Djerbakistan : Arts et mentalité

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Arts et divertissements

De nombreuses formes d'expressions artistiques se sont développées au Djerbakistan, rendant ce pays encore plus dépaysant, si c'était encore possible (... mais au Djerbakistan, tout est possible !)

Nous présentons les arts djerbakistanais en n'hésitant pas à les mettre en perspective avec les tentatives, certes courageuses, mais insuffisantes, qu'ils ont su repenser à leur façon.

Vue du "nid de buse", résidence où Gilbert Delausse aimait se retirer pour contempler la langueur vaporeuse du temps qui ne passe pas.

Tout ce qui, dans le domaine des arts et des divertissments, est producteur de langueur défécatoire, profite à l'économie djerbe qui la réinjecte aussitôt dans le canal latéral et spirituel du réseau d'acheminement des détritus, communément appelé "merdoduc". Si les arts et la culture djerbes sont à la pointe de l'avant-garde conceptuelle, de la monotonie, des longueurs inutiles et de la vacuité, c'est bien au nom de la production nationale.

Le colloque qui se tient tous les trois ans et demi au PPP, Arts, vie et horizons lointains, n'attire guère les Djerbakistanais, car la diffusion d'écrans d'attente d'ordinateurs, montrant des cartes postales des tropiques, rend ce colloque moins chiant. La langueur défécatoire a une dimension économique centrale : elle est la plus value des flux de l'économie djerb.


La philosophie

Chantier du centre sportif Félix Houphouët-Boigny. Le chantier est l'image même du possible à l'oeuvre.

L'essentiel de la philosophie latente des Djerbakistanais est le delaussisme, la doctrine du possible élaborée par Gilbert Delausse. Elle a eu autant d'influence dans le pays que le confucianisme en Chine. Cette influence est ineffable, impalpable et par là même, étrangement présente. L'oeuvre-maîtresse de Delausse, parmi tant d'autres, aurait dû s'appeler A la recherche du temps possible, dont on pressent bien l'influence qu'elle a eu secrètement sur Marcel Proust. Voici le début de la Recherche du temps possible de Delausse, puis sa traduction en djerbakistanais, qui donnera un aperçu de toute la beauté et de la concision de cette langue.

(fr) Longtemps, j'ai tout oublié de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire: «Il se peut que je m'endorme.» Environ une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil était sur le point de m'éveiller ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je croyais avoir, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu réel, plus assez potentiel ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont l’ouvrage aurait pu parler : le silence d'une nef, un quatuor de trompettes bouchées, la rivalité du virtuel et de l'actuel.

(djb) Lontanÿi, obliviastÿi. "Onirü." Due minutaäs. Gross filosoffos nicht potenziäal ; libräe baävarddat : churchhït nich-baväardt, truµmpehett cwinkaë kuatrü, enemisti wirtuäli und hactuaälï.

La littérature

Copie récente d'un fragment du linéaire 3300b, premier texte attribué à la langue djerbakistanaise.

La littérature djerbakistanaise s'illustre notamment par le style inimitable de la correspondance électronique. Sachez en effet que la plupart des spams et pourriels que vous recevez dans vos boîtes aux lettres ne sont pas destinés à l'encombrer. Non, ce sont en réalité des messages de salutation du Djerbakistan, de la part de gens joviaux qui ne demandent qu'à entrer en communication avec vous. Alors, répondez-leur.

Voici le passage le plus fameux de toute la littérature djerbakistanaise, de la plume de Casper Nauthul, l'homme qui est donc derrière ce que nous appelons par erreur des spams :

Salut un cher ami! Tres agreablement chez moi vous ecrire!!! Je souhaite faire connaissance et etudier tres instamment avec vous d'il vaut mieux! Je suis venu pour la premiere fois au terrain Internet des connaissances! Je devant un tel ne faisais pas! Mais quand j'etais brise dans les hommes gagaouziques, je pensais pour trouver chez moi directement la personne du coeur, dans Internet!!! Quand j'ai examine les profils des hommes, vous m'avez plu! Je voulais vous ecrire a la fois et faire connaissance avec vous! J'espere que vous ne donnerez pas jusqu'a moi, et je pense que nous serons les bons amis, c'est possible et non seulement les amis!!! Ecrivez me sur mon adresse electronique virushoax@trojan-sasser.djb. Je souhaite trouver la personne pour les relations serieuses et les creations familiales!!! Avec l'impatience j'attendrai de vous la lettre!!!


