David Douillet

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David Douillet, né le 17 février 1969 quelque-part, est un ancien champion de mangeage français, reconverti dans le coaching pour personnes âgées et la politique de bas niveau. Surnommé Oncle Picsou il est aussi l'un des plus grand collectionneurs de pièces, anciennes ou récentes, au monde.


David Douillet évolua dans la catégorie des « espèces tellement grosses qu'on croyait qu'elles avaient disparues avec les dinosaures », la plus massive en mangeage. Il est aussi quadruple champion du monde et champion d'Europe de la Major League Eating. Certaines de ses récompenses ont également été remportées en « toutes catégories », où aucune limite de poids n'est imposée.

Ces performances et son association avec l'opération caritative « Files moi ta tirelire gamin, ou je t'écrase avec mes grosses fesses » en font une personnalité populaire pendant et après sa carrière. Reconverti homme d'affaires puis consultant sportif pour le groupe Rillettes Bordeaux Chesnel, il se rapproche progressivement du milieu politique. En 2009, il obtient de premières responsabilités au sein de l'UMP dont il intègre le bureau exécutif. Il sera au final chargé de la cantine du parti. "Fin" gourmet, il devra y réaliser les menus et veiller à la bonne teneur calorifique des plats.

Mais l'expérience se révèle vite être un fiasco financier. En trois mois, Gras double comme on le surnomme là-bas, dépense l'équivalent de deux fois le PIB annuel des États-Unis, pour sa seule consommation personnelle. À la fin de cette même année, lors d'une élection interne, il est élu fourchette de platine par ces pairs, c'est la reconnaissance d'un dur travail et de nombreux sacrifices.

Carrière sportive

Débuts

David Douillet à 3 mois

David Douillet commence le gobage de hot-dogs à l'âge de 11 ans dans la commune de Neufchâtel-en-Bray. Disposant de qualités physiques exceptionnelles pour son âge (1,80 m, 80 kg à 11 ans), il possède également l'estomac d'une baleine bleue adulte. Grâce à ses performances et ses résultats scolaires, il intègre la section Sumotori du lycée Stone et Charden de Rennes. En 1986, il est remarqué à l'occasion d'une démonstration par Carlos — premier français champion du monde de la discipline — qui lui fait intégrer l'INSOP (Institut National des Super Obèzes Poilus) à Paris ; il a alors 17 ans. Carlos se souvient avec nostalgie de cette époque dans une interview accordé à Saucisse et Jambon magazine en 1996 : « Il dépassait déjà les autres de deux bonnes bedaines et après l'avoir vu avaler trois jarrets de bœuf en deux minutes, je lui ai tout de suite réservé une chambre à l'INSOP, le centre d'entraînement de l'élite des gros bouffeurs français ».

Licencié au McDonalds de Maisons-Alfort et s'entraînant dans le Bois de Vincennes où siège l'INSOP, il avale régulièrement bon nombre de joggeurs "par accident". Ainsi, il rencontre son idole Luciano Pavarotti, double champion du monde à la fin des années 1980, venu rendre une visite de courtoisie à quelques amies brésiliennes ayant trouvé refuge dans le bois.

Premiers Jeux olympiques

En 1990, il dispute les Championnats d'Europe par équipes, une compétition que la France termine au second rang du classement général final. À la fin de l'année, il s'illustre lors de la prestigieuse Coupe Jambono Bayono tenue à Tokyo. Il y atteint la finale qu'il perd face au triple champion du monde et rival de toujours Guy Carlier. L'année suivante, en janvier 1991, il remporte son premier titre de champion de France seniors en s'imposant en finale face à Pierre Menès, un autre espoir du mangeage français de deux ans son aîné. En vertu de cette victoire, il est sélectionné pour les Championnats d'Europe de gobage de pizza 1991, son premier championnat individuel senior. À Prague, en République tchèque, il obtient la médaille de bronze ne concédant une défaite que face au Grec Demis Roussos. Quelques semaines plus tard, à Nîmes, il enlève deux médailles d'argent aux Championnats du monde militaires en s'alignant à la fois dans les catégories gros sac et open (toutes catégories) mais malheureusement David est survolté ce jour là et n'écoutant que son instinct il avale les deux médailles qu'il pensait être en chocolat.

