Freddy Krueger
Vous avez encore mal dormi cette nuit ? Vous avez rêvé que votre belle mère s'installait définitivement chez vous ou bien que Sarkozy devenait président ou pire, Ségolène reine du monde ? Il existe un responsable à tout cela.
Les scientifiques du monde entier ont en effet fait paraître dans le journal de Mickey de cette semaine une information terrifiante. Oui, les cauchemars ne seraient pas dû à l'abus de télévision ou de télé réalité mais bien à une personne en particulier. Pour tout comprendre et savoir comment rêver de sexe et d'alcool au lieu de concerts de Johnny Hallyday, nous avons recopié pour vous l'article en question.
L'homme en rouge et noir
Rien à voir ici avec la daube sortie par Jeanne Mas dans les années 80, il s'agit ici d'un homme bien réel. Son nom, Freddy Krueger. Mais revenons sur l'enfance ô combien terrible de cet homme.
L'enfance ô combien terrible de Freddy Krueger
Freddy Krueger, de son vrai nom Georges Bush, est né dans une famille de taré dont le père venait, de deux pets monstrueux, de réduire à néant Hiroshima et Nagasaki. Dans les années cinquante à l'âge de huit ans, il fut prit pour une fille à l'école où il était inscrit et dû se laisser pousser les ongles comme ses copines. Subissant sans cesse les railleries de ses camarades à cause de ses vêtements (un vieux pull rouge et noir trouvé au Secours Catholique par son père qui dépensait tout son argent dans le pétrole), Freddy ne put jamais se faire de copains. Il devint donc gay et eut un petit copain à défaut de mieux.
A l'âge avancé de onze ans, le petit Freddy fut traumatisé par une de ses professeurs qui faisait crisser sa craie sur le tableau à chaque fois qu'il faisait une bêtise. Comme toute la classe en profitait, il avait aussi également droit à un tabassage en règle à la sortie des cours. Un jour néanmoins, Freddy planta accidentellement un de ses ongles sur son agresseur qui mourut sur le coup. Les mains pleines de sang, Freddy qui n'avait pas mangé depuis deux semaines (son père le nourrissait exclusivement de bœuf aux hormones et de pétrole), il se jeta sur le malheureux qu'il dévora entièrement. Il passa bien sûr au tribunal pour enfant mais fut relaxé pour circonstances atténuantes quand le juge lut le nom de son père sur son dossier.
L'exil ô combien terrible de Freddy Krueger
Après avoir changé d'école, de ville, d'État, de pays et de continent (il n'existait pas encore de charters pour changer de planète à cette époque), Freddy et toute sa famille se retrouvèrent à Berlin ouest en 1962. Freddy avait alors seize ans et était bien sûr en pleine puberté. Comme il était trop moche pour que même les allemandes veuillent sortir avec lui, il passait tous les soirs à côté du mur de Berlin pour s'amuser avec les cadavres de femmes qui traînaient le long du sol.
Néanmoins, cela ne fut pas sans conséquences. Freddy se mit en effet à faire des cauchemars la nuit où il voyait ces femmes le pourchasser à toute jambes. Quand Freddy comprit finalement qu'elles ne le pourchassaient pas pour l'embrasser mais pour l'embraser, il devint fou et fit une allergie soudaine au feu et donc au pétrole (oui car le pétrole, ça donne du feu). Furieux par ce comportement, son père (un fou du pétrole rappelons le, on ne sait toujours pas pourquoi d'ailleurs) l'enferma dans sa chambre après l'avoir aspergé de pétrole. Hélas, le voisin d'en face, Arnold Schwarzenegger, avait décidé de se suicider avec un flingue après avoir perdu au bras de fer contre Chuck Norris. Malheureusement, il rata son coup et la balle partit dans la chambre de Freddy où elle déclencha une étincelle qui mit le feu au pétrole présent. Freddy en sortit vivant mais complètement défiguré.
Le retour ô combien terrible de Freddy Krueger
Après avoir pensé revendre son fils à un cirque, son père décida finalement de le garder et de le ramener aux USA puisque maintenant, personne ne pouvait le reconnaître. Afin de financer ses dépenses, son père le fit admettre dans une campagne de prévention de santé qui mettait en garde contre le tabagisme. Le succès était au rendez vous mais Freddy commençait à s'ennuyer d'autant plus qu'il détestait l'odeur du tabac. Une nuit, ses parents regardèrent Amityville mais mirent la télé trop fort au moment où la voix disait à Ronald de tuer sa famille. Ayant entendu depuis sa chambre, Freddy crut avoir affaire à une voix lui aussi et descendit au quart de tour tuer ses parents d'un coup d'ongle qu'il avait d'ailleurs laissé pousser.
Livré désormais à lui même, Freddy pouffa de rire et fit sans tarder ses bagages. Il prit le premier taxi qu'il rencontra (comprendre qu'il tua le chauffeur et qu'il garda la voiture) et monta sur le premier train (non, là il n'a pas tué tous les occupants du train) en partance pour ... n'importe où. L'homme en rouge et noir venait d'entrer dans la légende.
La légende de l'homme en rouge et noir
Ohio, Springwood (ne pas confondre avec Springfield des Simpsons). C'est l'hiver et Freddy avait froid mais il était toujours autant allergique au pétrole. Le chauffage électrique n'existant pas encore (on devait être en 1977 là, ou peut être 1978), c'est alors qu'il entendit parler d'une chaufferie dans la ville qui fonctionnerait encore au charbon comme au bon vieux temps. Ni une, ni deux, il s'y rendit sur le champ et y entreposa ses quelques bagages : un chapeau moisi prit à un vieux con pour cacher son visage cramé, un gant avec des griffes dessus pour remplacer ses ongles qui s'étaient brisés à cause du froid et une lotion pour se protéger des coups de chaleurs.
