Désinformation:Revue des jeux du cirque Brésil – Allemagne

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Revue des jeux du cirque Brésil – Allemagne

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png - ‎le 10 juillet 2014

Belo Horizonte, Brésil — Les mauvaises langues disent qu'une véritable shoah s'est abattue sur le Brésil, qui en 32 minutes perdait déjà 8 à 1 face aux courageux Allemands, avant-hier soir, au stade de Belo Horizonte. Une demi-finale qui s'est achevée sur un score de 11 à 0, que nous revivons pour vous le caleçon sur les chevilles.


Malgré une formation en 8-1-1 parfaitement adaptée, l’entraîneur de la Seleçao n’aura pas su contrer l’invasion allemande.


Une première mi-temps difficile


C'est à la 23ième minute que tout bascula : le Brésil, que tout prédestinait à la victoire 23 minutes auparavant, avait déjà entamé le match en jouant courageusement sans aucun attaquant ni défenseur, ces derniers s'étant tous blessés lors des rencontres précédentes. Celle-ci s'était donc ouverte avec un sélectionneur brésilien bien obligé d'arborer le maillot numéro 10, et malgré des occasions magnifiques, comme ce moment où le goal teuton s'est rendu dans les vestiaires pour poser sa montre, il n'avait pas jusqu’ici réussi à circonvenir la défense adverse. Le premier but vint tout naturellement de l'impatience de l'arbitre brésilien, qui accorda un penalty discutable à la Seleçao, immédiatement transformé par le goal allemand tout juste revenu de sa pause cigarette et dont la remise en jeu atterrit directement dans les filets opposés.

Puis ce fut le choc pour Neymar, l’attaquant blessé, assis sur le banc et réconforté par ses six femmes de garde : un but à la 24ième, puis à la 25ième minutes pour la Mannschaft, viking de son succès. Des tirs bien trop rapides pour que l'on remarque que depuis une quinzaine de minutes, l'équipe adverse était partie regarder la retransmission en direct du match dans un couloir du stade, sur une télé couleur (16/9ième).

Un quatrième but fut tout aussi vivement marqué par le dernier supporter français, que nous saluons au passage, descendu sur le terrain pour remettre de l'ordre dans tout ça mais s'étant imbibément trompé de moitié de terrain. La 28ième minute fut dans la foulée fatale aux Brésiliens, qui dans la confusion se cassèrent la jambe.

Tumbleweed01.gif

Violant l'occasion, les saxons marquaient un cinquième but quelques fragments de seconde plus tard, leur permettant ainsi d'égaliser (leur performance de 1928 contre le Zimbabwe, en match amical) et de créer une nouvelle unité de temps. Deux trois balles finirent encore dans les filets brésiliens avant que ces derniers ne décident de contre-attaquer, et de marquer à la 32ième minute un magnifique but d'honneur ! Plus rien ne se produisit ensuite jusqu’à la mi-temps, qui s’acheva 8 buts à 1 en faveur des Européens.


Une seconde mi-temps difficile


À la reprise du match, tout se précipita : dès l’engagement et sur une frappe directe, l’attaquant Miroslav Klose mit la balle au fond à gauche depuis le milieu du terrain, devenant ainsi le plus grand buteur de la coupe du monde des Fifou avec 316 buts marqués en sélection, surpassant Ronaldo et ses 15 malheureux buts. 46ième minute donc, et un score de 9 à 1 où plus rien ne semblait encore perdu.

Puis un hors-jeu malhonnête, de la part de Brésiliens peu scrupuleux, leur coûta une pénalité aussitôt mise à profit par leurs adversaires, qui en profitèrent pour signer leur 10ième but, à la 50ième minute.

Il faut souligner que la méprise coûta cher à Julio Cesar, le goal brésilien : dans l’euphorie, et croyant à une photo de classe, il se joignit au mur formé par ses coéquipiers et permit au coup franc de Klose de lober l'ensemble de son équipe d’un seul coup.

Mais c’est à la 56ième minute que, en obtenant une modulation des règles du jeu, Luiz Felipe Scolari finit par signer l’épitaphe de sa sélection : après le doublé de l’attaquant allemand, il demanda à ce que soient comptabilisées les gamelles et les demis, afin de permettre à son équipe de se refaire avant le coup de sifflet final, et que leur soient octroyées des prolongations de 30 minutes ainsi qu’une séance de tirs au but. Cette facilité, accordée au nom du sport par le président de la FIFA, eut de très douloureuses conséquences.

Neymar savourant son but en or, marqué in extremis à la fin de la période d’arrêts de jeu, offrant la victoire à son équipe, mais dans sa tête.

Car à la 65ième, puis à la 68ième minute, deux gamelles vinrent mettre définitivement un terme aux ambitions brésiliennes : une première à la suite d’une surpuissante retournée acrobatique de Klose, qu’il esquissa par réflexe alors qu’il montrait la technique de base à Dante et Marcelo ; puis une seconde infligée de la tête par le goal teuton, punissant ses adversaires d’un 10-(-1) historique.

La fin du match arriva comme un soulagement. Le capitaine par intérim David Luis, plaidant pour que son équipe n’ait pas à souffrir davantage, obtint l’abandon des tirs au but, ce que l’arbitre échangea contre un penalty pro-allemand et son maillot, à charge pour lui de lui donner lavé et repassé le lendemain. L’occasion pour Klose et son gardien de procéder à un une-deux très académique et de marquer le 11ième but de la rencontre.

Lorsque sonna le coup de sifflet final, même en ayant raté son dernier penalty, cela ne faisait plus aucun doute qu’il avait pas trop mal joué.


Une troisième période difficile


Fatigués, harassés, les Brésiliens tentèrent le tout pour le tout lors de la troisième période de prolongations. Mais, si les Allemands avaient d’ores-et-déjà déserté le terrain, cela n’empêcha pas Marcelo de ne marquer que très péniblement, manquant par deux fois de tomber suite à la déstabilisation de l’un de ses propres pieds, emmêlé dans l’autre. C’est pourtant un de ces buts légendaires qu’il inscrivit, sauvant ainsi définitivement le foutchebol sud-américain en permettant de justesse aux siens de revenir à un fanny honorable.

La rencontre se termina ainsi sur un score de 11-0, envié par tous les babyfoots.

« Seignaour, protèche moa de la colèrche de mes compatriaouchs. »


Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.