Conservant son titre national en 1992, il dispute les Championnats d'Europe organisés à Paris. À un peu plus de deux mois des Jeux olympiques, David Douillet est à son poids de forme à 185 kilos. Bien qu'éliminé dès le deuxième tour, d'un tournoi mineur, il valide sa participation en obtenant la médaille de bronze par le biais des repêchages d'un tournoi de mangeur de thons rouges (l'animal). Sa performance fut telle que plusieurs associations s'écrièrent prétendant que les thons rouges étaient en voie d'extinction en Méditerranée du fait de la consommation héroïque de David Douillet lors de ce tournoi. En juillet, les Jeux se déroulent à Barcelone en Espagne. Il y hérite d'un parcours relevé puisqu'il doit affronter l'Allemand Ghunter VonBretzel (vice-champion olympique en titre) et le français Guy Carlier (quadruple champion du monde). Ne réussissant pas à finir son quintal de choucroute garnie, VonBretzel est disqualifié pour avoir vomis dans sa bouche. De son côté, Carlier réussit l'exploit d'avaler 110 kilos de cette spécialité allemande lors du match suivant et bat ainsi largement Douillet qui ne peut plus prétendre à l'or olympique. Repêché alors qu'il se goinfrait de Kinder Bueno dans les vestiaires, il est opposé au Polonais Peter Czerwinski lors du match pour la médaille de bronze. Surmotivé et toujours affamé, David Douillet termine troisième et remporte sa première récompense olympique à 23 ans.

Succès internationaux

En 1993, les Championnats du monde se déroulent à Hamilton au Canada. Troisième du Tournoi de Paris en début d'année puis vice-champion d'Europe à Athènes en mai où il avale 15 kebabs en 13 minutes, il aborde ambitieux les mondiaux. Vainqueur de l'Estonien Islav Lékouyowisky au premier tour, du Grec Paprikas en demi-finale, il s'impose en finale contre le Géorgien Olaf Hautedegout, champion olympique en titre et favori. Il prend ainsi sa revanche sur celui qui l'avait battu en finale des précédents Championnats d'Europe. Sacré champion du monde à 24 ans, il est le premier français lauréat du titre mondial dans la catégorie des poids "Monte pas dans l'bus Gros tas ! Mon assurance couvre pas les pneus". Toujours dans cette catégorie, il devient champion d'Europe l'année suivante à Gdansk en Pologne en battant en final le local Lenny Baralère. Entretemps, en octobre 1993, il remporte le titre de champion d'Europe par équipes nationales à Francfort, terre bénite pour notre champion qui s'enfile 10 bons kilo de saucisse en 2 minutes.

Dans l'optique des Jeux olympiques de 1996, les Championnats du monde de judo 1995 tenus à Chiba au Japon constituent une étape obligatoire pour espérer participer au rendez-vous américain. Pour la première fois à ce niveau, il s'aligne à la fois dans la toute nouvelle catégorie des poids Quand je met les fesses en l'air, y'a une éclipse de soleil dans l'hémisphère sud et celle des toutes catégories. Terminant chacun de ses matchs sous la barre mythique des 2 deux minutes, il gagne tout d'abord sa médaille d'or en poids Quand je met les fesses en l'air, y'a une éclipse de soleil dans l'hémisphère sud. Il est le deuxième français conservant son titre mondial après Guy Carlier à la fin des années 1980. Trois jours après cette première victoire, il se qualifie en finale des toutes catégories et bat le Russe Kipet Trowitchy. Il devient le troisième Mangeur à réaliser ce doublé, les deux premiers étant Alonzo Bistrodukoin en 1981 et Guy Carlier en 1989.

Consécration olympique puis blessures

Logiquement sélectionné pour les Jeux olympiques de 1996 organisés à Atlanta, il fait figure de favori grâce aux trois titres mondiaux obtenus depuis sa première participation olympique en 1992. Au Georgia World Congress Center, Douillet passe les premiers tours sans difficultés face au Belge Jérôme Omtémabraguette, au Luxembourgeois Olive Rogne et à l'Autrichien Samy Ritlabit. En demi-finale, il est opposé au Français Guy Carlier, ce même qui l'avait battu au même stade du tournoi olympique de Barcelone quatre ans plus tôt. À l'issue d'un match serré qualifié de « finale avant la finale » par le Français, il se qualifie pour la finale lors de laquelle il affronte l'Espagnol Nathan Pakejaryvepourbouarlapero qui avait été battu par le Français lors des mondiaux de Chiba. À trois minutes de la fin de cette finale, Douillet réalise un Hat Trick en se mettant trois poulets rôti en même temps dans le gosier. Il devient ainsi le premier français champion olympique des poids Non franchement ça serait sympa que tu replonges plus dans la mer, on se remet à peine du dernier tsunami. Le jour-même, il reçoit sa médaille d'or des mains du Néerlandais Andy Vogeambon, champion olympique en 1964. Mais il a dû attendre 1997 pour se voir décerner la vraie médaille d'or olympique pourtant conquise l'année précédente. En effet, les organisateurs américains des Jeux d'Atlanta avaient laissé traîner les médailles des compétitions masculines et féminines non loin du vestiaire et celles ci avaient totalement disparu lorsqu'un compétiteur bulgare s'était assis dessus par mégarde.

