TF1 censure une partie du Sarko-show...
De notre envoyé spécial
SuperLapin
- le 26 janvier 2010
Poitiers, la Gaule — Hier soir, un des "vrais
français" est passé à la trappe au montage de l'émission du président
Sarkozy, la
dÉ s'en est approprié une copie afin de la transmettre.
Le "buzz" de la journée, c'est bien évidemment l'annonce de la rédaction de la dÉ qui dénonce l'abominable censure qu'a éxercée TF1 lors de l'émission de télé réalité d'hier soir, dans laquelle, rappelons-le, le président discutait avec des vrais français. La réponse de la direction de TF1 ne s'est pas fait attendre et l'ensemble du personnel accuse la rédaction de la dÉ de calomnie. "Ce ne sont qu'une bande d'amateurs qui inventent tout ce qu'ils peuvent pour attirer l'attention sur leur torchon numérique" s'emporte même Frédéric Lefebvre ce matin interviewé sur France Inter.
La rédaction de la dÉ se rassemble donc pour informer ses lecteurs que chaque information diffusée sur ce site est toujours vérifiée et appuyée par des preuves provenant de sources fiables. Ces accusations injurieuses nous oblige par conséquent à diffuser le document que l'on nous a fait parvenir, afin de prouver aux lecteurs que notre déclaration n'était pas gratuite. Cependant, pour protéger l'anonymat de notre source et dans un souci de respect des droits de diffusion, le document vidéo que nous possédons sera retranscrit par écrit, illustré d'une simple copie d'écran. Voici donc l'extrait qui a été honteusement coupé:
Copie d'écran du passage censuré
Jean-Pierre Pernaut : Bien, la parole est maintenant donnée à mademoiselle Soyale. Bonjour mademoiselle, expliquez-nous ce que vous voudriez dire au président.
Régolène Soyale : Bonjour. Aujourd'hui monsieur le président, je vis un horrible cauchemar. Oui! Le terme est fort mais croyez-moi. On m'empêche de parler, on se moque de chacun de mes gestes, on me cambriole mon appartement et l'enquête est vaguement bouclée, on me menace, on m'espionne. Alors monsieur le président, c'est ça la France de monsieur Sarkozy?
Le président de la République : Bonsoir mademoiselle Soyale. Tout d'abord permettez-moi de vous dire que je me sens très concerné par ce que vous vivez. Ce que vous décrivez-la, c'est le quotidien de tous les français. Et c'était un des thèmes majeurs de ma campagne: l'insécurité. Mon fils
Jean, par exemple, s'est fait chourrave son scooter, et bien...
Régolène Soyale : Ha!, Mais pas du tout monsieur, vous partez sur la mauvaise voie. Car ce n'est pas la faute à ces "
racailles" que vous méprisez tant, mais j'ai des preuves pour montrer que tout est organisé par votre parti politique: l'UMP!
La salle : Hoooooooo!
Le président de la République : Mais... mais... Qu'est-ce que c'est que cette conne?! on avait dit qu'on la jouait soft, elle sort d'où cette connasse?
Putain j'aime pas perdre mon temps moi, virez-moi cette pouffe ou je casse la
table! Et toi ça te fait rire? Je t'envoie un contrôleur fiscal demain moi si ça te fait rire! C'est moins fandard ça hein?
Jean-Pierre Pernaut : Heu... saisissez cette personne et qu'on la sorte alors. Je trouvais bizarre qu'elle ne soit pas sur mes fiches...
Régolène Soyale : Je t'aurais Nicolas, un jour je t'humilierai en public! Tu m'entends!! Je me vengerai!! FRATERN... Mmmhmm mhmhmmmhmmmmm
Le président de la République : Hé mais je la reconnais! C'est qui déjà... C'est pas
Cécilia, c'est pas non plus la maquilleuse... Ça me reviendra plus tard, continuons!
Il est inutile de commenter cet extrait, les français jugeront d'eux-même. Mais nous espérons ainsi calmer les esprits des accusateur de la dÉ, et au nom de la rédaction et de cette pauvre Régolène Soyale, nous exigeons des excuses publiques. Nous porterons s'il le faut l'étendard du dernier bastion de la presse libre, mais nous le porterons jusqu'au bout.
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