Tokyo
Tokyo est la capitale du Japon, l'empire le plus décadent d'Asie après l'Australie.
Cette ville, qui ressemble à s'y méprendre à une gigantesque boîte de sardines high tech, n'est pourtant pas le berceau de la civilisation japonaise (si tant est que l'on puisse parler de civilisation chez les asiatiques) : en effet, Tokyo ne deviendra la capitale du Japon que peu après Mai 68. A partir de ce moment, elle n'aura de cesse de diriger le pays vers la voie de la Tokyoïsation.
Localisation géographique
Tokyo se situe au Japon, et plus particulièrement à Honshu. Elle est plutôt loin d'Hiroshima ou de l'île de Shuikoku, et se trouve assez loin d'Hokkaido. Elle est encore plus éloignée de Nagasaki ou de Kiushu qu'elle ne l'est d'Hiroshima. Mais on s'aperçoit rapidement qu'elle n'est pas très loin de la mer non plus.
Le grand Shogun de Tokyo
Les Shoguns de Tokyo (Shogun signifiant «grand maître du Saké et des Pokémons »), que l'on qualifierait de maires dans les pays civilisés, dirigent martialement Tokyo depuis 1265 (avant qu'elle existe en fait, mais nous y reviendrons). Ils sont élus jusqu'à ce qu'ils soient assassinés par la mafia locale, qui veille à la stabilité du régime démocratique Tokyoïste.
Le Shogun est placé sous l'autorité suprême de l'Empereur du Japon, même si depuis toujours, tout le monde préfère éviter que ce dernier dirige le pays. La réalité est donc que le Shogun respecte profondément la volonté de l'Empereur, mais que tout aussi profondément, il l'emmerde, parce qu'il fait qu'est-ce qu'il veut.
- Depuis 2003, le Shogun se nomme Ishikaka Hamtaro. C'est un homme politique, ancien membre du KGB et ultra-nationaliste, ultra-libéral, ultra-compact et favorable à une politique d'expansion du territoire Tokyoïste (il souhaiterait annexer tout le territoire de Honshu, avant de conquérir le reste du Japon). Malheureusement, les projets du Shogun sont difficiles à mener, les japonais ayant pour coutume de l'enfermer derrière une vitrine pour lui rendre hommage.
Les habitants de Tokyo
Les habitants de Tokyo se nomment les Yakuzas. Il est cependant mal vu de les appeler ainsi devant certains japonais tatoués de dragons et/ou habillés en smoking : respecter cette tradition est un premier gage de respect de la population locale, et permet d'éviter un rapatriement morceau par morceau.
Du reste, la population de Tokyo se compose essentiellement de samouraïs, de ninjas, de geishas et de geeks. Cependant, les ninjas ne sont plus, comme dans les années 1970, habillés de collants bleus et armés de shurikens : les habitants de Tokyo passant 20 heures par jour au travail, ils ne peuvent plus se permettre de porter ces habits traditionnels, qui ne leur servent plus désormais que de pyjamas.
Tokyo compte également de nombreuses prostituées. Pourtant, il faut savoir que cette activité économique n'est pas très dynamique dans la capitale. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte : tout d'abord, 80% des filles de joie sont en réalité (et après un examen approfondi) des hommes. Or, les clients de la prostitution étant les hommes également, il ne reste pas beaucoup de clients (oui, on ne peut pas faire le tapin et allez voir les prostituées, soyons logiques !). Du reste, une explication raisonnable au manque de clients semble être la dégaine assez particulière des péripatéticiennes, qui peut surprendre, voire dégoûter les touristes (enfin, peut-être pas les touristes chinois non plus, ils mangent des œufs fécondés quand même !). Notons qu'il ne faut pas confondre les geishas (qui sont justes des jeunes femmes de bonne éducation, bien que maquillées à la truelle) et les prostituées (lesquelles sont des filles de mauvaise éducation et maquillées à la truelle).
L'histoire de la capitale nippone
L'histoire de la ville débute avec un territoire sans nom, isolé au milieu d'une nature hostile. Hostile jusqu'à l'arrivée d'un peuple venant d'Hokkaido (dans le New Jersey) : les Aïnus [1], arrivés au Japon vers le 6ème millénaire avant notre Jésus-Christ à nous.
Les Aïnus, une version poilue, rustre et massivement homosexuelle du citoyen japonais standard, provenaient d'Ukraine, dont ils furent délogés à cause de connards de mongols. Ils durent donc marcher en traversant toute l'Asie à pied. Une fois parvenus au Japon, ils tombèrent sur un fleuve agréable pour y tremper ses pieds et y percer ses cloques. Se demandant pourquoi ils avaient fait tant de chemin à pied, les Aïnus eurent le bon sens de stopper leur progression aussi longue qu'inutile. C'est donc sur les rives de ce fleuve qu'ils s'arrêtèrent, et décidèrent de construire les premiers gratte-ciel sur ce qui allait devenir la ville d'Edo.