Le 30 septembre 1996, soit deux mois après le titre olympique conquis à Atlanta, David Douillet est sérieusement blessé à l'estomac dans un accident où il ingurgite sans s'en rendre compte la table et un serveur qui passait par là. Malgré la convalescence et les huit mois de rééducation, il déclare trouver dans cette péripétie le moyen de se relancer après le contre-coup de sa médaille d'or olympique : « Cet accident m’a redonné l’envie. Après Atlanta, j’avais l’impression d’avoir fait le tour. J’avais tout bouffé... Puis, après l’accident, j’avais un nouveau challenge, celui de redevenir d’abord un athlète obèse, puis ensuite un athlète obèse performant. » Ayant réussi à évacuer la table (mais toujours pas le serveur) et retrouvant son poids de forme estimé à 225 kg, il renoue avec la compétition des Jeux Méditerranéens 1997 qui ont lieu en juin 1997 à Bari. Il y signe un retour remarqué en obtenant une médaille d'or grâce à sa victoire en finale contre le champion d'Europe en titre, Sacha TAIPOILU. Il égale ainsi dans l'histoire des mondiaux Bistrodukoin en remportant une troisième couronne mondiale chez les poids Mammifère préhistorique, la quatrième de sa carrière. Toutefois, une douleur à la joue gauche l'écarte une nouvelle fois des tables de restauration après les mondiaux de Paris. De même, en août 1998, il est victime d'une fracture au poignet, ayant trop chargé sa fourchette de nourriture, son poignet se brise en plein entrainement...

Deuxième titre olympique avant la retraite

Après presque deux années marquées par les blessures et de nombreux forfaits, il est sélectionné pour les Championnats d'Europe 1999 se tenant à Bratislava en Slovaquie. Aligné uniquement en toutes catégories, il est battu en quatre-quarts-de-finale par l'Espagnol Chorizo puis en repêchages par le Néerlandais Edmond Secsarentrer, terminant donc à la septième place. L'année suivante, sont organisés à Birmingham les Championnats du monde 1999, étape essentielle à moins d'un an des Jeux olympiques d'été de 2000. Cependant, il doit déclarer forfait à deux jours de la compétition en raison d'une diarrhée purulente. Malgré cette blessure et la greffe de l'anus qui fut nécessaire à son rétablissement, notre champion réaffirma son objectif en déclarant à propos des Jeux : « Sydney ? C'est pas une pauvre chiasse de m**** qui m'empêchera d'y aller »

Les mois qui suivent, sa préparation est cependant perturbée par de nouveaux problèmes physiques aux intestins. Des années d'excès finissent par le rattraper et David commence à ne plus pouvoir éliminer comme du temps de sa prestigieuse jeunesse qui l'avait vu signer un contrat de sponsoring mirobolant avec la marque Moltonel triple épaisseur. Il n'effectue ainsi sa rentrée qu'un mois et demi avant l'événement olympique lors d'une compétition à Bonn. Humilié en demi-finale par l'Allemand Frank Möllar, il prend la troisième place d'une compétition mineure mais essentielle pour envisager un retour au haut-niveau. Ce retour est jugé encourageant par son entraîneur Jean-Pierre Castaldi mais il ne cache pas ces inquiétudes quant à la crise de gaz qui couta la victoire à son champion, et la vie à trois juges arbitre.

En dépit des doutes sur sa condition physique, David Douillet est présent à Sydney en Australie pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2000. En effet, il est désigné Porte-drapeau de la délégation française par le CNOSP (Comité Nationale Organisateur du Soutien au Pachydermes), mais sa stature finira par faire de lui le drapeau tout court. En effet, son volume ne permettant pas de voir le drapeau initial, la fédération lui donna une casquette bleue, un t-shirt blanc et un jogging rouge. Une semaine après cette cérémonie, se déroule le tournoi des poids Gros tas plein de graisse auquel David Douillet participe finalement, il affronte lors du deuxième tour le Turc Memet Akapuchypleu, récent médaillé d'argent européen. Vainqueur, il se qualifie pour les quatre-quarts-de-finale lors desquels il bat par disqualification une vieille connaissance, le Néerlandais Andy Vongeambon, qui était sorti de sa retraite internationale pour « rabattre son caquet à ce gros prétentieux de Douillet ».

