Front de Bretagne

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Le Front de Libération de la Bretagne Armoricaine, plus communément appelé le Front de Bretagne, abrégé en F.D.B. (à ne pas confondre avec son homologue poitevin le F.D.P.), est un mouvement politique, identitaire et cidrologique, œuvrant à l'indépendance de la Bretagne. Il a été créé dans le courant des années 1960, suite à la terrible décision de ne pas rattacher la Loire-Atlantique à la région Bretagne (et surtout parce que tout est bon pour aller bloquer les rond-points et sortir le Gwenn ha Du). Rappelons également que cette trahison des technocrates corrompus de ce salaud de gouvernement jacobin français est à la base des révoltes de Mai 58.

Genèse du mouvement

Après la décision du 28 novembre 1956 (1956 ayant été, depuis lors, déclarée annus horribilis par le Pape), relative à la séparation définitive entre la Bretagne et la Loire-Atlantique, des étudiants en cidrologie de l'Université de Nantes décident de résister et créent alors le Mouvement Rattachiste Nantais. Ce dernier ne compte à ses débuts que quelques adhérents, majoritairement parmi les étudiants cidrologues de la fac, mais très vite le mouvement prend de l'ampleur. En 1959 (Mai 58 ayant aidé), le M.R.N. compte désormais plus de 10 000 membres actifs, soit près de 13x la population de Guilligomarc'h, dans le Finistère. Parallèlement à la mobilisation nantaise, un autre mouvement voit le jour, en région Bretagne cette fois, réclamant également le retour aux frontières historiques (les seules qui vaillent). C'est le Front de Réunification Breton, le F.R.B., œuvre de marins-pêcheurs brestois, sobres lors de sa création, dit-on (bien que rien ne soit moins sûr). Jusqu'au milieu des années 1960, les deux mouvements se développent et attirent chaque jour de plus en plus de partisans. Le gouvernement parisien commence à prendre la situation très au sérieux et renonce au dernier moment à déployer des chars d'assaut. Le général de Gaulle décide tout de même d'envoyer des bombardiers au-dessus de la région pour larguer des mètres cube entiers de cidre, afin de calmer les habitants. Malheureusement, l'opération n'a pas l'effet escompté puisque le cidre envoyé s'avère être normand, ce qui a pour conséquence d'énerver encore plus profondément la population. En représailles, cette dernière fait adopter par le Conseil de Bretagne une résolution visant à interdire au chanteur Gérard Lenorman de se produire dans toutes les salles de spectacle de la région. La situation devient tendue.

Un événement d'août 1966 met le feu aux poudres : c'est le Vol de la Galette.

Première guerre d'indépendance bretonne

Soldats bretons lors du siège de Cergy-Pontoise.

À la suite du terrible affront que subissent les bretons lors du Vol de la Galette (opération para-militaire orchestrée par les services secrets uruguayens consistant à voler pendant la nuit toutes les réserves de galettes bretonnes de Bretagne), le Conseil régional proclame unilatéralement l'indépendance du duché et entre en guerre contre la France, soupçonnée d'être à l'origine du Vol de la Galette. Les combats font rage pendant plusieurs années, mais aucun des deux camps ne semble s'imposer. Cependant, le 11 septembre 1969, les bretons réussissent une percée à travers la Normandie et arrivent au Nord de Paris, à Cergy-Pontoise, qu'ils assiègent. La ville est très rapidement conquise grâce à la mise en œuvre de la technique dite "du binioù", consistant à casser les oreilles des assiégés pendant 7 jours et 7 nuits sans discontinuer, au doux son de cet instrument de musique typiquement breton (bien que 20 minutes suffisent souvent à faire rendre les armes à n'importe quelle personne normalement constituée). Les fiers soldats de Bretagne peuvent donc désormais s'avancer vers Paris, mais ils sont stoppés dans leur élan par l'armée française à la Bataille du champ de navets, près de Sartrouville, le 24 septembre 1969. Les bretons doivent donc rentrer chez eux, dépités ; la Première guerre d'indépendance bretonne s'achève, la Bretagne reste française.

Unification des mouvements bretonophiles

Malgré l'apparente défaite des indépendantistes bretons, les cadres du Front de Réunification Breton (F.R.B.) et du Mouvement Rattachiste Nantais (M.R.N.) décident d'organiser un colloque dans la Forêt de Pin-pon-pin-pon, près de Rennes, pour discuter d'une éventuelle union des deux partis, en vue de former une entité politique forte, capable de représenter les intérêts bretons lors d'élections nationales (la voie militaire n'ayant pas marché, les militants se tournent naïvement vers l'action politique). Au bout de deux semaines de débats intenses, ponctués surtout de pauses "apéro", il est décidé, le 23 mars 1970, de dissoudre les deux mouvements pour créer à la place le Front de Libération de la Bretagne Armoricaine, très vite surnommé le Front de Bretagne (parce que c'est quand même moins chiant à dire). Les bretons du monde entier - et surtout de Bretagne - se réjouissent et espèrent trouver enfin dans cette nouvelle mouvance une voix qui résonne dans ce monde anti-régionaliste. Un Grand-Druide est désigné, en la personne de Goulwen-Elouan Le Pennec, un marchand de galettes bretonnes, lésé lors de la crise du Vol de la Galette.

