Google vient d'acquérir son premier continent
De notre envoyé spécial Jean-Marc Delapinne - le 12 janvier 2009
Une découverte qui a failli entraîner la mort du chercheur
Kiev Rostowstoposiewski, jeune chercheur spécialiste des recherches sur Internet et des calculs d'itinéraires en ligne, vient de faire la découverte la plus importante depuis la découverte de l'Amérique, en 1492 : en effet, à sa grande surprise, alors qu'il prépare un itinéraire sur Google Maps entre Neuilly-sur-Seine et Rantigny, Kiev rentre les mauvaises données dans la barre de recherche. Il se retrouve alors perdu sur une vaste étendue d'eau, ses instruments de navigation (le zoom) paralysés par un bug de l'interface Google. Impossible de localiser la moindre parcelle de terre, impossible de dézoomer : l'enfer commence pour Kiev, qui redoute de ne plus jamais pouvoir rejoindre la civilisation. Pendant trois jours, il va naviguer sur l'océan, utilisant alternativement sa souris et son clavier pour explorer cet océan de solitude.
Une découverte sans précédent
Le troisième jour, alors que ses réserves de nourriture s'amenuisent, Kiev aperçoit une lueur d'espoir : en cliquant sur la flèche de l'interface de Google Maps (il était alors trop fatigué pour naviguer avec le clavier), il aperçoit soudainement une plage. Aussitôt, il pense avoir rejoint l'Afrique, ou du moins Quend Plage. Pourtant, en naviguant vers l'intérieur des terres, Kiev n'en croit pas ses yeux : ce sont des milliers de kilomètres carrés dépourvus de toute civilisation. Kiev prie alors Dieu, espérant le rétablissement de sa fonction de dézoomage : c'est alors que cette dernière, débloquée par le débuggage d'un script Active X, est rétablie. Kiev fait aussitôt un zoom arrière : bien lui en a pris, car ce qu'il découvre n'est ni plus ni moins qu'un continent ! Un continent jamais exploré, pas encore connu de l'homme, qui fait environ les 5/3 de l'Océanie, et situé entre l'Amérique et l'Afrique.
La naissance de la Googueulie
La technologie de Google Maps ayant permis au jeune Kiev de trouver ce continent, il a eu l'idée de nommer le continent en l'honneur de Google (aidé en cela par un chèque de 500 dollars) : il nomme ainsi le nouveau continent la Googueulie.
Une publicité bien venue pour le géant Google, qui espère ainsi diriger le nouveau continent, et y mener l'expérience d'un État utopique : au cours d'une conférence à San Francisco, un dirigeant confirmait son souhait d'étendre l'activité de Google à la gestion politique. Puis de déclarer : « Google n'a pas encore pris parti pour un type de gouvernement ou un autre. Nous souhaitons juste étendre notre activité et remplacer les impôts par la publicité. Nous voulons également profiter de ce nouvel espace vierge pour permettre à chaque citoyen d'avoir la publicité qu'il mérite. Nous voulons créer une société juste, dans laquelle une requête en plein texte ne vous mènera jamais à une publicité inadaptée. »
Les propos du dirigeant de Google ont soulevé une vague de protestations chez les écologistes, qui considèrent que ces 15 millions de km² de terre vierge doivent rester à l'abri des hommes.
Une nouvelle vision du monde en préparation
Nombres de biologistes ont déjà rejoint la Googueulie, afin surtout de mieux la préserver. Le chercheur René Dubou a déjà fait état de 450 nouvelles espèces d'insectes recensées, auxquelles s'ajoutent 150 espèces que l'on croyait disparues. « Nous prenons soin de bien recenser chaque nouvelle espèce, car chacune fait partie du patrimoine de l'humanité. Nous ne pouvons pas laisser détruire ce paradis. C'est pourquoi moi et mes collègues, nous prenons soin de cataloguer tous les insectes, avant de les épingler à un tableau qui nous permet de mieux les observer. »
De son côté, la biologiste Nathalie Demouk nous fait un étonnant rapport de ce qu'elle a vu là-bas : « Il y a des sortes de croisements entre des singes et des poulpes, mais aussi des huîtres géantes, ou encore des lamas roses. Toutes ces créatures sont incroyables, et les disséquer nous apporte foule d'informations sur leurs espèces. C'est dommage qu'on ait déjà perdu tous ces animaux qui ne supportent pas nos microbes… On a même découvert que certaines espèces proches de la chèvre avaient attrapé des maladies sexuellement transmissibles. Mais aussi triste que ce soit, ça reste un petit mal pour un plus grand bien ! Cela nous permet de redécouvrir la notion de biodiversité ! Au cours des prochaines années, les zoos occidentaux risquent de voir leur fréquentation augmenter en flèche, car le public voudra voir ces trésors. Pour préserver au mieux les espèces les plus fragiles, nous allons aussi devoir empailler quelques spécimens, et euthanasier les animaux les plus dangereux, car ils pourraient rejoindre la civilisation, enlever des jeunes femmes et monter sur des buildings, vous savez, ce genre de choses... »
La société Google, pour encourager la recherche et étendre son activité de numérisation Google Books, a décidé de créer un scanner géant mobile monté sur une moissonneuse-batteuse, le Google-Scan, qui aspirera les animaux inconnus de Googueulie, les numérisera et les reproduira bientôt en 3D, de sorte qu'ils soient manipulables à 360° sur Google Street. Une avancée technique qu'on ne peut que saluer.
Nul doute que ce continent ravive l'espoir dans une période de crise économique. Et tout ceci grâce à Google, qui d'ailleurs a commencé, en partenariat avec France Telecom, à installer l'ADSL dans les forêts et les champs de Googueulie.
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