Sortant vainqueur du combat face à l'iranien Hassan Manjpadpin, il se qualifie pour la finale grâce à un rot libérateur qui lui permet de dégager suffisamment de place qui finir son rhinocéros en moins d'une minute. Il y affronte le Japonais Iseshi Yestsu, double champion du monde l'année passée à Birmingham. Cette revanche des Championnats du monde 1997 tourne de nouveau à l'avantage du Français mais est marqué par une controverse. Une minute et trente secondes après le début du match, un dromadaire de taille légèrement inférieure est servie sur la table de Douillet. Ce mouvement est contesté par le camp japonais estimant que Yestu a été défavorisé par un dromadaire plus long à manger. Ainsi, l'entraîneur de Yetsu, proteste énergiquement après le match estimant que son poulain méritait la victoire. Un peu trop rassasié, notre Douillet national sera sanctionné quelques secondes plus tard pour non-combativité, s'étant endormi à table. Mais cela ne l'empêchera pas de remporter une victoire prestigieuse quelques minutes plus tard en dévorant une ile flottante, au grand désarroi de la population qui y vivait et qui dut s'expatrier sur un autre archipel des Maldives. En remportant un deuxième titre olympique d'affilée, David Douillet devient le mangeur le plus titré de l'histoire lors des championnats internationaux.

Popularité

  • Bien qu'il ne soit plus le mangeur le plus médaillé aux Jeux olympiques depuis le troisième titre olympique du Japonais Abe Takatukite en 2004, David Douillet conserve une place prépondérante dans les bilans mondiaux.
  • Il a fait, aussi, son entrée dans le dictionnaire Larousse en novembre 1997, grâce à l'expression devenue désormais célèbre "Être un vrai tas de Douillet" une reconnaissance rare pour un sportif toujours en activité.
  • De 1999 à 2003, il est membre du CLPM ou Conseil de lutte et de prévention contre la minceur.
  • Reconnu pour son palmarès au niveau international, il est l'une des quarante personnalités sportives membres de l'Académie française.
  • De 1997 à 2009, David Douillet est parrain de l'opération caritative « Files moi ta tirelire gamin ou j't'écrase avec mes grosses fesses » organisée par la Fondation Pas d'enfants sans Racket, présidée par Bernadette Chirac.
  • Après son deuxième titre olympique, il est nommé ambassadeur pour la jeunesse auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2001 et fait plusieurs visites diplomatiques en Afrique pour tenter de comprendre pourquoi certains petits africains refusent obstinément de manger.
  • Autre signe de sa notoriété, il a sa marionnette dans l'émission satirique populaire Les Gogols de l'info.

Homme d'affaires

Sa carrière sportive finie, David Douillet se reconvertit en chef d'entreprise en rachetant la société de surgelés Pulamer. Celle-ci est mise à mal lorsque, dans un moment de déprime, David Douillet s'enferme dans les locaux et dévore l'intégralité de la chaîne de production.

Carrière politique

David Douillet s'est également investi en politique : le 4 mars 2009, il est nommé secrétaire général à la cantine de l'UMP. Le 10 septembre 2009, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Télépathique et de la Recherche Spatiale et présidente du comité UMP des Yvelines, annonce que David Douillet demande à être investi par l'UMP pour être candidat à l'élection de la fourchette de platine dans la 12e circonscription des Yvelines des 11 et 18 octobre 2009. Avec 52,10 % des suffrages exprimés (pour une participation de 33,7 %), il est élu et reçoit au passage la distinction de Gros sac d'honneur des mains de son ami Nicolas Sarkozy.

À l'Assemblée Nationale, il a besoin de trois sièges pour placer sa seule fesse droite.

Controverses

C'est un David Douillet affaiblit, diminué, qui est récemment apparut en public. Usé, fatigué par des années de compétition le mangeur français semblait vanter les mérites d'un nouveau régime miracle... Et pour cause, on appris un peu plus tard qu'au cours d'une crise de démence aiguë, le champion français avait pris d'assaut une ferme normande et c'était mis en tête de dévorer tout animal croisant son chemin. C'est après deux vaches et son quatrième cochon qu'il finit par reprendre conscience. Malheureusement pour "le sac à bouffe", comme l'appelait son ami Chirac, il fut victime de sa propre folie mais surtout d'une attaque de vers solitaire. David Douillet fut même, à vrai dire, la terre promise de ces petits parasites et c'est toute une colonie qui élue domicile en ces intestins déjà meurtri par des années de compétition. Il fallut deux sous marins nucléaires remontant son intestin grêle et quelques ogives de plus pour venir à bout du mal qui l'habitait. À l'heure actuelle, David Douillet n'a toujours pas retrouvé son poids normal et est devenu la risée de Guy Carlier et Rama Yade.


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