Désinformation:Le Parlement Européen veut instituer le changement de sexe deux fois par an

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Le Parlement Européen veut instituer le changement de sexe deux fois par an

De notre envoyé spécial  Bazoumboy Deluxe (discussion) - ‎le 7 avril 2015

BruxellesBisouland — Afin de lutter contre les discriminations sexistes et promouvoir l’égalité homme-femme, une proposition de loi visant à faire changer chacun de sexe au moment du changement d’heure semestriel est en débat au parlement européen.


Vers un Monde meilleur et au-delà.

Constatant la difficulté à faire entrer en pratique les diverses mesures destinées à permettre l’égalité entre les hommes et les femmes, des parlementaires ont eu l’idée géniale de faire changer les sexes plutôt que les habitudes archaïques de nos concitoyens : « Lorsque les hommes seront devenus des femmes, ils comprendront les conditions de vie actuelle inacceptables de la gente féminine et seront beaucoup plus motivés à mettre en place nos mesures anti-discriminatoires. Bien sûr, il faut que la condition masculine soit équitablement partagée, et la seule manière d’y arriver est de la répartir non pas comme la Nature fasciste l’a fait jusqu’à présent en un tout-ou-rien selon les individus mais que chacun puisse l’être la moitié de sa vie. Nous avons choisi les dates des passages entre heure d’hiver et heure d’été car ces moments-là sont connus pour perturber déjà quelque peu les rythmes biologiques, donc un peu plus, un peu moins… »


Bien sûr, cette mesure n’est pas sans présenter certaines difficultés techniques. La plus évidente concerne les femmes enceintes de plus de trois mois qui se verraient alors obligés d’accoucher par césarienne, ce que les adeptes de l’accouchement naturel ne peuvent accepter. Certaines associations demandent à ce que ces femmes enceintes soient exemptées du changement de sexe jusqu’à l’accouchement. Mais cette solution semble poser plus de problèmes qu’elle n’en résout. En effet, quid de leur compagnon ? Seraient-ils aussi autorisés à conserver leur sexe ou devraient-ils devenir des femmes et constituer un couple lesbien pendant six mois ? Ce questionnement, dans un premier temps qualifié comme relevant d’un autre âge par ceux qui estiment avec raison que « les relations homosexuelles ne sont pas sales et que faire passer ses orientations sexuelles avant les principes d’égalité homme-femme relève d’un individualisme navrant », ont repris une actualité lorsque les associations LGBTI se sont rendus compte des difficultés qu’ils allaient rencontrer.


En effet, les couples homosexuels ont beaucoup de choses à redouter. Certains se demandent si leur alter ego conservera ses préférences sexuelles après le changement et si certains ne risquent pas de virer hétéro et de tromper leur conjoint. Jean-Kevin nous a confié : « Je viens de faire mon coming-out. Ça a été une telle galère de le faire accepter à mon entourage. Si maintenant je deviens une femme qui aime les hommes, j’aurai souffert pour rien. » C’est pourquoi certaines associations LGBTI réclament une exemption pour les lesbiens et les gays (les bis s’en fichent, les trans vont être obligés de quitter l’asso pour obsolescence, et les inter ne sont pas concernés). Ils arguent du fait qu’en tant que victimes de discrimination ils n’ont pas à subir les mesures qui s’appliquent aux discriminateurs et que les relations hommes-femmes que sont censées changer cette loi ne les concernent pas. Ces arguments commençaient à se faire entendre dans l’opinion publique lorsqu’on s’est rendu compte des effets pervers que cela induisait.


De fait, jusqu’à présent l’orientation sexuelle d’une personne n’est pas sujette à débat ou discussion dès lors que celle-ci la déclare publiquement. Une façon simple pour un couple hétérosexuel même marié de contourner la loi serait donc qu’ils se prétendent homosexuels. Car oui, les homosexuel(le)s ont le droit de se marier avec une personne de l'Autre sexe. Avant le progrès civilisationnel incontestable qu’a constitué le mariage pour Tou/te/s, toute personne à la sexualité non normative était pratiquement obligée de rentrer dans le moule patriarcal et autoritaire du mariage mixte si elle désirait avoir les enfants auxquels elle avait droit. Donc, si on souhaite que le changement de sexe ne soit appliqué qu’à ceux qui en ont besoin, il faudra se diriger vers l’établissement d’un certificat d’homosexualité. Cet acte, dont la délivrance ne pourrait se faire qu’exclusivement par les notaires, aurait d’ores et déjà suscité un regain de vocations de la Jeunesse pour les études juridiques.


Voyant le développement de cette affaire, le CRAN demande que soit aussi instauré un changement de couleur semestriel. Jacques Séguéla, de retour des Seychelles où il passe la moitié de l’année, s’est déclaré prêt à ne pas changer ses habitudes.


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