Vers le 12 janvier 554 à 8H03 (les sources sont trop rares pour établir une chronologie plus précise), le Japon fut touché par la mode des samouraïs[2]. Aussi, après un saut rapide dans les boutiques les plus fashion de prêt-à-porter, beaucoup d'Aïnus devinrent des samouraïs. Ils respectaient tous un code bien précis, le bushido (dont les règles principales sont : pas de coup de pied dans les testicules, interdiction formelle de loger son sabre dans l'orifice de l'adversaire, être Top Tendance, et toujours manger ses frites avec de la sauce Samouraï).
C'est en 1492, alors que les Américains découvrirent les États-Unis, qu'un riche Aïnu naturalisé japonais décida de se construire un château. Il craignait en effet que les américains, après avoir inventé le beurre de cacahuètes et décimé les Aztèques, les Incas, les Apaches, les Hurons, les Maoris et les Norvégiens, ne fassent pareil avec les Japonais. Ce château, il ne se le construisit pas à Kyoto, pourtant capitale impériale. Et pour cause, puisque le marché immobilier ne cessait de flamber (au sens propre autant que figuré). Ce château fut donc construit à côté de cette rivière sans intérêt dont nous parlions précédemment. Il fut nommé le château d'Edo, en hommage à cette vieille eau nauséabonde (Edo signifiant le fleuve qui ramène nombre d'ordures).
Ainsi était née la ville d'Edo, ville dont personne n'avait jamais rien eu à foutre vu qu'elle n'existait pas encore.
En 1603, le shotgun Shogun Yamamoto Kitombalo, décide de faire de Edo une grande ville militaire, sur le modèle des grandes armées occidentales, principalement à l'exemple de l'armée des États-Unis. Ce qui ressemblait alors à un village va devenir en quelques jours la plus grande caserne militaire du monde : dans la baie d'Edo se trouveront pas moins de 20 porte-avions (malheureusement, l'avion n'existait pas encore, mais l'idée reste novatrice pour l'époque), et 4000 jet skis équipés de missiles à tête chercheuse de première génération (en fait, le missile était lancé à la main par le militaire, dont la tête cherchait une cible). Des tanks furent mis en place partout dans la plaine du Kanto (enfin, des tanks en bois, ça reste efficace, même si les lamas qui les poussaient mouraient assez vite). Toute la population du Japon fut concentrée à Edo sur les ordres du Shogun, vidant soudainement la population de Kyoto, et du reste aussi. Bon, manque de pot, un gros incendie ravagea entièrement Edo, et donc tout l'arsenal militaire. Mais enfin, l'important c'est de participer.
Au fur et à mesure, le Japon ayant été dépeuplé, et Edo étant devenue une vraie boîte de sardines pour êtres humains aliénés au travail (même si beaucoup eurent les poils grillés dans l'incendie), l'idée survint de faire de Edo la nouvelle capitale du Japon.
En 1868 (après Mai 68, rappelez-vous), Edo devint Tokyo (selon le protocole de Kyoto, un nom de capitale doit valoir plus de 10 points au Scrabble), qui remplaçait alors Kyoto comme capitale du Japon. Ce soudain changement représente un puissant symbole de la transition de la culture ancestrale vers la culture des jeunes cons désaxés : vous remarquerez en effet que Tokyo n'est autre que le verlan du mot Kyoto ! Les jeunes, qui voulaient prendre le pouvoir et refusaient le rythme métro, boulot, Kyoto, décidèrent de choisir une capitale plus proche de l'océan Pacifique (l'océan des Hippies), et voulurent lui donner un nom cool.
Ce n'est que vers 1933 que les jeunes japonais soixante-huitards, devenus vieux, décidèrent qu'il était plus conforme, à leur âge, d'être conservateurs ultra-nationalistes. L'empereur Henry Hito, qui avait déménagé de Kyoto grâce à une société bretonne de déménagement, décida qu'il était temps pour Tokyo, et le reste du Japon, de dominer toute l'Asie, ce qui incluait la Russie, le Sénégal et les Seychelles. Malheureusement, une boulette vint tout faire basculer : alors que le général Mojo partait en avion pour passer des vacances à Hawaï, il se trompa de bouton, confondant le bouton de tir avec celui destiné au largage de l'ancre. Dévastant les navires américains à Pearl Harbour, il se mit tous les Américains à dos (même le fidèle Castro vit rouge).