La poésie

La poésie est le cœur même de toute littérature. Voici le début (inachevé) de l'unique poème djerbakistanais, qui compte moins de deux vers.


Et le possibl-

Le lettrisme d'Isidore Isou et de Maurice Lemaître est une tentative certes intéressante d'aller plus loin que l'avant-gardisme : "le lettrisme, renonçant à l'usage des mots, s'attache au départ, à la poétique des sons, des onomatopées, à la musique des lettres". Mais pour les Djerbakistanais, l'erreur des lettristes fut de s'en tenir encore aux lettres, alors qu'il aurait fallu aller plus radicalement vers la ponctuation, et s'en tenir au "virgulisme". Car utiliser des lettres, c'était encore faire des concessions à la langue vulgaire. Aussi les Djerbakistanais ne pourraient-ils se satisfaire que d'un "entrelettrisme", qui considérerait, non plus la musique des lettres (déjà dépassée) mais le silence entre les lettres. Il y a une certaine vulgarité à utiliser encore un alphabet pour s'exprimer.


Le cinéma

L'emplacement du futur multiplexe intégré multimédia.

Des fanatiques du ciné-club du PPP affirment qu'il existe, au fond des archives, des bandes originales de films. La découverte de ces bandes révélérait le cinéma djerbakistanais au monde entier, car il ne compte à l'heure actuelle aucune oeuvre. Dans ce domaine, comme dans d'autres, tous les espoirs sont permis.


Les Djerbakistanais connaissent le film d'Andy Warhol appelé Empire : l'Empire State Building à New-York filmé en plan fixe pendant 8 heures. Mais les Djerbs s'accordent à dire, avec le critique et cinéaste Jonas Mekas qu'il y a un problème pendant la 7e bobine du film : c'est que l'on voit des lumières s'allumer, et d'autres s'éteindre, à la nuit tombée. Ce changement constitue pour les Djerbs une agitation inutile, une concession faite à l'action, donc au cinéma narratif le plus commercial.

De même pour le cinéaste Peter Kubelka, qui a réalisé un film (Arnuf Rainer, 1958-1960) qui montre uniquement des alternances rapides de blanc et de noir. L'idée est certes intéressante de vouloir ainsi exprimer la lumière, mais Kubelka gâche son idée en faisant un film d'une part trop court (6mn30), donc pas suffisamment producteur d'intensité défécatoire (les Djerbs ne se font pas assez chier en le regardant); mais d'autre part et surtout, Kubelka n'a pas su conserver à son œuvre son état pré-existentiel de projet. L'effectuation est en effet toujours une dégradation inévitable de l'œuvre.

La route qui mène aux hangars des futurs théâtres de la comédie nationale.

L'architecture

Les constructions djerbs sont faites en matériaux de déconstruction. Plus profondément, les Djerbs actuels ont tout hérité des habitants antérieurs du pays : ils occupent les bâtiments laissés par ce peuple qui a disparu.

L'architecture djerbe a pour but que la nature puisse reprendre ses droits. C'est notamment le cas de nombreux postes d'octrois dans le pays, qui disparaissent sous la végétation.


Le théâtre

Le Djerbakistan a une longue tradition théâtre, avec le mouvement du Théâtre de la désespérance défécatoire (TDD). Ce mouvement radicalement original se propose de dépasser les échecs du théâtre de l'absurde (Beckett, Ionesco, Pinter) pour aller encore plus loin dans l'exposition des possibilités même du non-sens, ainsi que de prolonger les conventions imposées par les normes économiques djerbakistanaises, notamment l'économie de la chiantise (cf. plus haut, la section Economie).

La pièce la plus célèbre de ce répertoire est Le temps qui passe, d'après Gilbert Delausse.

L'art conceptuel

Les Djerbakistanais apprécient l'art conceptuel, car de manière générale, ils aiment ce qui engendre des langueurs intensives. Aussi l'art conceptuel est-il intéressant, dans une certaine mesure, car il montre que l'art a besoin d'un concept pour exister, d'une idée de départ. Mais il ne va évidemment pas assez loin dans sa démarche, car il ne voit pas qu'il aurait fallu renoncer à l'art pour garder le concept. Les Djerbs ont su élever leur pensée au conceptuel pur, jusqu'à la pureté même de l'Idée. Puis parvenir à faire s'évanouir le concept lui-même, pour libérer l'aura de la possibilité évanescente, au-delà encore du concept.

