Grégoire de Tours

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« Les Francs étaient sans doute les hommes les plus civilisés de leur époque. D'ailleurs leurs rois ne tuaient jamais leurs parents que pour obtenir plus de pouvoir. »
~ Grégoire de Tours à propos de la propagation de la morale chrétienne
« Nan mais où c'est qu't'as appris à rlépa, sans dec' ? »
~ Vincentime Le petit Franc à propos du talent littéraire de Grégoire
« Sa bite a trois kilomètres de Tours »
~ Robert Grossetête

Vie de Grégoire de Tours

Grégoire de Tours était géorgien, comme l'indique son prénom latin Georgius. Il naquit vers 538, mais ne resta pas longtemps dans ce beau pays. En effet, leurs voisins slaves du Nord venaient d'obtenir de leur gouvernement démocratique des semaines de congés payés, et décidèrent qu'ils avaient droit eux aussi au soleil et à la mer. De sorte que les touristes envahirent littéralement le littoral Géorgien (en toute amitié) et le prix de l'immobilier se mit à flamber, rendant la vie invivable pour les gens du cru, qui se réfugièrent dans l'alcool. Il paraît que la tradition de migration russe se répète périodiquement depuis.

Reproduction en pâte à modeler miraculeusement conservée que fit de ce tombeau Grégoire une nuit d'insomnie. (Cf. Histoire Franche, I, 1-25, où, en guise d'introduction, il décrit ce travail dans le détail).

Avec ses parents, le petit Grégoire s'installa donc dans le Puy-de-Dôme à Riom. A partir de là, la Vie de Grégoire de Tours (V. G. T. dans la suite de ce texte) se passa doucement. Atteint d'une flemmite aiguë et de l'impossibilité d'en tirer tout le profit puisque l'école, buissonnière ou non, n'existait pas encore, il inquiétait un peu ses parents jusqu'au jour où ceux-ci préférèrent mourir plutôt que de voir ça.

Se trouvant orphelin, sa tristesse fut immense, et il regretta longtemps de ne pas leur avoir assez parlé, et notamment de ne pas leur avoir demandé pourquoi il avait ce suffixe ridicule "de Tours", lui qui était Géorgien et Riomois.

Il décida alors de ne pas être comme ces noms dont on se demandera toute sa vie ce qu'ils veulent dire, et d'aller faire un tour à Tours. Ce n'est pas qu'il s'attendait à quelque chose d'exceptionnel, mais il était un peu déçu de ne pas être déçu. La ville était morne et grise, il y pleuvait beaucoup et en plus le ciel resta noir longtemps. Evidemment, il était entré vers 20h25, mais tout de même, ce n'était pas une raison. Au petit matin, pas franchement convaincu, il alla s'endormir.

Le lendemain soir, il eut une révélation. En effet, il avait depuis longtemps une douleur qui le torturait, exactement entre le carpe et le métacarpe gauche. Il avait bien essayé d'y remédier, et s'était même rapproché des spécialistes, chirotechnistes ou non, mais le remède semblait hors de portée. Jusqu'à ce fameux jour, où il se rendit devant le Tombeau de Saint Martin. Heureusement, il venait d'acheter à la maison du tourisme la brochure salvatrice : "comment prier Saint Martin, père des douloureux, quand on a une crampe aux mains". Il s'exécuta, et, ô joie, la douleur s'envola. On raconte même qu'il vit un ange sortir de derrière un arbre, lui serrer la main, et lui dire : « Va, porte la parole ! Car ta main t'est changée et désormais au lieu d'un poil, c'est une plume qu'elle portera ! ».

A partir de ce moment là, la V. G. T. ne fut plus jamais la même. Il crut, il avait reçu la vocation. Il voulut d'abord prendre le voile, mais voyant les sacrifices que cela impliquait, il se résigna à être évêque de Tours.

Les élections à l'épiscopat ne furent pas faciles. C'est l'émission "Soyons francs !" qui sans aucun doute le propulsa en tête des sondages.

Quelque temps après, il se mit à composer ses œuvres.

On sait peu de choses sur les restes de la V. G. T. Et jusqu'à ce jour, sa mort reste inexpliquée.

Son œuvre

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Il écrivit beaucoup, mais dans un latin un peu barbare (géorgien). Si bien que ses contemporains n'arrivaient pas à le déchiffrer, et qu'il mourut persuadé d'être un artiste incompris, alors qu'il était seulement incompris.

Heureusement l'époque moderne en a vu d'autres, et désormais nous pouvons profiter de sa production. Son œuvre la plus célèbre est sans conteste L'Histoire Franche, où il étale sans pudeur toutes les vicissitudes de la famille royale mérovingienne. Si bien que l'on a voulu voir en lui le précurseur de la presse pipole. Les photos en moins, et l'écriture en plus, évidemment.

Il y dévoile les dessous de son époque, et reste un témoignage précieux des avancées scientifiques de son temps.

Faisons remarquer que, l'un des premiers, il évoque le complot des mains (H. F., IV, 20-29). Sans doute devait-il savoir de quoi il parlait, et le devenir de son œuvre n'est pas sans alimenter les soupçons...

Ainsi, on peut lire sur le site (à la célébrité largement surfaite) Wikipédia la chose suivante à propos de cette œuvre : « L'Histoire des Francs a été continuée par des mains anonymes durant les siècles suivants : celles-ci sont connues sous les noms de Frédégaire et Pseudo-Frédégaire. »

Outre le fait qu'elles n'ont aucun goût pour se choisir des pseudonymes, ceci prouve bien que dès cette époque certaines mains étaient capables de falsifier des textes, et peut-être l'histoire.

Cela ne saurait étonner le lecteur averti de la sencyclopédie, qui, la première sur l'internet, a dénoncé les diaboliques manœuvres des Mains. On ne peut qu'être attristé de constater que Wikipedia ait préféré garder ce fait capital sous silence, à croire qu'elle n'est pas vraiment elle-même entre de très bonnes mains...

Les autres œuvres de Grégoire sont de très loin inférieures, et même, il faut le dire, totalement dénuées d'intérêt. D'ailleurs nous n'en avons plus le moindre exemplaire, et c'est plutôt heureux, comme cela, ça nous évitera d'avoir à les lire, et d'en parler inutilement dans cet article. (Notons au passage que le sus-nommé concurrent-mais-néanmoins-ami fait la liste de ces œuvres, ce qui prouve bien qu'ils ne savent plus quoi faire pour remplir leurs pages, les pauvres !)


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