Malheureusement pour Freddy, il y avait dans cette ville un méchant qui mangeait les enfants après les avoir tué. L'enquête piétinait quand un jour, Freddy fut prit en photo par un jeune journaliste en quête de gloire alors qu'il était sorti faire la grosse commission. Sentant tenir un scoop, le jeune journaliste qui s'appelait Tintin apporta sa photo au Springfield Times qui en fit la Une de son édition du lendemain avec en gros :
VOILÀ LE VRAI VISAGE DE L'HOMME QUI VEUT MONTER UN MACDO OÙ ON SERVIRAIT DES CHILDBURGERS !
Bien sûr, l'annonce a fait grand bruit et a rendu un double service à la ville : la population a eu une tête de turc et le Springfield Times en faillite a pu être sauvé par Freddy. Sans plus attendre, les citadins prirent le premier briquet qui leur tomba sous la main et partirent à la chaufferie en question. Pour ceux qui avaient besoin de pétrole pour tout faire cramer, il y avait un marchand ambulant qui avait flairé la bonne affaire et qui avait déplacé son petit business au bon moment.
Sans attendre l'arrivée de la police, la foule en délire commença à entrer dans la chaufferie après avoir prit leur billet au comptoir qu'avait fait installé le propriétaire. Autant dire qu'ils en eurent pour leur argent car ils y restèrent deux heures et firent cramer le bâtiment pièce par pièce. Arrivée comme toujours trop tard, la cavalerie n'a pu que constater que la chaufferie avait été brûlée et que les citadins étaient déjà rentrés chez eux voir Dallas.
Cependant, la vengeance était un plat qui se mangeait froid. Et Freddy, qui avait été brûlé vif encore une fois alors qu'il était innocent comme l'enfant qui venait de naître, ne l'accepta pas de cette griffe là.
Le retour de l'homme en rouge et noir
Six ans plus tard, alors que les USA étaient gouvernés par un acteur raté, la peur régnait toujours à Springwood. Un tueur en série continuait de manger les enfants et les familles en émoi en arrivaient même à oublier de regarder Dallas à la télé. Choqué, J.R. Ewing en personne vint remettre de l'ordre dans la ville et lança un défi en public au responsable de ces atrocités. Mais le tueur avait répondu dans une lettre que Sue Ellen le trompait avec son propre frère Bobby ce qui eut pour effet de voir J.R. s'engouffrer pour le premier vol à destination de Dallas.
Ayant le champ libre, le tueur s'en prit à une fille nommée Nancy qui l'avait plaqué quelques jours plus tôt. Mais celle ci fut réveillée par un cauchemar avant que le tueur n'ait put entrer dans sa chambre. Têtu, le tueur voulait absolument tuer cette jeune fille avant qu'elle ne devienne majeur mais celle ci ne dormait désormais plus. Il décida alors de redevenir son copain et de la persuader qu'elle devait absolument dormir. Ce qu'elle fit mais ce qui ne l'empêcha pas de rêver à nouveau de la même chose : un monstre habillé en noir et rouge et qui la pourchassait.
En fait, comme tout le monde l'avait deviné, l'homme en rouge et noir était Freddy et il la pourchassait pour lui dire de se réveiller le plus vite possible avant que le tueur ne la mange. Mais étrangement, toutes les filles en qui il pénétrait le rêve pour les prévenir le fuyaient en criant des choses bizarres. Enervé, Freddy pressa le pas et rattrapa Nancy qui était à bout de souffle. Mais c'était trop tard, le tueur l'avait déjà mangé et elle disparu en criant encore un bon coup.
Pris d'une rage folle, Freddy péta les plombs et fit ce qu'il aurait dû faire depuis le début mais il n'y avait pas encore pensé : pénétrer le rêve du tueur et le tuer lui même. Il s'y prit alors que le tueur, un ado boutonneux de dix sept ans, était en train de s'endormir sur une vieille musique de Claude François.Une fois endormi, il se sentit alors tiré au fond de son lit où Freddy l'attendait. Il fit alors apparaître un broyeur géant (dans les rêves, on peut faire apparaître ce qu'on veut) et y engouffra le tueur. Celui ci fut haché menu en quelques secondes et ressortit du fond de son lit sous forme d'une fontaine de joie.
Mais maintenant, Freddy avait pété les plombs pour de bon. Il s'imposait maintenant dans les rêves de tout le monde et toute le monde y passait. C'était sans compter toutefois sans la venue à Springwood de Georges Bush, le frère caché de Freddy. Lorsque celui ci pénétra dans son rêve, il y trouva tellement de pétrole qu'il y mourut noyé encore une fois. Néanmoins, il réussit quand même à réincarner une partie de son esprit dans celui de son frère où il put lui transmettre une partie de sa haine du pétrole. Il n'aimait tellement plus ça à présent que lorsqu'il fut président, il déclara la guerre à l'Irak.
Malgré tout, Freddy Krueger ne mourut jamais vraiment. Il continue aujourd'hui de hanter les villes où l'odeur de pétrole ne prolifère pas trop. Conclusion : si vous voulez dormir tranquillou, chauffez vous au fioul (ou déménagez en Irak, même si vous risquez de faire d'autres genres de cauchemars là-bas).
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.