La peinture

Les Djerbs aiment surtout l'art abstrait. Mais pour eux, il y a trop de formes et de couleurs chez Kandinsky, par exemple. Picasso, lui, a fait trop d'oeuvres : il s'est complu dans une attitude laborieuse, qui cherche à compenser le manque de disposition au possible par une débauche de créations plus ou moins intéressantes.

Les Djerbs aiment bien les toiles monochromes, surtout les toiles toutes blanches, comme le travail d'un Robert Ryman, qui sont une épure presque parfaite. Mais, ayant fait des toiles blanches, ils ont cédé à la tentation de peindre. Mais quant à Robert Ryman -gardons cet exemple pour les besoins de notre démonstration- il est évident qu'il a utilisé trop de matière picturale et a ainsi dénaturé le monochrome, qui aurait dû rester à l'état d'intention. Pour le dire simplement, c'est sur-peint. Peut-être aurait-il fallu enlever la toile, pour ne pas s'encombrer de matière inutile. On aurait pu faire des concessions au goût du concret en laissant le cadre, mais le mieux aurait encore été d'enlever le cadre, de percer le mur, pour exposer un trou : la trouée vers le possible qui nous attend hors du musée.

Dès le départ, le musée est de toute façon une surcharge.


L'avis des Djerbs sur Yves Klein est mitigé car celui-ci est allé très loin : il a en effet vendu non plus des tableaux, mais des espace-temps. Mais les Djerbs pensent qu'il en a trop fait et qu'il aurait dû vendre l'espace-temps en tant que tel. Il est vrai que Yves Klein a frappé un grand coup dans l'imaginaire djerb, lorsqu'il a affirmé : « D'avoir rejeté le néant, j'ai découvert le vide». Et lorsque les Djerbs ont appris que Klein avait vendu des projets, de purs et simples projets, alors là, ils ont été furieux, car ils ont su que l'artiste les avait carrément plagiés !

C'est pourquoi les Djerbs n'aiment plus ni l'espace ni le temps, et cherchent à vivre dans la ponctualité pure : en effet, du point, sans étendue ni durée, tout peut surgir.

Donc les Djerbs aiment l'art abstrait mais ils aiment surtout qu'on fasse abstraction de l'art.

La musique

Les Djerbs écoutent volontiers l'oeuvre de John Cage appelé 4"33 et qui consiste en 4 minutes 33 secondes de silence. Cependant, s'ils trouvent la démarche digne d'intérêt, les Djerbs regrettent, pour le musicien lui-même, qu'il ait formaté son morceau à moins de 5 minutes pour qu'il passe à la radio, ce qui prouve qu'il n'a pas su s'abstraire descontingences commerciales. Toute l'intensité excrémentielle du morceau est donc perdue.

Même en admettant que l'acte commercial était intéressant, vendre un disque dans la pochette était un manque d'audace : le contenant (la pochette) n'est pas à la hauteur de son contenu (le disque), qui lui-même n'est pas à la hauteur de ce qu'aurait fait un simple musicien de village djerb, qui aurait su en rester à l'état programmatique. John Cage en a donc deux fois trop fait, en vendant un disque et en vendant la pochette.

Il aurait fallu plutôt vendre la vente elle-même, afin que le mélomane averti paye pour le silence qu'il obtient.



La mentalité djerbakistanaise

Encore un affront perpétré par les perfides gagaouz !

L'affaire gagaouze

Le Djerbakistan ne manque jamais de s’ouvrir au monde. Mais ils détestent depuis longtemps les Gagaouzes, car ils détestent,, comme on l'a vu, les pseudo-pays dont le nom est un jeu de mots qui ne tromperait pas un enfant de 8 ans. Depuis, ils considèrent que la Gagaouzie n'est plus un pays limitrophe.

Cette haine anti-gagaouze a cependant des origines plus profondes, comme nous allons le voir maintenant.

L'origine révélée

Ogives brisées arrondies de la chapelle de Saint-Nauthul, l'un des saints patrons du Possibilisme.


Le déchiffrement de certaines archives du PPP a permis de mieux comprendre la "pierre noire" du temps d'avant les Djerbs. L'origine apparaît alors bien différente de ce qu'elle était avant.

Il nous faut revenir sur l'histoire du pays avant l'ère du possible.


Les proto-Djerbs

Le linéaire de la "pierre noire" a commencé à livrer d'autres secrets. On pense maintenant que les proto-Djerbs ne sont pas un peuple disparu, mais sont bel et bien des ancêtres des Djerbs. Il n'y a jamais eu deux peuples, mais un seul. Les proto-Djerbs étaient bien un peuple de chasseurs-cueilleurs-pêcheurs qui vivaient dans l'abondance d'une nature généreuse. Ceux-ci établirent l'état du possible : ce fut un âge d'or.