Conséquence de Pearl Harbour, les Etats-Unis envoyèrent Ben Affleck, qui s'empressa de niquer mettre à feu et à sang l'empire Japonais. Pour mettre fin au conflit dans le Pacifique, mais surtout par amour des effets spéciaux, Ben Affleck voulut envoyer deux grosses bombes sur Tokyo, mais il loupa son coup, atomisant Hiroshima et Nagasaki à la place. Aussitôt, le Japon capitula (même s'il prévoyait secrètement le plan d'invasion par le manga pour se venger). Tokyo fut envahie par les touristes.
Avec la reconstruction, les japonais décidèrent de faire de Tokyo une ville hors-du-commun. Et ce qui est malheureusement certain, c'est qu'ils y arrivèrent, ça ne fait aucun doute. Désormais, il s'agit d'une gigantesque ville pleine de japonais débiles qui aiment se déguiser n'importe comment, avec une architecture invraisemblable (la ville, pas les japonais !). Tout y est technologique, jusqu'aux toilettes, qui restent incompréhensibles pour n'importe quelle personne occidentale (en y réfléchissant, seuls les japonais comprennent leur fonctionnement).
Les animaux domestiques à Tokyo
Une petite note est à fournir pour les lecteurs qui souhaiteraient partir à Tokyo : en effet, un choc émotionnel bien compréhensible risquerait d'affecter les individus non préparés aux types d'animaux présents dans la capitale nippone. Tout d'abord, les animaux japonais ne sont pas comme chez nous, puisqu'ils ont les yeux bridés. Cela peut surprendre dans un premier temps : cela dit, on s'y fait très vite. Hélas, ce n'est pas tout : les animaux vivent à Tokyo dans la plus grande des décadences. Le conseil le plus avisé donné aux touristes, est de ne surtout pas amener leurs compagnons canins ou félins à Tokyo ! Ils risqueraient d'être contaminés par le comportement des animaux japonais, risquant de revenir dans un état que ne souhaiterait aucun amoureux des animaux (sauf peut-être un zoophile, ou bien entendu un japonais). Les animaux domestiques, très attirés par la mode de Tokyo, n'hésitent pas à porter des accoutrements particulièrement ridicules. On notera en particulier la mode qui sévit chez les chats, et qui concerne les articles Hello Kitty. La plupart des chats japonais sont fans de ce phénomène félin, se rendant aussi ridicules que leurs maîtres.
La nourriture tokyoïste
Tokyo est réputée pour ses plats inventifs. S'il est inutile de compter parmi eux le sushi ou le sashimi, inventés spécialement pour les touristes en 1992, on peut en revanche s'intéresser à ces plats typiques :
- La pizza de Tokyo
- Le hamburger de Tokyo
- Le beignet au Nutella de Tokyo
- La crêpe bretonne de Tokyo
- La purée de Tokyo
- Les frites façon Tokyo (c'est-à-dire au ketchup, de toute façon la sauce samouraï elle vient même pas du Japon !)
- La galette des empereurs (une galette originale avec de la frangipane, sans compter une couronne en carton et une fève à l'intérieur de la galette)
Caractéristiques
Tokyo abrite un aimant à catastrophes (paranormales) ; en effet c'est la ville de prédilection pour les invasions de zombies, esprits maléfiques, et autres monstres mutants franco-japonais (on note que ces derniers suite aux désaccords opposant la France et les USA ont fait transférer la moitié de leurs effectifs vers New-York) et extraterrestres (eux ont été autorisés sur Terre à condition de n'envahir que Tokyo).
Les transports en commun à Tokyo
Tokyo étant extrêmement développée sur le plan technologique, les transports en commun ne sont pas en reste. Cependant, prendre le métro peut se révéler très dangereux, en raison du nombre incroyable d'usagers que compte cette ville-boîte-de-sardines. Les japonais qui prennent ce moyen de transport doivent être conscients du risque encouru lors d'un trajet en métro (compressions pulmonaire et testiculaire, côtes cassées...). La compagnie Tokyoïste qui gère le métro forme ses employés à une gestion optimale de l'espace, par un système ingénieux de compression et d'imbrication de corps japonais.
Aussi, finalement, les citoyens de Tokyo qui désirent survivre à un long trajet n'ont pas tellement le choix, ils marchent (ou s'ils ont assez de cartes Pokémon, ils peuvent les échanger contre un cheval). Et puis de toutes façons, marcher ça leur fait du bien à ces fainéasses de japonais.
L'aberration venue de Tokyo (et un peu d'Allemagne)
Notes
- ↑ On peut noter que dans Aïnus, le ï est une lettre muette
- ↑ A titre de comparaison, le citoyen d'alors respectait autant la mode Samouraï qu'aujourd'hui nous respectons la Tecktonik. Le katana fut cependant un argument suffisant pour habituer les japonais à ne plus rire de la mode samouraï, à la différence de la danse contemporaine précédemment citée, qui est toujours un formidable sujet de poilade.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.