plus est. Pensez également au pied-de-biche, outil essentiel à la manipulation. En effet, il peut arriver que l’intestin d’un individu ballonné fasse un soudain appel d’air, aspirant ainsi le bouchon un peu plus profondément. C’est ainsi, d’ailleurs, que de nombreux médecins, suite à un toucher rectal, diagnostiquent tristement « Cancer de la prostate », alors que le patient a simplement oublié le pied-de-biche pour retirer le bouchon.

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