Jean-Baptiste Sauce
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Jean-Baptiste Sauce était un bonhomme qui vivait il y a bien longtemps. Il participa à la Révolution Française, aux côtés du peuple et des francs-maçons (même si en fait c'est inexact, et que je m'en rendrai compte plus tard dans l'article).
Épicier-chandelier de bonne famille, il aimait faire son boulot, c'est à dire fabriquer des chandelles épicées (l'ancêtre de la lampe électrique actuelle). Il aimait aussi passer son temps libre à regarder les mouches passer sur sa chaise de jardin. Il n'était pas très futé. L'historiographie officielle s'accorde à dire que c'était un crétin.
Mais sa stupidité ne l'empêcha pas de participer à la Révolution Française, puisqu'il apportait les cailloux avec sa brouette pour pouvoir les lancer sur les nobles. Non, en fait, n'importe quoi, il était dans le camp des nobles (je viens de m'en rendre compte). Il était magistrat de Varennes, un métier qui nécessitait d'avoir un office, donc d'avoir de l'oseille. Et à l'époque, être magistrat de Varennes, ça avait un certain cachet. Son CV était plutôt dans la moyenne haute, environ. Bref, c'était un connard de riche.
Biographie sélective
En 1791, il accueillit Louis XVI et ses potes, et leur servit du thé.
En 1791 toujours, il but ce thé, mais après que ses convives en eurent pris une gorgée ; parce que sinon, c'est malpoli. Question élémentaire de savoir-vivre.
Quelques mois après, il perdra sa charge d'officier quand on apprendra que le Roi lui avait donné du fric. On le traquera, mais il parviendra à s'enfuir et ira passer le restant de ses jours dans la Meuse (la région où ils font des bonnes bières, pour ceux qui connaissent).
En 1792, sa femme tomba dans un puits en voulant échapper aux Prussiens et mourut dévorée par des piranhas. L'historiographie s'accorde à dire que sa femme était une vraie tête de conne. Franchement, comment c'est possible de tomber dans un puits en courant ? Elle n'avait pas vu le puits ? Ou bien elle pensait à autre chose : la bite.
Controverse
Son visage relativement laid et son crâne relativement chauve lui ont valu le surnom de "gland moisi". Il avait une mauvaise réputation. Logique, puisqu'on l'appelait "gland moisi", le type. Ca m'étonnerait qu'on l'appelle "gland moisi" si on le trouvait sympa. À moins d'avoir une culture très différente, comme par exemple les Chinois ou les Basques.
Bref, les gens ne l'aimaient pas, parce qu'il était vilain et laid (moche).
S'il avait été dans un jeu vidéo, il aurait perdu 40 points de karma, avec un malus en charisme de 170. Mais, heureusement pour lui, il n'était pas dans un jeu vidéo, il était dans la vraie vie. Le passé certes, mais la vraie vie quand même.
Mis à part ça, il y avait aussi le fait qu'il avait collaboré avec le Roi pendant la Révolution. Un choix comme un autre. Mauvaise pioche, puisque c'est finalement les francs-maçons de la raison qui ont gagné. Tant pis pour lui.
Intérêt
Jean-Baptiste Sauce avait un nom qui rappelait la sauce (l'aliment), ce qui n'est pas sans provoquer un effet comique inspirant quelques plaisanteries de bon aloi.
À part cela, l'étude d'un tel personnage ne présente pas autre intérêt historiographique que de voir ce qu'était exactement un enfoiré d'officier du royaume au XVIIIème siècle : un mec chauve et pas beau.
D'ailleurs plus généralement, les aristocrates et les royalistes étaient tous moches. Et chauves ; d'ailleurs, la plupart étaient plus malhonnêtes encore que Sauce puisqu'ils portaient des perruques. Et aussi, c'était tous des bâtards. Ils ne payaient pas d'impôts, passaient leurs temps à jouer, ainsi qu'à faire des jeux de mots pourris, comme par exemple[1] :
En Chine, si tu n'as pas de bol, tu n'as pas de riz.
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—Recueil de blagues rigolotes de la cour, 1768 |
Désopilant ! |
Hihihi ! |
Que fait un croco lorsqu'il en rencontre un autre ? Il l'accoste.
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—Recueil de blagues rigolotes de la cour, 1768 |
Quel esprit ! |
Hihihihi ! |
Les couilles de dauphin, ça sert à faire des balles de flipper.
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—Recueil de blagues rigolotes de la cour, 1768 |
Vous avez tant d'esprit que j'en perds mes........ |
Hihihihihi ! |
Quelle est la boisson préférée de David Douillet ? Le jus d'eau.
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—Recueil de blagues rigolotes de la cour, 1768 |
Absolument excellent, félicitations. |
........... |
HIHIHIHIHI. |
- ↑ Ces images sont tirées de grands classiques du cinéma : Ridicule (1996) et Case Départ (2010).
Navrant. Mais c'était bien cette minorité de branleurs qui dominait le reste de la population. Pas étonnant que le PEUPLE ait eu envie de faire la Révolution Française, quand tu vois des connards pareils. Personne n'a envie d'être dominé par ça.
Un exemple de domination acceptable
Avec la Révolution Française, tout a changé. Grâce à la puissante aide des Lumières et de la raison, le peuple s'est débarrassé de ces connards à perruques, et les a remplacés par des gens beaux et intelligents : les bourgeois.
Les bourgeois ne pouvaient pas être mauvais puisqu'ils étaient les auteurs des Lumières, courant de pensée vraiment cool qui aida le peuple à se débarrasser de son ennemi tout désigné. Cet ennemi, c'était les "Jean-Baptiste Sauce", si vous voyez ce que je veux dire, hum hum. Les murs ont des oreilles ! Je parle en langage imagé, au cas où ils seraient encore au pouvoir, mais en fait non, ça m'étonnerait. Sauf Alliot-Marie qui l'a été à un moment.
Bref. Les bourgeois étaient tout désignés pour être de bons chefs. Ils étaient intelligents (c'était des Lumières), ils étaient beaux (exemple : Pierre Moscovici), et ils étaient bons (ils ont GUIDÉ le peuple pour qu'il fasse la Révolution). Et puis, ils avaient la classe. La classe bourgeoise.
Quelques exemples :
En bref, aucun niveau de comparaison possible avec Jean-Baptiste Sauce, ce chauve puceau. Ca, c'est ce que j'appelle des dominants acceptables.
C'est fini pour aujourd'hui.
Voir aussi
Portayl de l'Histoyre |
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