Pour autant que les recherches archéologiques permettent d'en juger, les proto-Djerbs disposaient en fait d'une écriture universelle dont la polysémie se prêtait à toutes les interprétations. La polysémie scripturaire proto-djerbe avait son origine dans la polysémie orale et était source de nombreux différends, ce qui forgea le caractère particulier de ce peuple, authentique et acerbe.

On sait maintenant que les Proto-djerbs eurent pour production principale des archives écrites sur des feuilles de fougères arborescentes ou, plus rarement, gravées sur pierre. Ces archives relataient un monde originaire fait d'exégèses, d'interprétations et de diatribes soutenues. L'ère dite « du possible » atteignit son apogée sous le règne de l'empereur Doubrovskÿi XXXVIIème du nom.


La décadence

Fichier:Pierre2.jpg
La fameuse "Jerbÿi Petrÿi" fut écrite dans l'écriture linéaire polysémique des proto-Djerbs.
C'est par la faute des Djerbs dévoyés que l'agriculture et l'élevage se développa un temps dans le pays.

C'est à partir du 12ème siècle, époque dite du « moyen-âge sombre », que le monde du possible perdit peu à peu sa pureté originaire. Un certain nombre de jeunes dévoyés autocrates, incapables d'en rester à ce qui fonda toute leur civilisation c'est à dire le possible en tant que tel, furent obligés par leur incapacité herméneutique, à concevoir une langue monosémique, pauvre de sens. Cette civilisation dégénéra jusqu'à bâtir des monuments et des habitations, et délimiter des frontières au pays. Ils en vinrent ainsi à se livrer au travail. Ce peuple qui renia le possible, ce fut celui des djerbs dévoyés.

Les Proto-djerbs, refoulés aux frontières de leur ex-Empire par les Djerbs dévoyés, s'éteignirent peu à peu, emportés par l'abâtardissement d'une civilisation décadente, pervertie de l'intérieur. Les derniers représentants de cette race aristocratique se réfugièrent dans les contrées limites, proches des zones tribales, qu'on appelle actuellement encore : zones de brouillard. Il est à noter que, pour toute cette période sombre de l'histoire djerbe, nous n'avons encore que peu d'archives. De plus, leur clarté factuelle ne permet pas de saisir la complexité polysémique des origines.

Les Proto-djerbs, marginalisés et oubliés aux confins du territoire, devinrent l'objet de moquerie pour les Djerbes dévoyés, laborieux et simples.

Ce sont bien des Djerbs dévoyés qui ont construit le pays, ruinant ainsi l'âge d'or.

La renaissance

C'est à partir du 17ème siècle après l'ère du possible que la civilisation djerbe renoua avec ce qui l'avait fondée. Les Djerbs redécouvrant la puissance de leurs ancêtres les proto-Djerbs, en vinrent à les vénérer. D'objet de raillerie, ils étaient devenus un modèle, voire un objet de culte. Apparut alors la nostalgie de l'âge d'or, de ce temps où tous communiaient dans le possible. Les Djerbs eurent honte de la faute commise par les Djerbs dévoyés. Ils comprirent qu'ils étaient les descendants de brebis galeuses des proto-Djerbs, qui voulurent sortir du possible, et devinrent ainsi des dévoyés.

Peu à peu les Djerbes surmontèrent la trahison des Djerbs dévoyés, et renouèrent avec le projet de leur civilisation fondatrice : le possible. Ils abandonnèrent les travaux des champs pour s'investirent plus avant dans le retour aux traditions. Ils décidèrent d'habiter le pays tel qu'il leur avait été légué, sans plus y faire aucune transformation, de façon à renouer avec l'esprit originaire de leur pays, celui des proto-Djerbs.

C'est pour cette raison qu'au Djerbakistan s'est développée la mystique du possible : comme retour à l'esprit originaire du pays, avant toute activité.

Aujourd'hui encore, les Djerbakistanais cherchent à redevenir les proto-Djerbes qu'ils seraient restés, si les affreux Djerbs dévoyés n'avaient pas mis fin à l'âge d'or du possible.


