Chômage
Le chômage est une période plus ou moins longue de réflexion sur soi même. Puisque tel un piquet, il peut servir à faire réfléchir son employé, il est de plus en plus utilisé dans notre société moderne et intellectuelle.
Création
Inventé dans les années 60, lorsque les babas n'avaient pas du tout envie de travailler. Comme la plupart des babas, ils abusaient de l'hospitalité des vioques. Les pères leur firent ressentir comment la France de la guerre voyait leurs cheveux longs, ceci à grand coup de torgnoles si ça ne rentrait pas.
Alors l'un après l'autre, en bons fils prodigues, les babas partaient du foyer familial avec un saucisson et une bouteille de vin. C'est accessoirement aussi l'époque de la création des AA pour les femmes qui buvaient de chagrin, coincées entre un mari arrogant et un fils dégénéré. Les babas affluaient de toutes les campagnes de France et venaient s'écrouler de fatigue sur les pavés de la capitale.
Au départ, ces réfugiés ont énervé le maire de Paris, puis le ministre de l'intérieur. "Les mendiants ! Foutez l'camps !" scandaient les manifestations communistes. Mais ils ne firent pas la même mine lorsque l'on vit la Croix Rouge et tout le tintouin, rameutés sur les Buttes Chaumont où les hippies mourraient en masse de malnutrition. Véritable Darfour d'époque, on pouvait voir des babas se replier sur eux même, dès qu'ils voyaient une patrouille de police. Bien sûr les casques verts étaient là pour surveiller leur comportement.
Pour se faire pardonner, le président présenta ses excuses. Un droit de branler fut inscrit sur la constitution, avec tout de même comme motion, que ce ne soit pas mieux payé que les travailleurs de Quick qui eux suent leur sang pour rien.
Le virage du chômage
Une fois les babas casés dans un canapé de HLM, devant une télévision, ils ne crèveraient plus de faim dehors. Et ça c'est bon pour les affaires et la politique. Mais le duc de Gascogne leur fit encore une pichenette rhétorique.
La clause de gagner moins que chez Quick, où, à l'époque, on était payé 25 cents de l'heure, laissait les hippies dépérir dans l'alcoolisme. Plus tard les AA deviendront de véritables lieux de réunion de famille. Bientôt un idée germa dans la tête d'un baba qui pensait devoir être fier d'être chômeur. Par son action, les chômeurs s'affirmèrent comme une composante essentielle de la société. Cette vague plut aux grandes marques qui voyait le prolétaire comme un bouffon sans goût, et qui n'avait jamais exploité cette clientèle.
Aujourd'hui être chômeur est un style de vie comme faire du skate-board ou être new age, ou encore d'autres écoles de pensée. Ce qui amène parfois classer le chômage comme une église secrète ou une secte.
Quand un chômeur est stressé, alors il peut faire la grève du chômage. En d'autres termes, il faut qu'il se mette au boulot. Il est nécessaire auparavant de faire un stage de formation pour expliquer au chomeur les mots stage et boulot. Après avoir obtenu un certificat de chômeur qualifié, il peut commencer par un emploi de manifestant intérimaire. En effet, quelquefois l'EDF, la SNCF ou la RATP recrute ce genre de profile (s'adresser au Pôle Emploi). Après quelques manifestations et une expérience de terrain, il pourra se perfectionner en intégrant d'autres stages de spécialisations : lancé de pavé, incendie de véhicule, bris de vitrine. Bref, entre les longues périodes de chômage, cela permet au chômeur de connaître du monde, d'entretenir ses relations... de dé-stresser quoi....
Signe distinctif du chômeur
- Il n'est pressé de téléphoner qu'une fois dans le mois.
- Il a le cœur sur la main, c'est un baba.
- Il a un chien.
- Il n'est informé de rien. Et bien moins que les autres. La télé dit des conneries.
- Lorsque dans un blog on lui demande son hobbie, il répond sans hesiter "télévision".
- Si vous rencontrez un individu avec un bracelet en laine rouge, c'est un chômeur.
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