La planète est sur "pause"!
De notre envoyé spécial RRRRH - le 13 juin 2010
C'est une crise avec des précédents qui sévit aujourd'hui sur tout le monde médiatique mondial. Comme à la même époque en 2006, ainsi qu'en 2002, en 1998[1] et tous les quatre ans depuis presque un siècle, la planète s'est arrêtée de vivre : La crise économique est en stand by, la marée noire a disparu du Golfe du Mexique, le chômage n'est plus un problème majeur, la SNCF n'est pas en grève. Mieux, le président français Sarkozy ne parle plus pour ne rien dire, et le conflit israëlo-palestinien connait une trève.
De ce fait, tous les journaux, télévisions, radios, et autres medias du monde voient leurs effectifs temporairement réduits, jusqu'à reprise de la vie mondiale.
Les grands reporters ont tous quitté l'Afghanistan, l'Irak, et toutes les autres régions du monde, touchées jusqu'à la semaine dernière encore par des crises humanitaires. Les journalistes économiques sont en congé [2]. Les correspondants locaux de tous les journaux n'ont plus de nouvelles à fournir. Bref, tout est comme éteint de par le monde.
Les seuls journalistes encore actifs semblent être les journalistes sportifs. Aussi, pour combler ce déficit d'information, tous les médias font leurs choux gras de la coupe du monde de football qui se déroule actuellement en Afrique du Sud. Le journal de TF1 occupe ainsi 30 minutes de sa durée, la page sport du Monde, tout comme celle du Times a triplé de volume, et Google n'affiche plus que des liens que vers Eurosport.fr.
Les fans du ballon rond sont ravis de ce flot d'informations. Mais les autres aussi : "pas de nouvelles, bonne nouvelle" : ils savent que, pour quelques temps au moins, la planète va bien.