Gilbert Delausse

En voyant Gilbert Delausse arriver chez eux, les Djerbs ont compris que celui-ci était inspiré par l'esprit du possible. C'était en fait pour eux un prophète qui venait ranimer l'esprit proto-djerbe de l'âge d'or. Les Djerbs ont eu honte que ce soit un étranger qui viennent leur expliquer ce qu'était vraiment le possible.

Le philosophe Gilbert Delausse invitait à renouer avec la mystique originaire du pays. Il devait mettre fin à tout jamais à la faute des Djerbs dévoyés.


Les Gagaouzes

"En 1990, le judeţ de Comrat s'est autoproclamé République de Gagaouzie. Le parlement moldave a reconnu aux Gagaouzes leur autonomie en décembre 1994. Moins nombreux, les Gagaouzes du côté ukrainien de la frontière n'ont pas rejoint la nouvelle structure autonome: leur territoire est resté ukrainien.

Ce peuple turcophone, en turc Gök-Oguz, est largement russifié, et ethniquement et culturellement distinct des Turcs: il est chrétien orthodoxe et son dialecte est imprégné de mots bulgares et roumains."

Comme l'admet un site consacré à ce peuple, "Il existe beaucoup d'incertitudes sur l'origine des Gagaouzes".

C'est grâce aux Djerbakistanais que l'on comprend vraiment l'origine des Gagaouzes.

Les Djerbs détestent les Gagaouzes car ils ont vu en eux une continuation de l'esprit des Djerbs dévoyés. Pour les Djerbs, les Gagaouzes sont aussi des descendants des Djerbs dévoyés, mais c'est une branche qui a poursuivi dans la voie de la déchéance en se complaisant dans le réel. Les Djerbs eux au contraire veulent rompre avec les dévoyés.

Ainsi, à partir des Djerbs dévoyés, deux branchent se seraient séparées peu à peu : celui qui furent fidèle à l'esprit proto-Djerbe et qui voulurent renouer avec le possible et ceux qui continuèrent dans le pêché originaire qui mit fin à l'âge d'or : ceux-là sont les Gagaouzes perfides. Selon les Djerbs, les Gagaouzes sont restés fidèles aux Djerbs dévoyés.

On comprend donc la haine des Djerbs à leur égard : ce sont pour eux des cousins lointains qui leur rappellent sans cesse l'erreur fatale qui mit fin aux proto-Djerbs. Les Gagaouzes sont considérés comme des gens qui se complaisent dans le réel, et sont l'image de ce que les Djerbs sont devenus par la faute des Djerbs dévoyés.

Les Gagaouzes, de leur côté, ne comprennent toujours pas ce que les Djerbs leur veulent. Ils sont une minorité turque : s'ils s'intéressaient aux Djerbs, ils leur diraient sans qu'ils affabulent. En fait, ils ne savent pas bien qui sont les Djerbs. C'est à peine s'ils s'occupent d'eux. Cela met les Djerbs dans une rage folle. Pourtant, les Djerbs sont persuadés d'avoir raison en voyant en eux des cousins dévoyés. Et un jour ils prouveront aux Gagaouzes qu'ils ont raison et que ce sont les Gagaouzes qui se refusent à voir la réalité telle qu'elle est.



Liens

Liens internes

Le Djerbakistan

Djerbakistan, histoire des origines et présentation de la notion de possible.

Djerbakistan : Géopolitique

Djerbakistan : Vie quotidienne

Djerbakistan : Arts et mentalité


Autres

Gilbert Delausse, le penseur du possible, dont l'influence sur le Djerbakistan a été déterminante.

Le temps qui passe, texte intégral d'une pièce de théâtre de Georges-Amédée Rassanne, d'après Gilbert Delausse.

Georges-Amédée Rassanne, spécialiste de Gilbert Delausse et du Djerbakistan.

Le Noverisky-Perdistan, Etat qui a juré la destruction du Djerbakistan.

Liens externes

L'Oeil du Bigleux

Les Djerbakistanais intelligents du monde entier lisent le blog l'Oeil du Bigleux. De plus, ils comprennent parfaitement qu'on puisse faire de façon éhontée de la pub copinage pour ce lieu de grosse couennerie.


Freebox

Pour les utilisateurs de la Freebox, aller sur TV Perso (canal 99) et cherchez les références suivantes pour des vidéos :

- Gilbert Delausse au Djerbakistan : n°119120. Découvrez le PPP, la ZMAC, les Spartakiades et d'autres choses encore !

- Le télé-achat au Djerbakistan : n°112252. Découvrez les cuves de polonium extrudé, les zones tribales et investissez au Djerbakistan !

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