Jean-Jacques Bonshommes
Jean-Jacques Bonshommes est un homme politique français né en 1948 à Amiens (80). Il est actuellement Ministre de la Coercition Majoritaire de la Représentation Sociale du Déroulement Prospectif et député-maire UMP d’Ailly-sous-Tutèle (80).
Biographie
Né à Ozoir-la-Verrière (80), son père est dirigeant du groupe Engrainor-Monsanto pour la région Picardie, et sa mère professeur d’économie à l’université d’Amiens (80). Après une scolarité brillante et un passage à l’école supérieure de commerce de Saint-Quentin (80), il s’oriente très vite vers une carrière politique en intégrant l’institut d’études politiques de Paris, où il échoue. De retour dans la Somme, il reprend les rênes du groupe Engrainor-Monsanto Picardie, poste qu’il finit par abandonner – tout en restant actionnaire majoritaire - pour se lancer en politique. En parallèle, il siège aux conseils d’administration des laboratoires Synthèse Roche-Pollux Région Nord, de l’entreprise chimique Métallégout-Hénin-Beaumont, de la société de gestion de patrimoine Privatisos Fortuna, et de la banque Joyeux.
Père de deux enfants, Maximillien et Aude-Agnès, il est marié à Martine Devillers-Coterets, chargée de responsabilité au cabinet d’audit financier indépendant et privé de Sanofist-Gestion-Systèmes, conseillère municipale UMP de Givons (80) et héritière du groupe Himmler-Providencia (Label Cool, Radiosa, Phonitos et Montesystem). Son frère, Yves-Marie Bonshommes, est avocat d’affaires (il représente la société de courtage Clearblue-Dovacz ainsi que diverses sociétés spéculatives sur fonds communs de placements : Charlélie, Macao, Babibelle et Botoxine), député-maire UMP de Brigny-le-Broutigneux (80) et Secrétaire d’Etat à l’Investissement Généralisé Rationnel.
Jean-Jacques Bonshommes se définit lui-même comme un bon vivant : membre du Club des parlementaires amateurs de havane fondé par André Santini, il est également chasseur et président honoraire du club de Microtyrosémiophilie d’Ailly-sous-Tutèle (80). Il est aussi membre du Rotary Club, du Lions, et de la société de rallyes picards de Chevignay (80).
Carrière politique
Entré en politique en juin 1974, il intègre rapidement les Jeunesses UDR Picardes dont il devient le co-président en 1975. Remarqué par le Premier Ministre Jacques Chirac en 1975, il intègre le cabinet de celui-ci en tant que consultant entreprenarial à titre privé.
Un poste qu’il abandonne en 1976 au profit de Raymond Barre, alors que ce dernier vient d’être nommé Premier Ministre suite à la démission de Jacques Chirac.
Sous-secrétaire d’Etat à la Consultation aux Comptes, Jean-Jacques Bonshommes ne cache pas son militantisme farouche et son attachement aux valeurs de droite, puisqu’il restera à l’UDR jusqu’en 1978, date de la création de l’UDF qu’il intègre immédiatement aux côtés de ses mentors Giscard et Barre.
En 1981, peu après les élections présidentielles et la nomination de François Mitterrand à la tête de l'Etat, Jean-Jacques Bonshommes décide contre toute attente de révéler sa nature sociale.
Proche de Michel Jobert, seul gaulliste membre du premier gouvernement Mauroy, il intègre le Ministère du Commerce Extérieur de celui-ci en tant que responsable de cabinet d’audit de postes.
Après la démission de Jobert en 1983, Bonshommes reste à la tête du cabinet sous l’égide d’Edith Cresson.
Il démissionne de ses fonctions de trésorier local de l’UDF et entre au Parti Socialiste, où il restera en fonction jusqu’en 1995, date de l’élection présidentielle de Jacques Chirac.
Ayant lui-même collaboré au gouvernement de Jacques Chirac sous la présidence de François Mitterrand et proche de ce dernier (lui-même actionnaire de Bisonland-Mammouthor-Groupe Bonshommes), Jean-Jacques Bonshommes intègre très vite le gouvernement Juppé en tant que Développant des Relations Intérieures et Extérieures, après avoir adhéré au RPR.
En parallèle de ses fonctions ministérielles, Jean-Jacques Bonshommes est élu maire d’Ailly-sous-Tutèle (80) en 1995 face à la maire sortante Andréa Michelini (PS) puis député en 1997, reconduit dans ses fonctions malgré la baisse de popularité du RPR suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Sur ces deux élections, Jean-Jacques Bonshommes n’a pas caché la sympathie qui le liait à certains membres du Front National, puisqu’en échange de recommandations de votes, il nommera au Conseil Municipal différents notables FN d’Ailly-sous-Tutèle (dont Adolphe Mézin, PDG du Goupe Binouzh, et Odette Sacre-Meyer, directrice financière de Pongolito-France).
Sous le gouvernement Jospin auquel il ne contribuera que très peu, il sera principalement actif sur ses mandats locaux, tout en gardant d’excellentes relations avec Dominique Strauss-Kahn, puisqu’il reste en charge des dossiers sur l’Importance Relative Essentielle des Relations Commerciales Outre-Mer.
Différents rapports remis à Dominique Strauss-Kahn le classent parmi les personnalités remarquées par les élites montantes de droite, dont Jean-Pierre Raffarin, lui-même ami avec Brigitte Boseau (Tartinol 2000), ex-compagne du frère de l’épouse de Jean-Jacques Bonshommes et marraine de Sylvain-Pierre Bonshommes, petit-neveu de Jean-Jacques Bonshommes.
En 2002, Brigitte Boseau fait entrer Jean-Jacques Bonshommes – alors rallié à l’UMP - au gouvernement Raffarin, où il occupe le poste d’Eminence Internationale Picarde, puis au gouvernement Villepin, où il siège au poste d’Ambassadeur du Commerce Intérieur Démocratique et Sympathique.
Se rapprochant peu à peu de Xavier Bertrand, picard comme lui, Bonshommes délaisse la ligne gaullienne de l’UMP et tend vers 2007 à intégrer la fraction sarkozyste du parti.
Il devient naturellement Ministre de la Coercition Majoritaire de la Représentation Sociale du Déroulement Prospectif après l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007.
Publications
Jean-Jacques Bonshommes publie une tribune mensuelle intitulée Mon bulletin d’humeur dans le quotidien Le Figaro dont il est actionnaire minoritaire. Microtyrosémiophile, il a également co-signé des ouvrages sur cette passion méconnue.
- Les attentes du Commerce Extérieur, 1979, éd. La Martingale.
- Affaire des diamants de Bokassa, une intoxication socialiste, 1980, éd. La Martingale.
- Affaire des diamants de Bokassa, la honte de la République, 1988, éd. La Rose.
- La gauche qui sombre, 1995, éd. Rassembler la République.
- Pensées, 1996, éd. Le Deuil.
- Faillite du système économique néo-libéral, 1998, éd. La Rose
- L’échec socialiste, 2003, éd. Maison Bleue.
- L’Avancée Sarkozyste, 2008, éd. Une Main Pragmatique.
- Les Étiquettes de crèmes de gruyère, une passion et un rêve, 2009, éd. Michel Lafon