Coude-elbow
Le coude-elbow est une affection du bras droit de plus en plus répandue en Europe occidentale et dont la progression est fulgurante au cours de la dernière décennie. Elle affecte en particulier les jeunes de sexe masculin, sans que l'immunité des femmes ait été démontrée à ce jour.
Apparition
Selon toute vraisemblance, les premières victimes du coude-elbow ont été diagnostiquées dans les plus grandes agglomérations au début du XXIème siècle, voire à la fin du XXème selon des sources moins vérifiables. Les travaux des docteurs Poilsm et Tirlipette, de l'Université de Zyva, ont mis en évidence d'une part la nature infectieuse de la maladie et d'autre part le rôle déterminant de la cage d'escalier et du terrain vague dans le processus d'infection. Il semble cependant (le protocole de vérification est en cours de validation auprès du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales) que ce rôle n'est déterminant que si le sujet se trouve à une certaine distance du centre-ville: on parle de distances de l'ordre de trois à trente kilomètres selon la taille de l'agglomération.
Symptômes
Le principal symptôme du coude-elbow est l'apparition de rougeurs au niveau du coude droit, du côté intérieur en général ; il arrive cependant que le côté extérieur soit touché chez des sujets particulièrement excités, dont la tension artérielle est supérieure à 25/18. Peu douloureux les premières semaines, le coude-elbow devient ensuite une réelle soufrance, au point d'affecter gravement les capacités intellectuelles du malade, allant jusqu'à provoquer la perte de plusieurs dizaines de points au test de QI le plus simple.
Causes
Si la présence de cage d'escalier et de terrain vague paraît être nécessaire, il n'en reste pas moins que l'infection est dûe avant tout à la manière d'être des futurs malades, à leurs habitudes sociales, bref, à leur mode de vie : celle sale manie de systématiquement se frapper le cœur gauche avec la main droite après la moindre poignée de main donnée au plus insignifiant d'entre eux, eh ben à force, ça provoque une espèce de tendinite au coude, c'est mathématique, faut pas chercher plus loin, pas la peine de sortir de Saint-Cyr pour comprendre ça, c'est quand même simple.
Affections connexes
L'étude épidémiologique de grande envergure entreprise au début de l'année 2004 par l'équipe des docteurs Poilsm et Tirlipette, sur plus de 30 000 sujets, démontre de manière incontestable que le coude-elbow n'apparaît que très rarement isolé d'autres infections, facilement identifiables, telles que:
- la survêtomolletite, parfois aigüe : tendance pathologique à tenter d'empêcher la circulation sanguine en-deça du milieu du mollet en pratiquant une compression à l'aide de l'elastique du bas de la jambe du survêtement (toujours de grande marque, toujours !). Pour une raison encore inexpliquée, cette pathologie semble, à la différence du coude-elbow, affecter tant le côté droit que le gauche, mais jamais en même temps ;
- l'hyper-circumtonsure: du jour au lendemain, les cheveux recouvrant normalement le côté et l'arrière de la tête disparaissent ! Seuls subsistent, en très petite quantité, ceux du dessus du crâne ;
- la dix-heure-disation de la démarche, elle-même souvent aggravée par un fort ralentissement pédi-cloutal: lors de la marche, l'extrêmité des pieds est victime d'un lent, mais inexorable, écartement vers l'extérieur, tandis que les talons restent, eux, bien en place (le phénomène inverse, dont était atteint Bourvil, à savoir la vingt-heure-vingtisation, n'a jamais, je dis bien jamais, été observée chez les victimes d'un coude-elbow). Le ralentissement pédi-cloutal , lui, a lieu uniquement en présence d'automobilistes pressés.
- la calcification de l'espace inter-index-majeural: provoquée par cette exaspérante lubie, non mais je vous jure, on se demande où ils vont chercher ça ! qui consiste à ne sortir qu'accompagné d'une bouteille plastique remplie de boisson gazeuse, pseudo-nonchalament tenue entre le majeur et l'index. Chez les sujets très atteints, la bouteille peut servir de ballon.
Traitement
Les conclusions provisoires de l'étude de grande envergure mettent en évidence l'absence total de traitement contre la maladie, extrêmement contagieuse et de moins en moins endémique. La seule solution consiste pour le moment à éviter de fréquenter les lieux infectés, mais il n'est pas dit que cette méthode soit efficace partout, entre autres dans des lieux comme les centres commerciaux ou les multiplexes où le contact prolongé est inévitable.
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