Histoire des roux

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Jésus adore cet article

Le Fils de l’Homme lui-même, dans Son infinie sagesse, a daigné y jeter un œil. Il a, dans son infinie bonté, lu, approuvé et béni cet article. L’auteur se verra pardonner un péché véniel et deux péchés mortels.

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Le premier de tous les roux du monde: Steve.

Dans la dernière maison de la dernière rue du dernier village des États-Désunis se trouve un vieux sage qui affirme sans honte avoir été témoin de la vie de l’être le plus fantastique que la création ait porté. Ou plutôt, le deuxième après Alain Beaujolais, l’homme qui urine plus vite que son ombre.

Selon ce vieux sage, naquît un jour de l’union forcé entre un potiron et un humain, un être laid, difforme, méchant et stupide. Il avait l’air humain, mais ses cheveux trahissaient son héritage cucurbitale. Son âme quant à elle était aussi noire que sa pilosité était orange. C’était Steve, le premier de tous les roux. Et son sort allait influencer toute l’humanité pour les siècles et les siècles suivants.


Son enfance

Il eut une enfance assez normale. Son principal passe-temps consistait à attraper des grenouilles avec ses dents, avant de les recracher dans un champ de pâquerettes situé à deux jours de marche. Cette activité est assez difficile, car on doit posséder une bouche énorme. C’est ainsi que Steve acquit ce qu’on pourrait qualifier de grande gueule. Mais il allait s’en servir pour convaincre les autres, et non pas pour se brosser les dents plus facilement comme le ferait n’importe qui de sensé à sa place.

C’est vers l’adolescence qu’il commença à avoir des idées de grandeur. Il avait invité une demoiselle à l’accompagner au bal de graduation. Elle avait accepté malgré les cheveux oranges qui poussaient sur le crâne de Steve, mais elle changea d’avis quand ce dernier lui dit qu’il aimerait qu’elle porte un chapeau de la même couleur. Elle aurait déclaré : « Déjà, supporter quelqu’un qui a les cheveux d’une telle couleur, c’est limite. Mais m’associer à lui, jamais. » Cela le frustra au point qu’il se jura de se venger contre tous ces incultes qui montraient de la discrimination capillaire.

Il faut dire qu’à l’époque, les gens étaient soit blonds, soit brun. Les exceptions qui naissaient de d’autres couleurs étaient assassinées. En fait, on les abandonnait dans un salon de bronzage jusqu’à ce qu’ils explosent. C’était assez long, et ces personnes vivaient habituellement plusieurs décennies avant de mourir. La raison pour laquelle Steve n’avait pas subi ce sort ? C’est parce que la femme qui avait été violé par une citrouille pour donner cet enfant aux cheveux orange était la reine des africains de chine, un peuple d’une importance considérable à l’époque.

La libération des mutants

Donc, Steve en avait assez des gens qui se moquaient de ses cheveux. Il décida de libérer tous les hybrides des salons de bronzage. Il décida d’y entrer pendant la nuit. Là, il vit tous ses confrères aux crinières colorées qui attendaient patiemment d’exploser. Il leur dit un seul mot qui suffit pour déclencher leur colère.

« Jambon ! »

À ce cri, tous les hybrides se ruèrent vers la sortie, assassinant les employés du salon de bronzage en les projetant de toutes leur forces sur un encrier. Dehors, ils se mirent à hurler comme des hippies en manque de drogue. C’est alors que Steve leur parla.

« Mes amis ! » Ses paroles étaient prononcé avec un accent italien qui capta tout de suite leur attention. : « Je comprend votre rage, mais si nous ne coordonnons pas nos efforts, les bruns et les blonds nous renverront en cage. Nommez moi votre chef et je vous emmènerai vers la victoire. »

La foule semblait prête à le suivre à l’instant, mais un homme s’avança. Ses cheveux étaient vert émeraude. Sa maigreur trahissait toutes les fois où ses bourreaux ne lui avaient donné pour se sustenter que des sandwichs aux œufs, sans œufs et sans sandwichs. Finalement, une poignée de mayonnaise. Et même pas de la miracle whip. Dans son visage, on pouvait lire une détermination sans faille. Sauf que c’était écrit en portugais alors il n’y a pas personne qui pouvait la lire.

Cet homme donc, s’avança vers Steve et lui dit avec beaucoup d’assurance :

— Nous ne voulons pas la guerre. Maintenant que nous sommes libérés, nous allons vivre dans les montagnes pour cultiver des enfants, engendrer des vaches et élever du maïs. Les blonds et les bruns ne nous suivront pas.
— Non, nous devons nous venger !

Hurla Steve.

La dissenssion

Les cheveux colorés se séparèrent donc en deux clans. La moitié décida de suivre monsieur vert, mais la moitié fut convaincu par la grande gueule de Steve et le suivirent. Ceux qui suivirent le vert finirent par arriver aux montagnes les plus proches, mais se firent capturer par un peuple de marsouins fanatiques qui adoraient un dieu du nom de cuillère à café. On raconte qu’ils ont été sacrifié aux enfants de ce dieu en recevant un french kiss de la part d’un alligator.

Ceux qui avaient suivi Steve, eux, établirent le campement dans une tabagie qui se trouvait dans le désert du Sahara. À leur avis, c’était l’endroit le plus protégé face à l’offensive que ne manqueraient de porter les gens ayant une couleur de cheveux respectable. Ils se dépêchèrent de monter des barricades de sac de chips et fabriquèrent des canons. Cela tombait bien, le magazine « la semaine » proposait justement dans leur numéro en magasin une méthode d’assemblage de canon maison, entre le test sur le meilleur rouge à lèvre et les révélations de Jeannette Bertrand sur ses milliers d’amants travestis. Comme la tabagie était pleine d’exemplaires de ce magazine, ils passèrent une très belle semaine comme le recommande le gérant à monter leur batterie d’artillerie.

Après cette semaine où ils apprirent que les vedettes québécoises avaient une vie trépidante, la grande armée des cheveux conformes arriva finalement. C’était une alliance de tous les peuples de la terre afin de détruire ces abominations. Le premier jour de combat fut très sanglant. En fait, au moins une personne mourut. Il faut dire qu’il était en phase terminale de cancer, mais le coup que lui porta Steve à la tête au moyen de sa pinte de lait n’aida sûrement pas son cas.

La bataille pour la suprématie capillaire

Les cheveux bruns et blonds étaient tenaces. Malgré leur défaite en ce premier jour de combats, ils réattaquèrent tous les jours pendant dix ans. À tous les matins, ils développaient une nouvelle stratégie pour percer les défenses des cheveux colorés. Un matin, ils envoyèrent des soldats déguisés en lutins du père Noël. Évidemment, les cheveux colorés s'empressèrent de les faire rentrer afin d'obtenir les cadeaux. Le plan était que les soldats devaient leur remettre des bombes envelopées. Malheureusement, ils se trompèrent et leurs donnèrent de vrais cadeaux de Noël. Comme quoi personne n'est à l'abris d'une erreur stupide.

Finalement, c'est un brun de l'armée grèque qui eut une idée. Il décida de ressortir un vieux truc qui avait déjà fonctionné il y a très longtemps. Il voulut construire un cheval géant en bois et cacher les gens dedans. Quand il en parla à son chef, ce dernier ne fut pas très emballé.

— Ho ! mais c'est vieux cette idée. Tout le monde l'a déjà utilisé. Même en Russie ils font ça. Le cheval de bois, ce n'est plus à la mode.
— Mais nous pourrions créer un hamster de bois alors.
— Là tu innoves mon petit. Tu auras une augmentation.


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