Engagement dans la vie politique française

Élection présidentielle de 2002

Extrait du discours de Goulwen-Elouan Le Pennec à la télévision :
Nous pensons que les technocrates parisiens sont des voleurs. Les machines des grandes villes sont truquées. C'était une élection volée. Le meilleur éditorialiste de Bretagne a écrit ce matin qu'il s'agissait clairement d'une élection volée, qu'il est impossible d'imaginer que le borgne m'ait dépassé dans certains de ces départements.

Pendant plus de trente ans, le Front de Bretagne se cantonne uniquement aux élections régionales et municipales. Il impose dans de nombreuses communes, dont notamment à Breuschwickersheim, en Alsace, ses maires bretons-radicaux et alcooliques le plus souvent. Mais en 2002, un événement vient chambouler la stratégie électorale du mouvement : un certain Jean-Marie Le Pen, candidat du Front National, se présente aux élections présidentielles françaises. Il est intolérable pour le Grand-Druide Le Pennec (oui, parce qu'il était encore vivant, à l'âge honorable de 119 ans) de voir ainsi le nom de son cher Front être copié et utilisé par un fasciste, borgne qui plus est. Ni une, ni deux, Goulwen-Elouan décide lui aussi de se lancer dans la course à l'Élysée. C'est la première fois dans l'histoire de la Cinquième République qu'un candidat breton, ouvertement indépendantiste, se présente aux élections présidentielles. La nouvelle de cette candidature, quelque peu inhabituelle, fait l'effet d'une bombe parmi la population française et dans le monde merdiatique. L'élan est tel que diverses organisations régionales, telles que les indépendantistes corses ou encore le fameux F.D.P. (Front du Poitou), apportent leur soutien au candidat Le Pennec, espérant trouver en lui un Président plus à l'écoute de la ruralité, mais moins radical que Jean Lassalle. France Bleu Breizh Izel accorde même au candidat une interview de 4h30, en prime time, le 1er janvier. Mais le soir du premier tour, la déception est grande parmi le Front de Bretagne et ses soutiens, car les merdias nationaux annoncent, contre toutes les prédictions bretonnes, un deuxième tour entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Goulwen-Elouan Le Pennec, lors d'une allocution à la télévision, appelle ses supporters à rester calme et en même temps leur révèle que les résultats ont été truqués, qu'on leur a volé l'élection présidentielle.

Pour pallier à la déception des militants bretons, Le Pennec a l'idée d'organiser son propre débat de l'entre-deux tours, avec pour adversaire la fille du borgne. L'événement est retransmis en direct à la télévision par France Bleu Breizh Izel. Malgré un début plutôt calme, l'échange devient très vite tendu, surtout lorsque Marine Le Pen taxe l'attitude du Grand-Druide vis-à-vis de l'élection présidentielle de "complotiste" (ce qui est un comble de la part d'une platiste). Goulwen-Elouan lui répond alors que ce sont elle et son père qui se trouvent du côté obscur de la Vérité, étant eux-mêmes des reptiliens maçonniques, islamophiles (en secret) de surcroît ! - argument auquel la fille du borgne ne peut que répondre par l'affirmative, avant d'ajouter (accompagné de gestes horizontaux des bras, de droite à gauche) : "Effectivement, nous sommes partout. Nous sommes là, dans les campagnes, dans les villes. Nous sommes sur les réseaux sociaux". La Vérité ayant éclaté au grand jour, Goulwen-Elouan Le Pennec décide de faire enfermer Marine Le Pen dans la prison de Rennes, où elle côtoie le Père Noël. Le Grand-Druide se déclare, par conséquent, grand vainqueur du véritable débat de l'entre-deux tours, mais ce n'est pas assez du goût des autorités françaises pour se faire reconnaître Président de la République. Cette situation mène à de vives tensions, renforcées par l'arrivée de Jacques Chirac à l'Élysée.

Deuxième guerre d'indépendance bretonne

Quelques jours seulement après l'investiture de Jacques Chirac, le 16 mai 2002, celui-ci ainsi que plusieurs de ses ministres se font assassiner dans un attentat à la balle pelote, perpétré par un boulanger au cri de "Vive la Bretagne libre". L'incident fait cinq morts, dont deux graves. Même s'il est immédiatement décrié par toute la classe politique, et notamment par le Grand-Druide Le Pennec (qui qualifie l'acte de son camarade breton de "malheureuse inadvertance"), l'attentat plonge le pays dans une crise institutionnelle. La situation se dégrade davantage lorsque, contrairement à ce que prévoit la Constitution, ce n'est pas le président du Sénat qui prend la suite de Jacques Chirac, mais bien sa femme, Bernadette, après un coup d'État pour le moins inattendu le 25 mai. Elle se déclare alors Tribune du Peuple (féminin de tribun) et dévoile ainsi sa véritable orientation politique, depuis toutes ces années cachée, de maoïste bolchévique. La désormais nommée Bernadette "la Rouge" dissout les assemblées le 1er avril (blague en rien halieutique) et met en place un état d'urgence permanent (tiens, une précurseure !). C'est à la suite de tous ces bouleversements, et en profitant du désordre créé parmi la population, que Goulwen-Elouan Le Pennec décide de déclencher la Deuxième guerre d'indépendance bretonne, le 12 avril.


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