FTP
Votre texte est plat. Le capitaine bonhomme s'est endormi... |
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Vite, quelqu'un aidez le capitaine ! |
Le FTP est un protocole de transfert de fichiers long et chiant. FTP peut aussi désigner les Fesses Très Plates, mais uniquement chez les asiatiques. En ce qui concerne la vitesse, tous les possesseurs de connexions 14.4kbps en savent quelque chose quand ils souhaitent télécharger leurs vidéos favorites sur internet. Pour ce qui est de l'aspect chiant, aucun logiciel de FTP n'est capable de deviner ce que vous souhaitez ni de vous le fournir instantanément. Comment qualifier autrement un protocole qui n'est pas capable de faire les choses simplement, c'est-à-dire de récupérer les données, les graver sur DVD et vous l'envoyer par la Poste comme l'aurait fait le premier venu ?
Histoire
Le 01 Janvier de l'an de grâce 8088 avant IBM, un singénieur constata que son réseau informatique recevait les fichiers sans aucun problème et à très gros débit. Or cela lui en posait un (de problème, merci pour ceux qui suivent !), à savoir qu'il n'avait plus grand chose à foutre. Cela allait avoir des répercussions sur son salaire dès que la direction s'en aprecevrait, d'où le drame. Ça n'allait pas se passer ainsi, ah mais ! La simplicité ne pouvait plus durer, qu'on se le dise !
Le 25 Janvier de l'an de grâce 8086 avant IBM, après une longue étude du protocole alors en place, le PDTDFSEEQNEPSCQOAEELN (le Protocle De Transfert De Fichiers Simple Et Efficace Qui N'Enquiquine Personne Sauf Ceux Qui Ont A En Ecrire Le Nom), il commença à créer le PDTDFQAPODECAO (le Protocole De Transfert De Fichier Qui A Pour Objectif D'Etre Complexe A Outrance). Début prometteur, car la vitesse de transmission chuta alors de moitié, les premières coupures de transmission apparurent, bref enfin le singénieur se rendait définitivement indispensable ! C'était le début, le grand début ! Et cela allait durer longtemps...
L'évolution suivante remonte à l'an de pitié 286 avant IBM. La qualité du réseau transmissiophonique s'accrût de façon vertigineuse : on passait des cordelettes analogiques aux cables cuivronumeriques. Les coupures de transmission se firent plus rares et la rapidité de transfert redevint quasiment normale. Insupportable ! Les singénieurs d'alors planchèrent sur ce qui devait être la transcendance du protocole indispensable parce que totalement foireux. Ils intégrèrent au protocole l'astuce du mode passif. Les transmissions devinrent miraculeusement lentes et saccadées car les réseaux, dans ce mode, comprennent qu'ils ont mieux à foutre que de transmettre des floppées d'électrons qui, après tout, ont bien autre chose à penser. Le PDTDFALCPLMP (le Protocole De Transfert De Fichiers Abominablement Lent Car Possédant Le Mode Passif) était né !
Maintenant que les singénieurs sont rodés dans la complexification, tout s'accélère ! L'an de — on ne m'y reprendra plus — 386 après IBM voit apparaître le début du dépassement de la trascendance qui-ne-l'était-plus-assez car les premières installations de fibres optopratiques étaient expérimentées. Il fallait voir plus loin pour la communauté des indispensables parce que franchement inutiles. Un grand coup de massue fut porté au monde des communications avec le PDTDFTCQONYCPR (le Protocole De Transfert De Fichiers Tellement Complexe Qu'On N'Y Comprend Plus Rien) : pour la première fois, il était indispensable à l'utilisateur de donner des informations à l'ordinateur via un formulaire, chose jusqu'alors totalement inconnue. Les coupures de flux et les lenteurs injustifiées comblaient de joie leurs auteurs, pas les utilisateurs bien sûr. La logique du ce qui profite à l'un nuit à l'autre battait son plein.
Les singénieurs gagnèrent la guerre de l'instabilité transmissionnelle en l'an d'agonie 486 après IBM. Le protocole PDTDFLEC (le Protocole De Transfert De Fichier Long Et Chiant) se popularise sous le nom de FTP (File Transfert Protocol) car en l'année mortelle 586 après IBM, l'anglais est à la mode et seuls les singénieurs sont censés savoir que c'est un protocole long et chiant, pas l'utilisateur !
Concécration
La victoire de ce protocole est totale car les fibres optopratiques n'arrivent pas à contrer un tel concentré de vice. Le FTP oblige l'utilisateur à supporter l'insupportable :
- Configurer un logiciel complex à outrance pour que la machine sache à peu près qu'on est parti pour l'emmerder sérieusement.
- Tenter de transmettre le fichier : les portes-bonheurs sont bienvenus pour influer sur la chance et sur la bande passante au passage.
- Posséder un stock conséquent de bandes dessinées et de mangas car l'attente va être longue, très longue...
- Se rappeler enfin que le suicide n'a jamais été une solution contre un protocole de transfert récent, car lui se fout de savoir si vous êtes toujours en vie ou pas. Ah mais !
Dangers
Il serait la cause chaque année de ces phénomènes :
- Crises de nerfs chez les utilisateurs, en particulier ceux qui n'ont pas de connexion internet.
- Remplissage d'inepties et d'insanités sans nom sur de nombreux disques dur ou flash qui agonisent dans les 80 ans qui suivent.
- Auto-combustion de modems et de box internet qui ne peuvent quand même pas faire l'impossible.
- Consommation élevée de bande passante sur les serveurs réseau. Cela prive de leur nourriture les Bande-passantovores qui ont le droit d'exister sur internet, non mais sans blague !
Hypocrisies constatées
Un logiciel nommé CuteFTP prétend par son nom que le FTP est mignon. Il n'en est rien ! Tout le monde est censé savoir que le FTP a une vague ressemblance avec un shmilblic authentique (donc mauve à pois triangulaires verts) sérieusement éprouvé par la nature.
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